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Concours : Votre manga...

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Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Concours : Votre manga... Sam 18 Juin 2011 - 19:43

Concours :
Quel serait votre manga ?


    Hello everyone !
    Les examens touchent à leur fin pour tout le monde, (Si ce n'est pas déjà fini pour certain) et donc, pour clôturer cette année en beauté, je vais lancer un concours !

    www.mcm.net/ultra-manga/20%20ans%20image%20blog.jpg" border="0" alt=""/>

    Donc... voici les règles !

    Thème :
    Mettez vous dans la peau d'un mangaka et créez votre propre manga !
    Durée :
    Les deux mois de vacances qui arrivent à grand pas ! (Les votes commenceront en septembre et termineront en octobre !)
    Nombre de participants :
    Illimité !
    Cadeau pour le gagnant :
    Surprise de votre 'admin préférée ! ;-)
    Type de fichiers :
    N'importe lesquels ! Fiction, fanarts, AMV, doujin's...

    Déroulement du jeu :
    Vous vous inscrirez sur ce topic avec un "Je participe" et vous m'envoyez votre/vos oeuvres via mon adresse mail que voici : naru12021@hotmail.com !
    Votre oeuvre devra représentez un manga de votre invention... que ce soit la synopsis, le résumé, le héros, une bande d'annonce ou peut-être un chapitre complet ! Tout les moyens sont bons ! Le nombre d'oeuvres est illimitées mais elles devront toujours avoir pour thème le même manga ! (pas deux mangas pour la même personne !)
    Quand vous m'aurez envoyé les oeuvres, vous préciserez le nom du manga (celui que je mettrais dans le sondage)
    Le sondage sera anonyme. En septembre, je présenterais toute les oeuvres dans l'ordre alphabétique des titres et vous pourrez voter pour votre préféré ! (et je voterais aussi !)
    En octobre, le gagnant sera annoncé et recevra un cadeau de ma part ^^

    Attention : Ce n'est pas un concours du plus beau dessins, de la plus belle fic, ... mais un concours sur la plus belle idée de manga ! Un manga qui donnerait envie d'être lu et vu ! Donc ceux qui dessinent très mal ou qui n'ont pas un don en écriture peuvent très bien gagner contre les Picasso du forum XD
    Plus il y a d'info sur le manga, plus vous avez de chance de gagner !
    Ce concours se jouera avec tout les membres de la ZNT Communauté et tout les forums ! (Heta World, DGM et ZNT Communauté !)
    Alors.... à vos crayons et bonne chance à tous !


Liste des participants :

Citation :
Antherel (x0-D.Gray-man-0x, ZNT Communauté)
Razephiel (x0-D.Gray-man-0x, ZNT Communauté)
Lude
Pittour
Crownclown
Dom (ZNT Communauté)
Shinishi
LapS (ZNT Communauté)
Shana (ZNT Communauté)
Oshan
Akamae (x0--D.Gray-man--0x)


Dernière édition par Naru12021 le Mer 27 Juin 2012 - 17:02, édité 9 fois
Crownclown
Membre Actif
Crownclown
Messages : 512
Age : 27
Localisation : Nissa la Bella~
Re: Concours : Votre manga... Dim 19 Juin 2011 - 8:46

Donc, si j'ai bien compris, faut faire une sorte de doujin :scratch:
Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Re: Concours : Votre manga... Dim 19 Juin 2011 - 9:17

Tout ce que tu veux... que ce soit un mini roman, une fiction, un fan art, un doujin's, un AMV, ...
Du moment que l'histoire est de ta propre invention...
Tu peux aussi faire une fiche technique de ton manga avec la couverture que tu mettrais bien sur ton premier tome ou quasiment le premier chapitre (si tu en as le temps), tu fais ce que tu veux du moment que ça correspond au thème de "ton manga" ^^
Crownclown
Membre Actif
Crownclown
Messages : 512
Age : 27
Localisation : Nissa la Bella~
Re: Concours : Votre manga... Dim 19 Juin 2011 - 9:31

Ahah, compris ^^
Dans ce cas, je pense que je vais participer :D
Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Re: Concours : Votre manga... Dim 19 Juin 2011 - 9:33

Ok ^^
Je te rajoute dans la liste ^^
(Ce sera le big Concours trois forum réunis... je sens que ça va être génial >.< (et en plus, ça va faire de la pub pour Heta World !))
Crownclown
Membre Actif
Crownclown
Messages : 512
Age : 27
Localisation : Nissa la Bella~
Re: Concours : Votre manga... Lun 25 Juil 2011 - 17:33

Hum, désolé mais finalement, je vais pas participer >.<
D'abord j'ai un manque d'inspiration, et en plus j'ai pas beaucoup de temps >.<
P'tete une prochaine fois x)
Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Re: Concours : Votre manga... Mar 2 Aoû 2011 - 16:59

Pas de soucis ^^
Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Re: Concours : Votre manga... Ven 19 Aoû 2011 - 18:56

Petite info pour tout le monde !

J'ai reçu plusieurs mail de personnes me disant qu'elles n'auront pas assez de temps pour réaliser leur oeuvres de concours et c'est pourquoi je rajoute un mois en plus ^^
Donc à tous ceux qui désirait abandonné par manque de temps : Je ne les supprime pas de la liste pour autant, vous avez plus de temps maintenant.

Voilà ^^
Naru
Fondatrice
Naru
Messages : 5408
Age : 31
Localisation : Sous ma couette =3
Première oeuvre du concours manga Ven 19 Aoû 2011 - 19:11

Voici la première oeuvre du concours ! (je ferais une catégorie pour chacune des oeuvres comme ça vous pourrez commenter et coter comme vous le désirez ^^)
Je tiens à rajouter que ce concours est avant tout pour s'amuser et montrer nos oeuvres. Les insultes et les moqueries seront donc à bannir !

Et je rappelle aussi que c'est un concours du meilleur manga et non pas de la meilleure histoire. A vous donc, d'imaginer à quoi ressemblera l'oeuvre en manga !
Les commentaires genre "Je ne met que 5 parce que c'est mal écrit" ne sont donc pas valide.

Note : Vous pourrez modifier la cotation comme vous en avez envie ^^ et en fonction des rajouts pour chacunes de oeuvres.

Titre : Izaki Itano
Genre : Shonen
Synopsis : La paix règne actuellement dans la contrée de Fira'ho où Izaki et ses amis s'entraînent paisiblement. Malheureusement, le destin en décidera autrement et le village devra essuyer une guerre face à une mystérieuse armée anonyme... En tant que capitaine de la seconde division, Izaki donnera tout pour que la paix revienne dans sa terre natale et protègera ses amis au prix de sa propre vie...

oOoOo

Chapitre 1

Chapitre 1: Izaki Itano

Izaki se réveillait dans son lit avec un mal de tête terrible.

"Mais pourquoi j'ai bu autant de saké... Fichue Eyline... Mais pourquoi est-ce qu'elle... Oh zut..."

Izaki venait de jeter un oeil à son porte-monnaie... Il était vide.

"Pourquoi j'y ai pas pensé ? Olalah... Non seulement elle me fait boire mais par derrière elle me vole mes ryos... Déjà que j'en avais pas beaucoup... J'ai besoin d'air, il faut que je sorte..."

Il descendit et tomba sur Meiyo, sa "gentille" soeur, en train de manger son déjeuner.

"Eh ben alors l'alcoolo, tu l'as bien passé ta p'tite soirée pour fêter ton passage au rang de Segunda Capitaine aux côtés de tes amis ? En particulier Eyline, hein ?
-Ouais, ouais... Bon c'est pas tout ça mais je dois la retrouver...
-Qu'est-ce qu'elle t'a piqué ?
-... Tu pourrais arrêter de lire sur mon visage, je te prie ? Je suis ton grand frère, tu me dois du respect alors arrête de fouiner dans MES affaires ! Compr... Oooh ma tête...
-Et c'est toi qui me dit que je te dois du respect ? Alcoolo !
-Mais vas-tu te taire p'tite pes..."

Izaki dû bloquer une baffe monumentale de sa soeur au dernier moment à cause de ses sens encore défaillants.

"Tu pourrais au moins me remercier de t'avoir ramené à la maison à 5 heures du matin pour t'éviter de rester écroulé à une table !
-Parce que... J'avais tant bu que ça ?
-Parce que "on t'a tant fait boire" plutôt ! Dépêche-toi de la retrouver..."

Elle se remit à manger comme si de rien n'était.

"Mais... Et les parents ?
-En mission reçue directement du roi...
-Ah bon ?
-Oui, j'ai à peine eu le temps de leur dire que tu avais été promu.
-Bah, pas grave... Ils ont autre chose à faire que ça. C'est pas ce qui leur importe le plus. Allez, à tout à l'heure."

Izaki avait 16 ans. Ses cheveux étaient noirs et ébouriffés et ses yeux étaient d'un bleu azur ce qui lui valait un certain succès auprès des filles qui le gênait un peu du fait qu'il n'y en avait qu'une qui l'intéressait. Aussi, il évitait de trop passer devant le regard des autres filles. Celle dont il était épris est la seule à part sa soeur qui lui lançait pas à longueur de journée des regards sensuels ou carrément bizarres de son point de vue. Sa petite soeur avait des cheveux roses en couettes avec des yeux de même couleur. On la considérait comme impulsive mais, avec son frère par contre...

C'était pire.
Depuis la veille, ce dernier était passé capitaine de la seconde section des chevaliers, le Segunda Capitaine. Il y avait en tout 5 capitaines, classés par ordre de puissance.
Le premier capitaine, le Primera, était le plus puissant. Seul le roi se trouvait au-dessus de lui. Cela n'était que hiérarchique, contrairement aux capitaines, les niveaux de puissance n'allaient pas avec. Enfin, cela ne comptait que pour le roi. Il n'était pas élu pour la protection du territoire de manière physique mais politique. On l'élisait pour le contenu de sa politique, non pas sa force ni s...

"Oh le narrateur, un peu moins d'explications sur ces trucs, on s'en fout de tout ça, continue l'histoire !"
Oui, euh, hum... Donc... Ah oui, Izaki était partit à la recherche d'Eyline. Il l'aperçut dans la boutique d'objets de combats. Izaki voyait qu'elle achetait quelque chose...
"Hey Eyline !"

Il courut jusqu'à la boutique où la jeune fille se retourna. Elle avait de longs cheveux noirs glissant le long de son dos jusqu'aux hanches et lui couvrant le front. Ses yeux étaient d'un gris argenté. Elle regarda le jeune homme quelques secondes avant de lui dire un petit "Salut." en tournant de nouveau la tête vers le vendeur.

"... Ça vous fera 250 ryos.
-Les voici.
-Je peux savoir d'où tu sors tout cet argent petite maligne ?"

Son teint devint légèrement pâle et elle répliqua après un petit temps de réflexion :

"Eh bien je l'ai prise à un ivrogne pervers hier soir... Je pense que tu dois le connaître.
-... Tu parles de moi ?
-T'en connais un autre ?
-Mais je ne suis pas un pervers !
-Alors pourquoi t'as voulu me toucher hier soir ? demanda-t-elle avec un sourire satisfait, en s'asseyant sur le dossier d'un banc.
-Tu m'avais fait boire. C'était sous le coup de l'alcool.
-Oh, alors l'alcool fait ressortir les instincts primaires ! Cela prouve bien que tu n'es qu'un simple garçon comme les autres, "Monsieur-qui-a-la-côte".
-Je n'ai jamais demandé à être populaire avec les filles...
-Mais ça ne t'intéresse pas plus que ça ?
-Eh... Eh bien... Si... Enfin..."

Pour le coup, Izaki avait perdu ses mots. Il ne voulait pas mentir en disant que non mais pas non plus dire la vérité en disant "Oui, toi tu m'intéresses." Finalement, c'est Eyline qui partit en lui faisant une bise sur la joue et en rajoutant: "T'es très mignon quand tu rougis." Il regarda la boutique et se rappela son argent.

"Hé attends, mes ryos !
-Hm ? Eh bien je les garde, ça te dérange ?
-Un peu que ça me dérange ! C'est MON argent ! J'ai économisé un moment pour avoir tout ça et toi tu me le prends comme si c'était le tiens !
-Eh bien je le dépense moi au moins, je ne le garde pas pour qu'il ne serve jamais. Allez, à bientôt, "capitaine"."

Elle disparut en courant à une très grande vitesse. C'était d'ailleurs son point fort : une attaquante rapide.

"Hmpf... Et elle croit pouvoir m'échapper... Je ne suis pas passé capitaine parce que je suis un bourrin sans cervelle, Eyline."

Elle était déjà à deux pattés de maison en simplement le temps qu'il a fallu au jeune homme pour parler. Insuffisant. Izaki la rattrapa à une vitesse double de la sienne et récupéra le porte-monnaie au passage. Notre héros était parcouru d'éclairs. Il déclara avec un sourire:

"Si tu veux vraiment réussir à me battre en vitesse, il faudra surpasser celle de la foudre, bonne chance !"

Il disparut en un éclair, la laissant en plan ainsi.

"Zut... Je pensais m'être suffisamment entraînée mais ça ne suffit toujours pas à surpasser sa vitesse... Je dois retourner travailler ça alors..."

Elle finit sa phrase en poussant un soupir et partie vers le terrain d'entraînement des "Segunda éclairs", une partie des soldats sous les ordres d'Izaki.
Chaque capitaine a à s'occuper de plusieurs centaines de soldats environs, tous plus puissants que les soldats normaux. Il y a environs trente pour-cent de soldats par sections qui font parti des "éclairs", attaquants rapides; vingt en attaquants de pures force de frappe et enfin les derniers sont ceux qui sont équilibrés: à peu près aussi puissants que rapides. Izaki était auparavant un "équilibré" de la section Primera. Sa puissance innée et sa vitesse encore inégalée par les autres soldats et les capitaines Segunda, Tercera (3ème), Cuarta (4ème) et Quinta (5ème) lui ont permis d'atteindre son nouveau poste. Il a été promu lorsque l'ancien capitaine Segunda s'est retiré du bataillon à cause de son grand âge.
Le but actuel d'Izaki est de surpasser son ancien capitaine, mais il reste encore à ce jour le plus puissant capitaine qu'ai connu le territoire comme le village de Fira'ho: Denjirou Yagatane (à prononcer: Dènnjirou Yagatané).

Izaki retourna chez lui et alla reposer l'argent qu'il lui restait dans sa chambre. Il ne pouvait pas trouver l'envie d'aller récupérer ce qu'il lui manquait. Il préféra retourner s'entraîner également. Il n'allait pas surpasser le Primera capitaine en restant chez lui à être fier de son nouveau grade. Il se devait de progresser.

"Seulement, il me faut un partenaire d'entraînement à mon niveau... Hm... Kyoji ?"

Le jeune garçon en question venait d'apparaître au coin de la rue. Il était un an plus jeune qu'Izaki mais lui ressemblait beaucoup à cause de sa coiffure, presque semblable. Seuls leurs yeux et leur taille les différaient. Ils étaient tous deux des combattants équilibrés et utilisaient l'un comme l'autre une épée et un arc.

"Hey, Izaki !
-Salut Kyoji ! J'étais partit pour m'entraîner mais je n'ai pas de partenaire.
-Mais... Tu es capitaine, je n'ai aucune chance.
-C'est ce que tu veux faire croire mais... Je sais que tu caches ton véritable niveau. Je te connais bien. Tu souhaites rester en bas de l'échelle pour éviter d'avoir un poste à trop grandes responsabilités mais... J'ai besoin de toi, s'il-te-plait.
-Je comprends bien mais... Je n'ai pas vraiment envie de finir haut gradé parce que tout le monde connaîtra ma force.
-Si jamais quelqu'un veut faire de toi quelqu'un de haut gradé, je l'en dissuaderais. Ne t'en fais pas.
-Eh bien alors... Allons-y.
-Oh mais j'y pense... Mes soldats ne me connaissent que peu. Notre entraînement devrait faire office de démonstration. Tu m'accompagnes au camp d'entraînement numéro 2 ?
-Génial, en plus tu me demandes d'exhiber ma force devant toute ta section...
-Allez, un effort s'il-te-plait.
-Bon, bon, ça va... Mais c'est bien pour toi. Et puis, mes muscles commençaient à s'ennuyer.
-Eh bien allons-y !" finit Izaki en partant vers ses soldats, suivit de son meilleur ami.
"Bienvenue capitaine Izaki !
-Oh, bonjour Lut. Tout le monde est là ?
-Non, il manque Eyline. Elle a préféré aller s'entraîner autre part.
-Pourquoi ?
-Elle voulait tenter une technique très compliquée et à la puissance démentielle si j'ai bien compris.
-Qu'est-ce qu'elle peut bien avoir encore trouvé ? Enfin... Rassemble tout le monde, je vais m'entraîner en compagnie de Kyoji ici présent. Va les chercher.
-À vos ordres !"

Il fallut quelques minutes pour que tout le monde s'arrêta de se battre et se mit à écouter leur capitaine.

"Parfait, vous êtes tous là (en oubliant Eyline)...
-Excusez-moi, capitaine.
-Oui ?
-Pourquoi vous nous coupez en plein entraînement ? On ne va pas pouvoir rester au niveau des autres divisions si on se relâche.
-Tu m'aurais laissé parlé, tu aurais tout de suite eu la réponse. M'enfin, qu'importe. Le but des quelques minutes qui vont suivre est de vous montrer qu'est-ce que vous êtes censé être capable de faire un jour. Vous devez analyser le combat auquel vous allez assister et retenir un maximum d'informations. C'est aujourd'hui un exercice d'observation. Sachez qu'il ne faut pas uniquement entraîner son corps mais aussi son cerveau et aiguiser ses sens. Ceux qui ne s'occupent que de leurs muscles, je prends pour exemple les bourrins à ma droite, risquent très gros à s'entraîner comme ils le font. Ils doivent êtres capables de planifier une stratégie face à un adversaire rapide tels que les combattants rapides. Aussi, avant de commencer, j'imposerais une nouvelle règle à vos entraînements..."

Izaki entendu une parole prononcée tout bas vers le fond du terrain :

"Qu'est-ce qu'il va nous inventer celui-là ?"

Le jeune homme créa une petite boule rouge dans la paume de sa main placée dans son dos et la fit voler jusqu'à la poitrine du garçon qui avait dit ça. Celui-ci vit sa tunique prendre feu sur une petite surface et l'éteignit aussitôt. Le mouvement d'Izaki avait été à peine percevable.

"Eh bien, pour répondre à ta question petit malin, j'exige qu'un jour sur deux, les cogneurs sans cervelles s'entraînent avec les éclairs et vice-versa."

Une vague de désapprobation s'entendit. Il ne devenait tout à coup plus possible de se faire entendre, aussi, le capitaine fit apparaître un éclair dans sa main possédant un son strident qui ramena très rapidement le silence.

"Laissez-moi vous expliquer cette décision. Vous ne vous en rendez pas compte mais vos méthodes d'entraînement sont très mauvaises pour ce qu'on attendrait de vous sur un champ de bataille. Par exemple, un "cogneur" est très résistant et frappe extrêmement fort mais ne peut avoir que très peu de chances de toucher un "éclair".
Quand à l'éclair, si jamais il a le malheur de se faire toucher en combat par l'adversaire, il sera incapable d'encaisser et sera tout de suite mis K.O. ou pire, mort.
C'est pour cela que vous allez devoir vous habituer à combattre des adversaires différents. Aussi, le mieux serait que vous deveniez des "équilibrés" mais ce ne sera pas pour tout de suite et peu d'entre vous en ont envie. Tout ce que je vous demande c'est de vous entraîner à affronter un adversaire que vous aurez du mal à vaincre et, par la suite, être capable de parer à tous les éventuels combats, être capable de gérer n'importe quelle situation et surtout, un élément absolument essentiel. Quelqu'un sait-il ce que c'est ?
-La force !
-La vitesse ?
-La précision !
-Mais non, c'est la quantité de flux !
-Ah non, ça doit être l'équilibrage des forces !
-Je te parie que c'est..."

Izaki leva une main en faisant signe aux jeunes gens de se taire.

"Stop, stop, stop... Personne n'y est... La chose essentielle que vous devez tous connaître est la suivante : vous devez, en tout cas... pouvoir protéger toute votre équipe. Quelle que soit la situation. C'est primordial. On n’obtient pas une victoire en sacrifiant ses coéquipiers. Foutez-vous bien ça dans le crâne vous-même parce que si je dois le faire moi-même, vous allez passer un sale quart d'heure. C'est compris, tous ?"

Il y eut de vagues "Oui." par-ci, par-là mais beaucoup de vides.

"On dirait que ça ne fait pas l'unanimité... Enfin... On verra bien ce que vous en penserez un jour, une fois sur le terrain. Maintenant, je vous présente Kyoji, membre de la 3ème division. Un équilibré, tout comme moi. Mais ne vous fiez pas à son statut... Il préfère juste rester dans l'ombre. Aussi, je vous demanderais de ne parler à personne de sa véritable puissance, en particulier à sa division. Je compte sur vous. Maintenant... Kyoji, prêt ?
-Quand tu veux, Izaki."

Sans prévenir les autres membres de la division, Izaki fondit sur son adversaire à une vitesse ahurissante en donnant un coup d'épée aux côtes. Kyoji para sans mal et tenta de transpercer celui qui lui faisait face mais ce dernier bloqua et créa un flux de foudre dans sa main qui prit la forme de cette dernière pour frapper le bouclier du garçon et souffler toute la division au loin. L'onde fit voler en éclats les deux boucliers en bois qui étaient trop fragiles et blessa les deux adversaires. Kyoji fit voler Izaki d'un coup de pieds dans le ventre après que celui-ci eut enlevé une écharde de sa joue.
Il coupa une boule de feu en deux et frappa Kyoji au visage du plat de son épée alors que ce dernier tentait une attaque dans le dos. Il n'eut pas le temps de retoucher le sol qu'Izaki le renvoya en l'air et continua à le poursuivre à une vitesse telle que seuls les éclairs pouvaient les suivre. Ils échangèrent de multiples coups d'épée, chaque impact se répercutant à travers le village. Alors qu'ils retombaient au sol, Kyoji perdait l'avantage. Izaki était plus doué que lui à l'épée, aussi, son adversaire para une dernière fois, recula au moment où ils touchèrent le sol et attrapa son arc en lâchant son épée pour enflammer la flèche qu'il venait d'encocher sans que celle-ci ne brûle. Ses cheveux prirent une teinte d'un rouge léger. Izaki eut juste le temps de faire de même mais en créant une flèche de foudre. Ses propres cheveux, eux, furent légèrement bleus. Lorsque les deux se rencontrèrent, celle de feu transperça celle de foudre et sa cible eut à peine le temps d'esquiver en pliant son corps vers l'arrière.
Son bras droit fut brûlé et devint aussi douloureux qu'inutilisable. Kyoji prit confiance et tira une nouvelle flèche mais sans aucun flux la parcourant. Izaki la trancha avec son épée de sa main gauche, mais subit un rapide assaut de son adversaire qui avait fait cela pour une diversion. Bizarrement, ce dernier fut facilement défait en prenant la pointe de l'épée du jeune homme en plein ventre.

"Pourquoi... T'ai-je eu aussi facilement ?
-Héhé... dit pour toute réponse son adversaire.
-... Merde !"

Izaki ressortit son épée du corps et bondit au-dessus pour frapper quelque chose qui était invisible.

"Ouargh !
-T'as faillis m'avoir avec ta copie de feu..."

Alors qu’Izaki disait cette phrase, Kyoji, en bas, disparu en brûlant. La chose invisible se matérialisa sous la forme de ce dernier, un filet de sang coulant de son poignet. Ils retombèrent tous deux, essoufflés.

"Si tu penses qu'une petite blessure comme ça peut m'avoir, tu te trompes... D'ailleurs... Hein ?"

Le garçon aux cheveux légèrement rouges lâcha son épée sans pour autant l'avoir voulu.

"Mais... Pourquoi je ne peux plus la tenir ?
-Je t'ai coupé les tendons de cette main... expliqua Izaki. Tu ne peux plus combattre en utilisant une épée avec cette main. Désolé mon ami.
-Bien joué... souffla son adversaire. Je pensais avoir l'avantage. Désormais, je ne peux plus me servir que de mon arc et de mon flux. Finissons-en, t'es d'accord ?
-C'est partit !"

Izaki fonça, créant un flux électrique contenant ses dernières réserves autour de sa lame, l'épée détruisant le sol à son passage. Kyoji, lui, créa une flèche d'une puissance
égale, l'énergie entourant autant l'arme que ses deux bras. Il sauta au-dessus des membres de la division sans se rendre compte qu'ils étaient là, ces derniers fuyant en voyant Izaki continuer de courir vers eux. Il sauta vers Kyoji qui décocha sa flèche qui ne semblait plus en être une mais plutôt une météorite gigantesque.

"La vache, c'est dingue cette attaque ! cria un des observateurs en courant.
-C'est normal, elle contient toutes ses dernières forces !
-Voyons qui va l'emporter, Kyoji ! hurla Izaki.
-Ce sera moi !" répliqua son adversaire mettant tous ses espoirs dans son attaque.

Izaki frappa l'attaque adverse de toutes ses forces. Aucune des deux puissances ne cédaient. Ils s'affrontaient à armes égales. Soudain, les yeux d'Izaki virèrent et devinrent bleus ciel, toute pupille disparaissant. Ses cheveux furent totalement bleu clair, plus une once de sa couleur originelle. Son épée se métamorphosa, la lame devint d'un blanc éclatant, fut plus grande et la garde s'allongea légèrement pour ensuite se colorer de bleu.
"RAAAHHH !!"
Comme si une partie de son flux s'était restaurée, il augmenta encore la puissance de son coup et traversa l'attaque adverse pour continuer à se diriger vers Kyoji qui avaitcommencé à redescendre. Alors que l'épée allait lui trancher la poitrine, lui aussi subi une transformation sous le coup du danger et du manque de flux. Ses yeux passèrent au rouge clair, sans pupilles. Sa chevelure passa au rouge clair et son arc s'allongea légèrement avec un signe enflammé qui apparut sur le bois. Il para l'épée avec. Le bois ne fut pas coupé. Izaki prépara un autre coup dévastateur, levant son épée au-dessus de sa tête, Kyoji encocha une autre flèche. Leurs yeux furent étranges à ce momentlà : ils n'étaient plus que quatre cercles. Un loup apparut en transparence d'Izaki et un phénix doré en transparence de Kyoji. Lorsque les attaques se touchèrent, il y eut une énorme explosion. Dans la fumée, on vit quelque chose foncer vers le sol pour s'y écraser. Lorsqu'elle se dissipa entièrement, Izaki avait le pieds sur la poitrine de
Kyoji qui était à Terre, redevenu normal, une pointe d'épée sur son cou. Le combat était terminé.

"J'ai gagné."

Il y eut d'abord un gros silence. Tout le monde s'était mis à Terre, en prévision du dernier coup. Tout d'abord, personne ne dit rien. Puis, quelqu'un commença à applaudir. Puis quelqu'un d'autre. Encore un autre et ainsi de suite. Ce fut l'ovation.

"Bravo, Izaki. Ce fut un beau combat. Tu peux me laisser me relever ?
-Bien sûr."

Le gagnant retira son épée, la ficha dans le sol et aida son adversaire à se relever tout en redevenant à son tour normal. Ils se serrèrent la main et... s'écroulèrent. Ils étaient plus qu'à bout de force et extrêmement meurtris.
Naru
Fondatrice
Naru
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Deuxième oeuvre du concours ! Mar 23 Aoû 2011 - 14:00

Voici la deuxième oeuvre reçue pour le concours !
Je rappelle que les insultes ne seront pas tolérés !
Bonne lecture !

Titre : Edge
Genre : Shonen
Synopsis : "Mata est un garçon étrange, il ne s'intéresse à rien et pas même au monde qui l'entoure. Il est même indifférent envers Eloïse, son amie d'enfance qui est toujours trop énergique.
Un jour qu'il entend des voix, il finit par croire à la folie qui gagne son esprit avant de se rendre compte que son père lui parle dans sa tête. Il serait un descendant des chronophytes, peuple qui contrôle le temps."

Chapitre 1

Cette histoire commence un jour de pluie.

Dans un cimetière, ce qui ressemble à une famille était réunie autour d'un cercueil. La date n'a aucune importance. Après tout, même les personnes présentes ne savaient même plus quel jour il était.

C'était un jour comme les autres dans le monde. Quelqu'un meurt, quelqu'un naît, le cycle perpétuel de la vie. Malgré tout, ce décès va marquer à jamais cette histoire.

"-Junior, nous devons y aller. Tu pourras revenir prier sur la tombe de papa une autre fois."

Un petit garçon qui devait être agé d'à peine cinq ans était debout sous la pluie, regardant en silence le cercueil. Il pleuvait tellement qu'il était impossible de voir son visage. Malgré cela, il paraissait impassible devant ce tragique événement.

"-Junior, on y va!" S'empressa de dire une dame, agrippant le petit garçon par le bras.

Elle l'emmena dans une voiture, le petit garçon avait un visage qui ne laissait paraître aucun sentiment.

"-Junior, ne t'inquiète pas. Ton papa n'est pas mort, il vit toujours dans ton coeur tu sais." Dit-elle en esquissant un sourire un peu forcé.

Le petit garçon amena doucement sa main vers son torse.

"-Mon... coeur... ?" Dit-il doucement.

La voiture commença à rouler sous la pluie, vers une destination inconnue. Laissant derrière le cercueil enfoui sous terre et une pierre tombale au nom de "Mata Perti".

La suite de l'histoire se poursuit dix ans plus tard. Le petit garçon a bien grandi et est âgé de maintenant quinze ans.

"-Mata ! C'est l'heure d'aller à l'école !" Dit une voix féminine.

"-Humpfff...."

Le jeune garçon se leva avec peine et commença à se préparer. Il avait les cheveux rouge sang, une couleur qu'il tenait de son père, et ils étaient mal coiffés. On aurait dit un personnage sorti d'un manga de bas étage.
Il avait aussi une boucle d'oreille assez discrète à l'oreille gauche et un tatouage en forme de flamme dans le cou. Si on ne connaissait pas ce garçon, on pourrait penser que c'est un petit rebelle de quartier peu fréquentable.

Le jeune homme descendit au rez de chaussé et commença à mettre ses chaussures.

"-Mata, et le petit déjeuner ?" Lui dit-alors une femme d'une trentaine d'années.

"-Pas faim." Dit-il simplement sans même sourciller.

Il sortit de chez lui et commença à marcher en direction de l'école. Son expression ne changeait pas, il regardait le monde sans une once d'intérêt toujours droit devant, sans se préoccuper de ce qui se passait autour.

Lorsqu'il arriva à l'école, il marcha en direction d'une table et s'assit sans bruit, sortit ses affaires et attendit que le cours commence.

"-Mataaaaaa ! Tu arrives tôt aujourd'hui !"

"-Eloïse, je t'ai déjà dit de ne pas crier s'il te plait." Dit-il sans tourner le regard.

Eloïse est l'amie d'enfance de Mata, ils se connaissent depuis tout petits et le destin fait en sorte qu'ils soient toujours ensemble. Malgré cela, Mata ne montre aucun intérêt à cela. Mais, il ne porte pas intérêt à grand chose non plus.

"-Tu es toujours comme ça ! Essaye de te détendre un peu, de temps en temps !" Dit-elle.

"-Désolé." Dit-il simplement.

Les cours se passèrent simplement, Mata rangea ses affaires et commença à partir.

"-Mataaaaaa ! Allons nous amuser, c'est ton anniversaire aujourd'hui non ? Il faut fêter ça !"

"-Si tu veux." Dit-il avec le même ton que d'habitude.

Eloïse avait l'air complètement excitée, comme une petite fille allant au parc d'attractions pour la première fois. On aurait dit que tout était si amusant qu'elle pourrait passer sa vie à faire ça.

"-Quelle futilité." pensait Mata sans trop oser le dire, il ne voulait pas lui gâcher son plaisir.

"-Tu crois ? Moi je pense qu'elle s'amuse bien et qu'elle a raison."

Mata se retourna d'un coup mais ne vit personne, il pensa que son imagination lui jouait des tours et continua son chemin. Karaoké, salles de jeu, magasins de bonbons, Eloïse semblait beaucoup s'amuser et Mata suivait.
Il semblait subir plus qu'autre chose cette "sortie" mais le faisait quand même car elle le lui avait demandé et qu'il n'avait rien d'autre à faire.
Au moment de rentrer, il continuait à entendre des voix. Plus ça allait plus il se demandait s'il ne devenait pas fou. Une simple phrase était répétée.

"-Tu sais qui tu es... Il te suffit de te souvenir..."

"-Comment ça qui je suis ? Je suis Mata junior et c'est tout !" Pour la première fois de sa vie, le jeune homme haussait le ton.

Il rentra chez lui et se précipita dans sa chambre. Il continuait d'entendre cette phrase encore et encore.
Mata posa ses affaires et se coucha dans son lit. Peut-être pensait-il y échapper s'il dormait. Il s'endormit assez vite, son rêve avait plus une allure de cauchemar qu'autre chose.

"-Penses-tu pouvoir échapper à ta réelle identité ? Tu t'es trop longtemps voilé la face mon garçon !"

Un homme plutôt grand, qui avait les mêmes cheveux que Mata était en train de lui dire ceci.

"-Papa ?! Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Que se passe-t-il au juste ?"

"-Tu ne te rappelles donc pas ? Tu n'est pas un jeune homme comme les autres, tu es mon fils et ceci implique certaines responsabilités auxquelles tu ne peux te soustraire."

"-Comment ça ? Mais je comprend rien ! Explique moi au juste, et pourquoi j'entend des voix ? C'était toi ?"

"Tu sais qui tu es... Il te suffit de te souvenir..." Le père de Mata ne dit que ceci avant de disparaître.

Mata se réveilla en sursauts, il suait à grosses gouttes. Il croyait réellement qu'il devenait fou et prenait peur. Mais il ne fallait pas montrer sa peur, il avait toujours vécu comme ça.

Le lendemain il alla donc à l'école comme si de rien n'était, avec son air habituel. Eloïse lui sauta au cou dès qu'il passa la porte.

"-Mataaaaaa ! Tu es parti sans même me dire au revoir hier, c'était méchant !"

"-Je t'ai déjà dit de ne pas crier s'il te plait." Dit-il comme à son habitude.

"-Mais enfin, tu agissais bizarrement hier, que s'est-il passé ?"

"-Rien du tout." Dit-il simplement, sans tourner le regard.

Mata ne voulait pas l'embêter avec ça, elle s'inquiéterait pour rien et ce n'est pas ce qu'il voulait. Il continua sa journée comme si de rien n'était et rentra chez lui comme tous les jours.
Il réfléchissait sur le chemin du retour, en ne faisant attention à rien, comme d'habitude. Le monde était pour lui une source d'ennui et de lassitude. Il traversa la route sans se préoccuper de ce qu'il se passait.
A ce moment une voiture passa et le renversa, il n'eut même pas le temps de la voir.

"-Appelez une ambulance vite !" Une dame commença à crier en se tenant la tête pendant qu'un homme prenait calmement son téléphone pour appeler les secours.

"-Aaaahhh... j'aurais aimé que cette voiture ne passe jamais..." pensa Mata avant de fermer les yeux.

Lorsqu'il les rouvrit, il était debout devant le passage piéton.

"-Que s'est-il passé ?! Je suis sûr de m'être fait renverser par une voiture !" Pensa-t-il.

"-Tu commences à réaliser qui tu es... Souviens toi..." Encore cette voix qui résonnait dans sa tête.

"-Qui... je suis... ? Je ne comprend vraiment rien !" Pensait-il.

"-Mais attend... A l'instant j'ai souhaité que cette voiture ne soit jamais passée non ? Et si ça avait un rapport ?"

"-Continue à te souvenir..." Toujours cette voix qui résonnait dans sa tête.

Il se précipita chez lui et s'enferma dans sa chambre pour vérifier si son intuition était bonne.

"-Je souhaite que... qu'apparaissent mes livres de cours !!"

"-..."

Il avait crié ça avec une telle conviction, mais rien n'était finalement apparu devant ses yeux.

"-J'aurais dû m'en douter, qu'aurait-il pu se passer ? Je m'imagine beaucoup trop de choses en ce moment."

Il allait se résigner à retourner à sa petite vie ennuyeuse quand soudain.

"-Aïe ! Saleté de porte ! Ah j'aurais aimé ne pas me cogner contre cette porte, ça fait mal !"

Il se retrouva assis sur son lit comme si de rien n'était.

"-Mais... mais... encore cette situation... je ne comprend vraiment rien... J'ai un don ? Mais si c'est ce que je pense, il ne fonctionne pas tout le temps ? Ou alors je me trompe complètement ? Aaaaahhh j'en ai marre !!"

Il se tortura toute la nuit à chercher ce qu'il en retournait exactement, à gribouiller sur un morceau de papier et à faire des tests farfelus comme souhaiter qu'une pomme se coupe toute seule ou que son sac se mette à faire la macarena.

Mata finit par s'endormir sur son bureau complètement épuisé mais en pensant avoir trouvé. Il fit encore le même rêve où son père apparut à ses côtés à discuter avec lui.

"-Tu as fini par t'en souvenir n'est-ce pas ? Mon fils..."

"-Papa... Mon don a un rapport avec... le temps ?"

"-C'est ça mon fils, toi comme moi, contrôle le temps à courte échelle. Tu peux contrôler le temps à ta guise sur une durée de cinq minutes plus ou moins."

"-Pourquoi est-ce que je ne m'en suis pas rendu compte plus tôt ?"

"-Eh bien à ma mort j'ai fait en sorte que tu ne t'en rappelles pas tout de suite, pour que tes pouvoirs te soient "rendus" quand tu serais apte à ne pas en abuser. Il faut savoir que ces pouvoirs régissent à plusieurs règles."

Mata se réveilla complètement exténué. Il griffonna alors sur son morceau de papier.

"-Ne pas l'utiliser avec de mauvaises intentions, ne pas enfreindre les lois de la nature et toujours garder ce pouvoir secret hein ? Et que se passe-t-il si j'enfreint ces règles ? Ca ne se déclenche plus ? Bah ! Je m'en rendrais compte un jour ou l'autre."

"-Mais ce couplet sur les lois de la nature, que cela veut-il dire ? Ne puis-je pas empêcher un événement si la nature s'en mêle ? Un tsunami ne peut être empêché dans ce cas là ? Je ne sais pas trop... Et pourquoi empêcher un tsunami d'abord ?"

Il ne cessait de se poser des questions, sur le moyen d'exploiter son pouvoir, que devrait-il en faire ? Il est évident qu'il devrait s'en servir pour la bonne cause mais quels événements qui n'impliquent pas la nature peuvent bien nécessiter un contrôle du temps ?

Il finirait bien par le découvrir. En effet, le père de Mata ne lui avait pas expliqué le fond du problème.

Mata est issu d'une lignée de chronophytes, une lignée qui contrôle le temps. Beaucoup par le passé ont envié ce pouvoir qui défiait les lois de la physique, et ont cherché un moyen de se l'approprier.

L'un des devoirs de cette famille était de protéger ce pouvoir en n'en abusant pas. Au fur et à mesure du temps, une lignée de chercheurs a fini par s'approprier de bien étranges pouvoirs en pactisant avec le diable afin de s'approprier le pouvoir des chronophytes.

Ils ont obtenu des pouvoirs défiant l'entendement à tel point que rien ne leur résistait. Hormis une chose. Le temps était leur seul ennemi, chaque membre de cette lignée ne vivait que 30 ans à cause du pacte signé avec Satan et ont depuis lors, toujours cherché à s'approprier le pouvoir de contrôler le temps.

Avec ce pouvoir en plus, ils seraient invincibles et pourraient satisfaire leurs envies de pouvoir absolu.

Mata n'en savait rien et il allait peut être finir par être embarqué dans tout ça sans même le vouloir.

"-Mataaaaaaaaa !!"

"-Eloïse, je t'ai déjà dit de ne pas crier comme ça." Son air morne était déjà de retour.

"-Maaaaaiiis Mataaaaa ! Aujourd'hui on va s'amuser hein ? L'autre jour tu m'as laissé toute seule alors il faut que tu te rattrapes !!"

Eloïse traînait Mata partout où elle voulait s'amuser, mais Mata s'en fichait, ça ne l'intéressait pas mais ça ne l'embêtait pas non plus.

Ils jonglèrent d'endroit toute l'après midi durant. Quand vint l'heure de rentrer, Mata venait de raccompagner Eloïse lorsqu'un inconnu apparut de manière insensée.

"-Tu es un chronophyte n'est-ce pas ?" Lui murmura-t-il à l'oreille un sourire aux lèvres.

"-Que... qui êtes-vous ?! Comment connaissez-vous mon secret ?!"

"-Oh je vois, on ne t'as pas mis au courant c'est ça ? Le nom de Kucabura ne te dit rien ? C'est le nom de mon clan si je puis dire."

"-Je ne connais personne de ce nom là ! Qu'est-ce que ça veut dire ?!"

"-Je vois..." L'inconnu perdit son sourire et avec un regard sérieux commença à foncer vers Mata. Il disparut un instant du champ de vision de Mata pour apparaître juste devant lui.

"-R-rapide..." Se dit-il.

Il eut juste le temps d'esquiver lorsque l'inconnu repartit à l'assaut avec une sorte d'épée sortie de nulle part à la main.

"-Je suis fichu !" Se dit-il en fermant les yeux.

Le jeune homme disparut du champ de vision de Mata encore une fois, il avait l'air sérieux et Mata ne savait pas quoi faire. Lorsqu'il réapparut, il asséna un coup d'épée à la poitrine.

Mata avait disparu. Le jeune homme se retourna.

"-Tch, tu sais donc te servir de tes pouvoirs..."

"-Que s'est-il passé ?" Se demanda Mata "Je vois... Je peux me servir de mon contrôle du temps pour retourner légèrement dans le passé et esquiver son coup... Mais alors, je me demande si ça fonctionnerait..."

Le jeune inconnu disparut à nouveau du champ de vision de Mata et lorsque celui-ci réapparut, Mata se retrouva derrière lui et lui asséna un violent coup de poing à la tempe. Pour une personne extérieure, on aurait pu croire que l'inconnu et Mata se téléportaient tout deux.

Hors, Mata se servait de son contrôle du temps et l'inconnu, de sa vitesse hors norme.

Le combat fut plutôt rapide malgré ce que l'on peut penser pour quelqu'un qui contrôle le temps. Mata ne comprenait pas encore tout ce qui se passait mais une chose était sûre, son ennemi était plus fort que lui, il devait donc courir pour sa vie.

"-Ne songe pas à t'enfuir jeune chronophyte, je te retrouverais où que tu ailles. Et je connais tes secrets, si je m'arrange pour que la nature s'emmêle, je peux te tuer instantanément. Ceci est très facile pour moi."

Mata était complètement essoufflé, éviter toutes ces attaques en contrôlant le temps était plus éprouvant qu'il ne pensait. Il se mit alors à chercher désespérément une solution à cette énigme.

"-Le seul moyen de m'enfuir serait d'utiliser mon contrôle du temps... Mais s'il m'a trouvé, il sait où j'habite... Il doit y avoir un moyen, réfléchis, réfléchis, réfléchis..."

"-Si aujourd'hui était le dernier jour de ta vie, arriverais-tu à oublier ce qui s'est passé hier au point de vouloir ton lendemain qui ne viendra pas ?" Une voix parcourait sa tête.

"-Le dernier jour de ma vie ? Oublier ce qui s'est passé hier ? Un lendemain qui ne viendra jamais ? Je ne comprend absolument rien, sois clair pour une fois !"

Il se torturait l'esprit à tel point qu'il ne vit pas que l'inconnu s'énervait rapidement et qu'il repartait à l'assaut.

"-J'ai compris !"

L'instant d'après, l'inconnu était étendu au sol sans blessure apparente mais ne pouvait plus bouger.

"-Ton point faible c'est tes jambes hein ?" Dit Mata calmement au jeune homme.

"-Que... Comment tu sais ?"

"-Si aujourd'hui était le dernier jour de ta vie arriverais-tu à oublier ce qui s'est passé hier au point de vouloir ton lendemain qui ne viendra pas... Si on coupe cette phrase, elle prend un sens très clair pour moi. Oublier ce qui s'est passé hier, dans le passé, soit vos origines. Ensuite le dernier jour de ma vie. Un jour infini, figé, le contrôle absolu du temps, rien ne bouge sauf moi. Et enfin vouloir un lendemain qui ne viendra pas ou plutôt changer le futur.
En résumé, je suis allé cherchez vos origines pour trouver votre point faible. En contrôlant le temps il est simple de trouver un moment de ta vie où on te raconte les origines de ton espèce, à condition de pouvoir assimiler autant d'informations rapidement. J'ai appris que chacun de vous avait un point faible, j'ai alors passé ta vie en accéléré pour le trouver. J'ai alors compris que tes jambes étaient ton point faible. Je suis ensuite revenu à cette époque, ai arrêté complètement le temps et ai roué de coups tes jambes jusqu'à les endommager suffisamment.
En faisant tout ceci, j'ai changé mon futur qui était de me faire tuer par toi. Simple non ?"

"-Mais... Un chronophyte ne peut contrôler le temps que durant cinq minutes, comment as-tu pu faire ça en seulement cinq minutes... ?"

"-C'est vrai que techniquement, passer ta vie en accéléré devrait me prendre plus de cinq minutes aussi courte soit elle. Mais si je la passe en instantané, il me faut moins de cinq minutes non ?"

"-Impossible ! Ton cerveau ne peut pas enregistrer plus de 300 images à la seconde et n'en traite qu'environ 90 !"

"-Disons que j'ai la capacité de voir ta vie de 17 ans en environ deux minutes trente."

"-Ca ne se peut pas ! Cela voudrait dire que tu traites quasiment quatre millions d'images à la seconde ! C'est tout bonnement impossible !"

"-Si tu le dis." Mata se mit alors à saigner du nez juste avant de s'évanouir sur le trottoir. Le jeune inconnu avait disparu et Eloïse accourut en trombe lorsqu'elle vit Mata allongé par terre, un filet de sang au visage.

"-Mataaaaaaaaaaaa !! Que t'arrives-t-il ?! Je vais tout de suite appeler une ambulance !!" Eloïse était en pleurs en appelant les secours.

"-Je t'ai déjà... dit de... ne pas crier... Elo... ïse..." Peina-t-il à dire.

"-Ne parle pas, les secours vont arriver !" Cria-t-elle inconsciemment totalement en panique.

"-Je vais... bien... j'ai juste... un peu... forcé... Un peu de... repos et ça... ira mieux... tu verras..."

Juste après avoir dit ces mots, Mata s'évanouit pour de bon dans les bras d'Eloïse en pleurs.
Maryry
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Re: Concours : Votre manga... Jeu 8 Sep 2011 - 23:00

Mercredi, j'arrive trop tard... xD, dommage, ce sera pour la prochaine fois X\'D
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Ven 9 Sep 2011 - 16:59

Non ^^
J'ai oublié de préciser que ça avait été rallongé (sous demandes de plusieurs membre) jusqu'au mois prochaine !
Tu peux donc participer ^^
Maryry
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Re: Concours : Votre manga... Ven 9 Sep 2011 - 17:31

J'aurais pas le temps U_U.
En plus, j'espère finir la fiche manga sur TsubasaAnime avant la fin Septembre.
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Ven 9 Sep 2011 - 17:46

Pas de soucis !
Je fais un concours tout les ans de toute manière ^^
Naru
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Troisième oeuvre du concours ! Dim 25 Sep 2011 - 13:53

Titre: Que sa volonté soit faite!
Genre: Shonen
Synopsis: Dans le monde de Oniryu, vivait un Dragon Légendaire nommé Shinigami par les Hommes. Cette être méprise la race humaine. Plusieurs fois depuis la naissance des Hommes, ce Dragon détruisait les villes. Il ne redoute qu'une seule personne dans ce monde. Elle est appelée « Reine » mais peu de personne connaissent son existence. C'est grâce à elle que les Hommes peuvent encore vivre. Seulement, étant humaine et mortelle elle doit sacrifier son propre bonheur et consacrer sa vie même à la survie de l'humanité. Lors de la dernière attaque de Shinigami, il y a 6 ans de cela, beaucoup d'Hommes se sont rassemblés et l'ont combattu...en vain. Il n'y eût aucun survivant mais grâce à la diversion créée par toutes ses attaques, la Reine put affaiblir le Dragon mais ne put le tuer. Celui-ci se retira et repartit dans les abysses de la planète pour se remettre de ses blessures. La Reine affaiblit elle aussi par ce combat, dût se résoudre à laisser sa place. Ce n'est que 6 ans plus tard qu'elle trouva l'élue...

Présentations des personnages principaux:
Umi Ashura: 16 ans, 1m70, 45Kg, cheveux long bleu saphir, yeux noisette et une poitrine légèrement plus développer que la moyenne.
Fille unique et seule héritière de la famille Ashura qui fut décimer lors de la dernière guerre alors qu'elle n'avait que 10 ans.

Lucius-Sebastian Ryuzaki:
20 ans, 1m75, 60Kg, cheveux noir mi-long replier vers l'arrière avec une mèche légèrement épaisse devant l'œil droit.
Quand Umi eût ses 7 ans, ses parents lui offrir comme cadeau Lucius qui fut prit en charge par le précédent majordome décédé lui aussi durant la guerre. Il apprit tout de celui-ci et depuis ce jour s'occupe d'Umi.

Yûko Ichihara:
28 ans, 1m80, 50Kg, Peau blanche presque pâle, cheveux très long lisse, raide et noir, yeux mauve.
Seul Lucius la connait vraiment. Quand quelqu'un prononce son nom, ça peut évoquer quelque chose, mais jamais rien de concret. De toutes façon, vous verrez bien comment elle est...un peu plus tard!^^


Chapitre 1:

-Princesse? Il est l'heure de se lever.
-Hum...laisse moi5 minutes encore s'il te plait.
-Vous savez bien que je n'en ai pas le droit.
-D'accord, puisque c'est comme ça. Moi, Umi Ashura t'ordonne à toi, Lucius-Sebastian Ryuzaki, mon fidèle et loyal serviteur, de me laisser dormir encore 5 minutes!
-Votre « serviteur »? Est-ce ainsi que vous me voyez? Pourtant un majordome et un serviteur sont deux choses bien différentes.
-On s'en fou, je veux dormir!
-Puisque c'est comme ça que vous le prenez, je vais agir.
Lucius l'attrapa et la porta jusque la salle à manger. Umi se rendormit tout de même dans ses bras, la tête tombant en arrière. Une fois arriver dans la pièce, il la posa sur une chaise et lui murmura quelque chose à l'oreille. Celle-ci se redressa immédiatement après et commença à manger, le regard vide.
-Dites-moi princesse, vous êtes vraiment sensible à ce genre de parole.
-Qui ne réagirai pas à cela. Et j'aimerai que tu ne le redise plus jamais. Sinon...
-Je suis toutes ouïe.
-RAAAH C'est pas juste!
Elle se leva tout en prenant un croissant puis se dirigea vers la salle de bain. Elle eût le temps de le finir avant d'y arriver, la demeure reste la plus grande de la ville qui porte le même nom que le nom de famille de la jeune fille, Ashura. Elle fut bâtit quelques siècles plus tôt sur ordre de la famille de noble.
Umi alla prendre sa douche laissant ses affaire tel qu'elle sur le sol de la salle de bain.
-Bien entendu, elle n'a pas prit son uniforme.
Lucius prit l'uniforme de la jeune fille puis lui emmena. Il entra dans la salle de bain puis Umi prit la parole.
-Tu te sens obliger de me déranger quand je prend une douche?
-Seriez-vous sortie nue de la salle de bain et aller dans votre chambre pour mettre votre uniforme?
Elle soupira brièvement tendit que Lucius repartait après avoir déposer l'uniforme. Celui-ci alla préparé le sac de la jeune fille qui prit son temps pour prendre sa douche. Une vingtaine de minutes plus tard, elle fut finit de se préparé puis se dirigea vers la sortie où se trouvait Lucius.
-Princesse.
-Merci, Lucius.
-Vous ne comptez pas y aller seule?!
-Il fallait que tu le demande. Bon, d'accord, mais c'est la dernière fois que tu m'accompagne.
-Je ne fais ça que pour votre bien.
-Menteur.
-En plein cœur. Dit-il avec le sourire.
Ils commencèrent à avancer tendit que la conversation continuait.
-Un vrai pot de colle.
-Vos propos me blessent. Dit-il avec un faux airs de chien battu.
-Menteur.
-Je ne peux définitivement rien vous cacher.
-Tu m'épate. Tu sais que tu ne peux pas me mentir, mais tu essaye quand même.
-J'essaye d'égayer vos journée.
Elle laissa transparaitre un petit rire moqueur qui était très facilement perceptible.
-Vous voyez, j'ai réussi!
Lucius porta donc le sac jusqu'à leur arriver a l'école. Une école de fille en uniforme. Mini jupe bleue, haut bleu turquoise et un foulard blanc avec le sigle de l'école en rouge.
-Princesse. Dit Lucius en tendant le sac.
-Merci, loyal majordome.
-C'est avec une grande joie que je vous rend service, princesse.
Elle se dirigea vers l'entré tout en faisant un signe de la main à Lucius tendit que la cloche sonnait. Elle rejoint un groupe d'amie pour aller en cours en même temps.
Elles arrivèrent en cours en même temps que leur professeur.
[HS]
Maintenant, cours particulier pour vous, lecteur qui ne connaissez rien de ce monde.
Physiquement, leur monde ressemble au notre mais il n'y a qu'un seul continent qui représente 60% de la planète encore jeune. Le reste, c'est de l'eau!^^
Ensuite, sur ce continent vivent des Hommes qui doivent se mettre à l'abri des monstre. Il à alors développer la magietechnologie permettant de produire une barrière reflétant la puissance magique concentré à l'intérieur. Exemple: C'est comme quand le vent souffle sur un drapeau, s'il le vent est faible, le drapeau ne peut pas être tendu alors qu'au contraire, si le vent est fort, alors il s'étendra mais ne pourra s'étirer à l'infini. Là, c'est exactement la même chose. Et ce qui fait, dans ce monde, la différence entre une ville et un village, c'est que la puissance magique développer dans la ville est inconsciente et le plus souvent tiré de famille noble alors que dans les village, cette puissance magique est artificiel et créée par les « prières » des gens normaux mais qui fais que la barrière est moins grande mais tout aussi efficace.
Voila, c'est ce qu'il y avait de plus compliquer à expliquer dans ce monde. Désolé, mais c'était un point important pour la suite. Maintenant, continuons.
[reprise]

Les cours se sont terminer assez vite pour la jeune fille au cheveux saphir. Mais il en était autrement pour le majordome. Il devait préparé l'anniversaire de la jeune fille mais aussi organiser une fête. Bien entendu, le petit personnel de la maison s'y mettait aussi avec autant de vigueur. Il revenait de la pâtisserie quand il entendu une voix féminine.
-Lucius-Sebastian Ryuzaki.
-Yûko Ichihara. Reprit le jeune homme.
-Tu n'aurai pas quelque chose à me dire? Dit-elle avec le plus de sérieux possible.
-C'est demain, n'est-ce pas?
-Oh félicitation!!
La femme changea totalement de comportement. Elle était devenu souriante et applaudissait Lucius.
-Décidément, tu ne changera pas. Fit-il tout en soupirant.
-Comment as-tu deviné que c'était demain?
-Tu ne sort jamais de chez toi!
-Oh, c'est pas gentil ça. Et puis, si je sort de temps en temps.
-Pour aller tuer quelques esprit qui pourrait nuire à Umi?! De nuit en plus!
-Que veux-tu, je préfère la fraicheur de la nuit. Et, tu le sais comme moi, rien n'est dû au hasard, tout est inéluctable. Comme le fait qu'Umi soit l'élue.
-Oui, je le sais, et c'est à cause de toi, vipère!
-Roh, pourquoi tu le prend comme ça?
-Parce que j'ai vécu un enfer à cause de toi!
-Connaitre l'avenir à un prix. Et celui-ci coûte bien chère. Je t'ai redemander à 3 fois si tu était sûr.
-Bon, c'est vrai, c'est toi qui m'a appris la magie, qui m'a élevé et loger. MAIS, tout ça a eût un prix. J'ai dû être ton serviteur et t'obéir au doigt et à l'œil. Et enfin, ce jour arriva.
-Je me souvient comment tu t'es énerver! Hahaha, quel nostalgie.
-Tss, c'est pour ça que j'ai perdu la moitié de mon espérance de vie!
-Juste pour savoir quand est-ce que je te laisserai te prendre en charge seul. Tu l'as vue, mais tu as aussi vue Umi ainsi que--
-YÛKOOOO!!!
-Ah, Ui et Haru! Oh, vous m'avez apporté du saké!
-Attends, je sais que ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu, mais vous n'avez pas changer d'un pouce!
-Tu as vraiment oublier? Je t'avais expliquer pourtant.
-Oui, mais à l'époque, le moindre mot que tu prononçais m'énervais donc je n'ai pas retenue tous ce que tu m'as dit.
-C'est moi qui les ai créées. Ses deux jeunes filles à la vie quasi éternel! N'est-ce pas magnifique?!
-Peut-être, mais en attendant, elles ne grandissent pas d'un pouce. Elles ressemblent à deux collégiennes entrant en 4ème!
-Bon, je te laisse, j'ai une bouteille de saké qui m'attend. Dit Yûko tout en entrant dans la maison.
-C'est pas ici chez toi! Rétorqua Lucius.
Elle s'installa malgré tout sur le sofa accompagner des deux jumelles, Ui aux cheveux rouge et Haru aux cheveux turquoise.
Malgré, ses impolitesses, Lucius lui apporta un verre puis se remit à faire les préparatif.

Il était 19h et Umi n'était toujours pas rentrée. Le personnel s'inquiétait mais Lucius n'avait pas du tout l'air inquiet.
-Calmez vous je vous pris. Je vais aller la chercher, veuillez patienté et vous préparer je vous pris.
Tous se posaient des questions mais s'exécutaient tout de même. Lucius s'en alla vers une colline ou seul un arbre plus vieux encore que la ville surplombait l'horizon.
Lucius arriva au bout d'une dizaine de minute. Il vit Umi assise au pied de l'arbre regardant le soleil se coucher. Par la bonté de Gaïa, un merveilleux coucher était visible uniquement de cette place. Le soleil descendait petit à petit entre deux montagne. Lorsqu'on regardait la plaine, on voyait clairement la couleur du sol aussi orangé que celle du soleil.
Lucius s'approcha doucement de la jeune fille qui prit la parole.
-Dis moi Lucius...
-Je vous écoute?
-Depuis ce matin, j'ai la sensation que quelque chose va changer dans ma vie. Quelque chose de très important. Une chose irréversible.
-Vous vous plaisez bien ici, n'est-ce pas?
-C'est une ville chaleureuse où les gens aides les autres. Il n'y a pas un seul SDF. Les plus riche aides les autres sans le moindre regret. Depuis que je suis toute petite, je n'ai jamais rien vu que de la gentillesse chez les gens de cette ville. J'ai toujours penser que je vivrai toute ma vie ici. C'est mon...non, notre paradis à nous. J'aime cette ville, les gens, mes camarades, mes profs, le personnel de la maison, le boulanger d'à côté, les enfants de la ville et surtout...
-Je sais. Il en va de même pour moi. Je ressens la même chose que vous. Dit-il tout en s'asseyant aux côtés d'Umi.
-Pourrais-tu me répondre à cette question alors?
-Quelle est-elle?
-Sais-tu quelque chose à propos de ce qui arrivera?
-Oui.
-Je vois. Me le diras-tu?
-Je n'en ai pas le droit ni la possibilité.
-Je comprend.
-Il est temps de rentrer, Princesse.
-Reste encore un peu avec moi, s'il te plait.
Elle posa sa tête sur l'épaule de Lucius puis celui-ci passa le bras sur l'épaule de celle-ci.
-Très bien.

Ils rentrèrent aux alentour de 19h30 quand tout à coup...
-JOYEUX ANNIVERSAIRE!!!
-Joyeux anniversaire princesse.
L'air légèrement déprimé disparut pour laisser place à un air de surprise. Elle était comme choquée. Pas de fêter son anniversaire un jour pareil mais plutôt de voir autant de monde. Il y avait à peu près une vingtaine de personne. Elle sourit puis pris la parole.
-Merci à tous d'être venu. Merci aussi d'avoir été là pour m'aider quand j'en ai eu besoin. Merci d'être ce que vous êtes! Merci!
Au fond, on pouvait apercevoir une femme de ménage pleurer toucher par ces paroles mais aussi heureuse de revoir Umi en bonne santé.
Umi se dirigea vers elle puis lui dit:
-C'est un jour de fêtes, ne pleurez donc pas. Je suis là, tout va bien. Je vous le promet.
La femme essuya les larmes le plus vite possible puis s'inclina et se hâta à la cuisine.
Quelques instants plus tard, Ui et Haru sautèrent au cou de la jeune noble.
-Umi! Firent les deux jumelles.
-Je ne veux pas vous offenser, mais qui êtes vous?
-Ce sont Ui, à ta gauche, et Haru, à ta droite.
-Et vous êtes?
-Yûko Ichihara. Enchanté.
-Il en va de même pour moi.
-Bien, je vois que vous avez déjà fait connaissance. Dit Lucius tout en arrivant. C'est moi qui l'ai inviter. En fait...
Il fut couper aussitôt par un des inviter.
-Dame Ashura, je vous présente mes plus humbles respects.
-Je vous remercie monsieur. Mais je vous en pris, appeler moi Umi. Je n'aime pas être traité comme une personne supérieur à une autre. Je reste humaine, comme vous et comme tout le monde ici.
-Très bien. Qu'il en soit ainsi.
-Je vous souhaite de bien vous amusez lors de cette fêtes. Reprit la jeune fille.
-Merci beaucoup.
Il repartit comme ile était venu tendit que Lucius reprit la parole.
-Bon, je viens d'y penser, je n'ai pas besoin de vous expliquer quoi que ce soit.
-Ah bon?
-Si vous voulez bien me suivre.
Lucius le demanda à Yûko, Ui, Haru et Umi. Il les mena sur une estrade, dans le hall où tout le monde était regrouper.
-Excusez moi, cher inviter.
Le bruit se stoppa petit à petit. Puis, Lucius reprit la parole.
-Comme vous le savez tous, Umi Ashura, ici présente, va entamé un périple.
-Ils sont tous au courant?
-Oui. Je les ais prévenu au moment de les inviter. Reprenons. Aujourd'hui est la dernière journée d'Umi ici parmi vous. Je suppose que vous vous demander qui prendra donc le relai pour la barrière?! Eh bien ce sont ses deux jeunes filles. Elle sont jumelles et se nommes...
-Ui!
-Haru!
-Ne vous fiez pas à leur apparence. Elle ont le potentiel nécessaire pour maintenir la barrière toute leur longue, très longue vie.
Un petit brouhaha s'installait. Le doute avait trouver aussi sa place parmi les inviter.
-S'il vous plait, ne vous inquiétez pas. Je vous le garantie moi même. Je le jure sur les ancêtre qui ont fondé cette ville qu'elle ne tombera pas durant les 300 prochaines années. Bien, il est temps de passer au gâteau que voici!
Le cuisinier amena le gâteau et le découvrit en plein milieux du hall. Il faisait 50cm de haut pour 1m de large. Il y avait une fraise au sommet et était vraiment bien présenter.

Les invités ont grandement apprécier le gâteau, la fête mais ont eût du mal à ce faire à l'idée qu'Umi s'en allait. Avant leur départ, certains d'entre eux lui ont offert quelques cadeaux de voyage. De quoi se défendre en cas d'attaque. Bien sûr, elle ne partira pas seule, mais avoir un moyen de self-défense, c'est tout aussi bien. Le forgeron lui offrit une Mousquetaire de qualité. Celle-ci a été forgé dans de l'argent pur. La lame est fine et mesure 90cm. La pointe et d'une finition magnifique et de forme triangulaire. La garde est en demi-sphère avec des motif de dragon incrusté d'une épaisseur de 19mm. Umi l'essaya et n'y trouva rien à redire.
La couturière lui offrit une robe noir mais très résistante. Le tissu utiliser est un mélange de fibre de carbone et de laine. Il est très agréable à porter. Elle descend jusqu'aux chevilles.
Il y eût d'autre cadeau moins important mais qui touchèrent la jeune noble.

Le soleil était coucher depuis un long moment maintenant. Lucius finit de tout ranger avec l'aide des femmes de ménage et du cuisinier. Umi se prépara à aller dormir pour la dernière fois dans son lit bien confortable. Lucius vînt l'accompagner jusque son lit.
-Ce sera tout, princesse?
-Non. Reste avec moi jusqu'à ce que je m'endorme, si ce n'est pas trop te demander.
-Bien sûr que non, je le ferait avec grand plaisir.
-Tu es la seule personne que je n'ai pas remercier durant le discours. Donc je te le dis maintenant, merci infiniment pour tout ce que tu as fais pour moi et tout ce que tu fera à l'avenir.
-Nul besoin de me remercier, je le fais non pas parce que je le doit, mais parce que je le veux et parce que j'aime ça.
-Merci.
Le silence s'installait tendit que Morphée s'emparait de l'âme de la jeune demoiselle.

Très tôt le matin, Lucius prépara le petit déjeuner de la jeune fille, ayant ordonner aux femmes de chambres et au cuisinier de prendre congé. Mais il prépara aussi les provisions, quelques vêtements et d'autres objets utiles pour campé ou préparé des repas.
Umi se leva tôt par rapport aux prévisions de Lucius. Il l'accueilli comme il se dût. Et tout en s'inclinant, il dit:
-Bien le bonjour princesse. Comment allez-vous?
-Relève toi je te pris. Je vais bien, merci.
-Voila une table qui devrait vous plaire.
-Je n'en doute pas une seule seconde.
-Lucius, tu as déjà manger?
-Eh bien...c'est à dire que...non.
-Alors installe toi et mange.
-Très bien.
Il mangèrent à leur faim...c'est à dire que Umi mangea peu mais Lucius ne laissa rien de comestible sur la table.
-Merci pour le repas. Dit Umi avec un petit sourire.
Lucius se leva puis commença à débarrasser. Umi en fit tout autant. Lucius la regarda quelques instants, sourit à son tour puis reprit son travail. Celle-ci l'aperçut brièvement puis pris la parole.
-C'est si étrange que ça de me voir t'aider?
-Non, pas du tout. C'est juste que c'est très rare, et c'est un signe de bonne humeur chez vous.
-Effectivement, je suis de plutôt bonne humeur. Juste triste de devoir partir mais c'est supportable.
Lucius ne dit rien pour éviter de la rendre plus triste.
Ils finirent de débarrasser puis Umi alla prendre une douche. Comme tout les jours, elle ne prit pas ses vêtements. Et comme toujours, Lucius les lui apporta. En fait, depuis tout ce temps, Lucius connaissait sa taille, son poids, ses mensurations...vraiment tout...enfin, presque.
Il lui apporta la robe que lui a fait la couturière avec ce qui va bien. Il repartit préparé un cheval mais vit à la place un Loup. Il se mit tout de suite en garde.
-Un Loup? Dans la barrière?
-Un Loup dites-vous?
-En plus il parle?
-Stop, ne m'insultez point. Je ne suis pas votre ennemie, ni un loup.
Lucius se calma un peu mais resta tout de même sur ses gardes.
-Bon, je m'explique. Je suis d'une race en voie de disparition, si je ne suis pas déjà le dernier. Je suis un Wolfang.
-Et ta taille précise? De mon point de vue, tu ferait bien 2m de haut et 3m de long.
-Soit c'est la peur qui fausse votre façon de percevoir les différente taille, c'est vous êtes stupide. Je ne mesure que 1m65 de haut et 2m85 de long.
-Ah, autre chose, pourquoi tu es capable de passer la barrière?
-Je pense que c'est parce que j'étais tout petit et que mon esprit n'était pas encore assez imposant.
-Dernière question. Reprit Lucius tout en se mettant en position de combat. Où est passer mon cheval?
-Il s'est enfuit.
-En étant attaché?
-Il était vraiment attacher?
-Oui!
-Vous êtes sûr?
-Eh bien, oui...je crois.
-Certain?
-Heu....
-OH, mais c'est le petit Lucius! Fit tout à coup Yûko en arrivant. Ne t'inquiète pas, Kamina est avec moi.
-Kamina? Le Wolfang?
-Oui, c'est bien comme ça que Yûko m'a appeler quand elle m'a trouver.
-Mais je ne t'ai jamais vu auparavant.
-C'est normal. Je l'ai pris sous mon aile quand il était encore qu'un bébé. Son esprit n'était pas encore assez développer pour être rejeter par la barrière. Tout comme les chats ou les rats. Mais maintenant, s'il sort, il ne pourra sans doute plus rentrer. Donc je lui avais interdit de sortir jusqu'à ce jour.
-Ce qui est plutôt normal. Bon, c'est impolie de ne pas se présenter alors que je connais son prénom. Je suis Lucius-Sebastian Ryuzaki.
-Enchanté.
-Bien bien. Maintenant, Kamina, tu va pouvoir prendre les bagages.
-Attend Yûko. Un truc encore. Il peut parler!
-Oui. Les Wolfangs sont dotés d'un cerveau dit plus performant que celui des humain. Et lui, ayant vécu avec nous, humain, il a appris le langage.
-Je vois.
-Bon, va chercher la demoiselle, il est l'heure de partir.
-Très bien. Encore une chose, on pourra passer voir Ui et Haru avant de partir?
-Non, pas le temps.
-Entendu.
Il se retourna et alla chercher la jeune fille. Il arriva à la salle de bain mais n'y trouva personne. Il chercha aussi dans le salon, la chambre mais rien. C'est alors qu'il pensa à un endroit où elle pourrait penser en paix, à l'air libre et pouvoir avoir une vue sur toute la ville.
Il monta sur le toit par les escalier y menant. Il la trouva accouder sur la rambarde regardant au loin, la ville.
-Princesse, il est l'heure.
-Très bien.
Après quelques secondes elle reprit la parole.
-Le temps s'écoule pour tout le monde. Avec le temps, les gens, les animaux, les végétaux, le monde changent. C'est la dur réalité. Seulement, j'ai peur. Peur que cette ville change jusqu'au jour où nous reviendrons...si un jour nous revenions.
Lucius ne dit mot. Elle se retourna puis s'approcha de Lucius pour l'enlacer.
-Tu restera avec moi, n'est-ce pas?
-Quoi qu'il arrive, je serais là.
Il se retira de l'étreinte tout doucement tout en lui tenant les épaules puis ajouta:
-Même si physiquement je ne suis pas à vos côtés, je serais toujours dans votre cœur, présent et à vous soutenir.
-Merci.
-Allons-y.
Ils descendirent et rejoignirent Yûko qui avait déjà placer les bagages sur Kamina.
-N'ayez pas peur princesse, il n'est pas sauvage.
-Bien le bonjour, demoiselle Ashura. Je m'appelle Kamina.
-Vous semblez me connaitre. Je suis tout aussi enchanté. Vous m'excuserez mais je n'ai pas pour habitude de parler avec un Loup.
-Ce n'est pas un loup. Je vous expliquerai ça sur la route. Cela nous fera un sujet de conversation.
-Umi, il y a assez de place pour nous deux sur Kamina. Tu monte ou pas?
-Ce sera avec plaisir Yûko.
Kamina les laissa monter sans présenter aucune résistante ni même broncher.
-Lucius, tu pourra tenir la marche?
-Bien entendu! Je ne suis pas votre majordome pour rien.
-Ainsi soit-il! Kamina, en route! Répliqua Yûko.
Il descendirent en direction de la ville, là ou se situe la seul entré. Arriver sur la grande place, il furent bombarder de fleurs, de pétales d'applaudissement et d'encouragement. Umi en eût la larme à l'œil. Parmi la foule, elle aperçut ses camarades de classe. Ils regardaient tous Yûko assez étrangement mais personnes n'y prêta vraiment intention. Lucius était aussi très apprécier des villageois. Il état d'une grande aide et avait un grand sens de la justice.
La place fut dépasser, il arrivèrent à la porte qui s'ouvrit devant eux. Maintenant, ils entrent en territoire inconnue.
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Quatrième oeuvre du concours Mar 27 Sep 2011 - 16:17

Titre : Esprits
Genre : Shonen
Synopsis : Que faire quand une fillette sortie de nulle part débarque chez vous ? L’accepteriez-vous comme votre propre enfant ? Non, bien sûr que non ! Une petite fille ne sort pas de nulle part….En temps normal ! Et si c’était un monstre ? Un extraterrestre ? Ça n’existe pas ! Tu en es sûr ?

Chapitre 1

Il faisait nuit noire dans la chambre quand le petit garçon entendit un bruit. Il se leva et sortit discrètement de sa chambre pour ne pas que ses parents s’en aperçoivent. Doucement, il ouvrit la porte de leur maison de vacances qui était en bordure de mer et alla dehors. Il faisait frais et la brise soufflait légèrement cette nuit. Le petit garçon marcha pieds nus dans le sable, celui-ci n’était pas chaud comme l’après-midi, il était doux et faisait comme un duvet. Il longea la plage sans bruit, ses pas s’effaçaient dans le sable. Quand ses pieds touchèrent l’eau glacée, pendant un instant il resta là les pieds dans l’eau. Puis, au loin, il vit une forme se mouvoir dans l’eau. Elle avançait à grands pas vers le bord de la mer. A présent, elle était si près que le petit garçon aurait pu en apercevoir ses contours le jour. La chose se posa sur la berge à quelques mètres du garçonnet.
Il courut pour aller voir et se pétrifia devant le spectacle. Il s’agenouilla pour mieux voir dans la pénombre et constata qu’il avait bien vu…Une fillette était là, à moitié dans l’eau à moitié sur le sable. Ses longs cheveux châtains flottaient autour d’elle, sa robe qui avait du être blanche était tachée de sang mais elle ne semblait pas blessée, juste endormie. Il la mit en position assise, puis la porta sur son dos. Il se releva et marcha. Bien qu’elle ne fût pas très lourde, il était petit et à un moment il crut qu’il allait tomber. Au dernier moment il se rattrapa, il fut soulagé. Il regarda par-dessus son épaule pour constater que la fillette dormait toujours, il sentait son souffle chaud près de son oreille. Il continua son « ascension » vers la maisonnée endormie, il peina un peu quand il fallut ouvrir la porte sans bruit mais finit par réussir. En essayant de faire le moins de bruit possible en marchant sur le parquet, il atteignit enfin sa chambre. Heureusement pour lui, il avait laissé la porte entrouverte. Il entra sans peine et referma soigneusement la porte. Il coucha la fillette sur son lit et s’assis par terre à côté d’elle.
Il se posait énormément de questions sur elle … « Comment s’appelait-elle ? D’où venait-elle ? Que faisait-elle ici ? »

Se posant ses questions, il sombra dans le sommeil…Quand il se réveilla, la chambre était baignée d’une lumière douce. A peine réveillé, le petit garçon scrutait la chambre. Quand il vit la fillette sur son lit il fut d’abord surpris mais se souvient de la veille et poussa un bref soupir de soulagement. Il esquissa un sourire, et, se demanda soudain comment allait-il faire pour que ses parents ne découvrent rien. Ruminant ses pensées, sa mère ouvrit brusquement la porte. Le garçonnet regarda la porte s’ouvrir et se mordit la lèvre inférieure. Sa mère le vit et lui souris. Le petit garçon recula d’un pas, regardant sa mère avec peur.
- Que se passe-t-il mon chéri ? Demanda sa mère.
Il ne répondit pas à sa mère.
-Tu es malade ? S’inquiétas-t-elle.
Il secoua la tête mais sa mère s’approcha de lui et mit sa main sur son front.
-Tu n’as rien alors que se passe-t-il ? Insistais sa mère.
Le petit garçon risqua un coup d’œil vers la fillette. Attentive, sa mère la vit immédiatement. Elle s’approcha du lit de son fils et ne put retenir un cri en voyant la fillette. Elle s’affola, ne sachant plus quoi faire, regardant son fils puis la fillette.
-Q-Qui est-ce … ? Réussis-t-elle enfin à articuler.
Gêné, le petit garçon détourna la tête et regardât par terre.
-M-Maman, commença-t-il, je peux tout expliquer ! J-Je voulais pas ! H-hier soir, je n’arrivais pas à dormir ! C’était très tard, il déglutit, j’ai sentis que je devais aller dehors à la plage ! A-Alors….Je suis sorti puis au bord de l’eau il y avait cette petite fille ! Mais ! Je te jure que….
Sa mère ne le laissa pas finir sa phrase, elle prit son fils dans ses bras et lui caressa les cheveux. Sans doute, que beaucoup de parents auraient disputés leur enfant pour maintes raisons mais sa mère à lui était fière. Lui, il avait un peu peur que sa mère le dispute, il tremblait légèrement.
-Ne t’inquiète pas ! Tout va bien, elle sourit, tu as très bien fait !
Le petit garçon semblait surpris, il fit un immense sourire à sa mère et se jeta dans ses bras.
-Tu sais ! Je pouvais pas la laisser seul, dit le petit garçon faisant son homme, je l’ai portée sur mon dos tout seul ! Sans personne je l’ai ramenée ici !
Sa mère lui souris tendrement et s’agenouilla auprès de la fillette.
-Maman ! Tu crois qu’elle va bien ? Elle n’a rien hein ?!
-Non ! Ne t’en fais pas ! Elle est juste très sale, surveille la bien mon chéri ! Maman va voir papa pour lui dire comme tu es fort !
-Je veux lui dire moi-même !
-Non, tu dois la surveiller ! On pourrait la voler tu sais ! Plaisanta sa mère.
Le petit garçon s’affola et promis de veiller sur elle. Sa mère partit à pas pressé vers son mari.
-« Elle » est là, la jeune maman esquissa un petit sourire, c’est « elle » qu’ « ils » ont envoyé !
Ce qu’elle disait n’avait pas grand sens mais, pour son mari, ce qu’elle disait était censée. Il comprit tout de suite.
-Quand même, reprit la femme, elle est bien jeune !
-Etait-ce leur choix ou cela a t’il était imposé … ?
La femme ne répondit pas. Elle ne savait que trop bien que le choix avait dû être imposé. Mais pourquoi ? C’est avec ses pensées là qu’elle partit préparer le petit-déjeuner. Toute la journée se déroula sans encombre. Néanmoins, la fillette ne se réveillait toujours pas. Ce ne fut qu’en fin de soirée, que, le garçon détecta une réaction chez la fillette….Seule dans la chambre, les rideaux fermés, la fillette ouvrit les yeux pour la première fois depuis la veille. Elle bailla, se leva du lit toujours à moitié endormie et sortit de la chambre. Elle fit le tour de la maison, flânant, la tête en l’air. Elle passa ainsi dans tout le premier étage de la maison avant de faire un roulé-boulé jusqu’en bas des escaliers tombant ainsi nez à nez avec le petit garçon qui ne put s’empêcher de marquer sa surprise.
-T-Tu es réveillée ?!
La fillette ne répondit pas, elle le regardait de haut en bas comme un marcien. Le petit garçon courut chercher sa mère, celle-ci arriva quelques minutes plus tard suivit de près par son fils. Elle dévisagea la fillette ne l’ayant pas bien vue dans le noir. Elle nota que ses yeux –de la même couleur que ses cheveux- étaient roses. Son regard était fort et droit, mais elle semblait inexpressive…La fillette passa son chemin et continua sa visite de la maison. La mère du petit garçon lui courut après, dans toute la maison avant de pouvoir la rattraper.
-Ne plus jamais sous-estimer un enfant, se dit-elle alors qu’elle rattrapait la petite fille.
La jeune maman se mit en face de la fillette et la regarda droit dans les yeux. La petite fille semblait indifférente –comme toujours-, elle défia du regard la jeune maman avant de mettre la main sur sa tête. Ne sachant pourquoi elle faisait cela, la jeune maman accourut auprès d’elle.
-Qu’es que tu as ? S’efforça-t-elle de demander.
La fillette ne répondit pas, elle imita les expressions de la jeune femme.
-Qu-Qu’es que tu as ? Répéta la fillette qui avait à présent l’air de s’amuser.
La jeune maman fut surprise, elle en resta béate. Voyant enfin un espoir de « dompter » une enfant si étrange, elle la prit dans ses bars et l’amena dans la cuisine. La petite fille se laissa faire docilement.
-Regarde, dit-elle, ça c’est de la nourriture, elle pointa du doigt une pomme, tu en veux ?
La fillette hocha vivement la tête, elle arracha la pomme des mains de la jeune maman et regarda la pomme sous tous les angles.
-Tu sais comment ça se mange ? La fillette secoua négativement la tête, Regarde ! La jeune maman prit une autre pomme et la croqua, tu vois ?
Emerveillée, la fillette fit de même, elle engloutit presque la pomme. La femme ne put s’empêcher de rire un peu avant de reprendre la fillette dans ses bras et de l’emmener à la salle de bain pour la débarbouiller. Quand elles ressortirent, la petite fille était propre de la tête au pied , vêtue d’une robe propre un chouia trop grande pour elle , elle souriait l’air bien plus vive et éveillée qu’il y a quelques temps.
-Tu voudrais un prénom ? Demande soudainement la maman.
-Prénom ? Répéta du mieux possible la fillette.
-Oui ! Rien qu’à toi ! C’est comme ça qu’on t’appellera ! Tu veux ?
La petite fille sourit et hocha la tête. La jeune maman réfléchit quelques instants puis semblas trouver « chaussure à son pied ».
-…Mitsuki ?
Naru
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Cinquième oeuvre du concours ! Mer 28 Sep 2011 - 18:51

Titre : Humanité
Genre : seinen
Synopsis :
L'humanité... qu'est-ce qui fait de nous un humain? Qu'est-ce qui fait que nous ne le sommes plus? Cette notion n'autorise pas la marginalité ou alors sa définition est si vague qu'elle convient à tous les cadres? Et si il y avait plusieurs "humanités"?

Première secousse : une paisible soirée d'automne.

Le vent soufflait doucement en une légère brise d'automne, emportant avec lui les odeurs des foins fraîchement coupés. Cette fin de septembre avait un agréable goût d'été qui traîne en longueur. Le soleil commençait à décliner, laissant peu à peu à la lune la tâche d'éclairer cette calme ville de campagne où le temps ne semblait pas avoir d'importance. C'est dans cette ambiance paisible qu'Eliane rentrait de quelques courses. Le temps s'y prêtant, elle était partie les faire à pied. Les écouteurs de son lecteur mp3 lui créaient une bulle faite de musiques et de chansons. Elle adorait ses moments calmes où elle avait l'impression de se ressourcer en énergie. Elle n'était pas associable, mais elle aimait bien la solitude. C'est surement pour cette raison qu'elle avait choisi de sortir à la supérette sans son mari. Le rythme routinier de sa vie lui convenait à merveille et pour rien au monde elle ne voulait y changer quoique que ce soit.

Un gros bruit fracassant troubla le calme presque sacré de la ville. Eliane éteignit son mp3 et enleva ses écouteurs. Une fumée de poussière s'élevait devant à quelques pâtés de maisons de là où elle se trouvait. Une grande inquiétude la prit : il semblait être très proche de sa maison, où son mari l'attendait en préparant le dîner. Quelques secondes auparavant, elle était encore dans ses pensées et n'avait donc pas vu ce qui avait pu provoquer ce vacarme. Mais là, maintenant, elle courait, son sac de courses à la main, son sac à main dans l'autre, vers sa maison. Et plus elle s'approchait, plus l'inquiétude grandissait. Elle craignait que son mari se soit en danger, voir pire! Elle s'imaginait les diverses raisons qui pouvaient être la cause de cet accident : un explosion de gaz, un camion qui aurait perdu le contrôle ou même pourquoi pas un attentat, la cause était cependant fort peu probable dans une petite ville comme celle-ci. Et lorsqu'elle arriva sur place, elle se figea sur place : tant d'émotions affluèrent en elle qu'elle ne pouvait plus bouger. Tout d'abord la douleur, la profonde peine de voir sa maison, ainsi que plusieurs alentours complètement détruites et avec donc la certitude que son mari n'était vivant. La peur et l'incompréhension totale de voir que ce qui avait provoqué cela était l’atterrissage d'une sorte de vaisseau. Eliane laissa tomber ses sacs et sentit qu'elle était à deux pas de défaillir.

C'est à ce moment-là qu'elle sentit en elle une sensation bizarre : comme si l'espace d'un instant un liquide froid avait parcouru ses veines, lui provocant quelques frissons. Sans être agréable, cette sensation n'était pourtant pas douloureuse. La jeune femme n'y prêtât pas attention, car devant elle se passait une chose des plus effrayante : des personnes descendirent du vaisseau. D'apparence humaine, ces gens portait des vêtements bizarres, ne ressemblant en rien à ceux de militaires ou de scientifiques et bien plus inquiétant, ils avaient à leurs mains des choses qu'Eliane identifia de suite comme des armes, même si c'était la première fois qu'elle les voyait.

En plus de la jeune femme, une foule de curieux s'était réunie. Certains avaient l'intelligence de repartir aussitôt en appelant les secours mais d'autres restèrent, peut être aussi figés par la peur qu'Eliane. Un bruit bref retentit, puis des cris eux aussi tout aussi secs. Un des spationautes avait tiré et plusieurs personnes étaient mortes sous le coup. Les gens commencèrent à fuir mais ils furent prit en chasse laissant les environs presque vide en à peine quelques secondes. Seule Eliane n'avait pas bougé, elle avait trop peur pour faire le moindre geste. Le premier attaquant la visa de son arme et tira. La jeune femme fermât les yeux et cria... mais rien. Aucune douleur, aucun choc, rien. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit son attaquant tirer une seconde fois et avant d'avoir pu faire le moindre geste, le tir se stoppa à quelques cm d'elle, s'étant écrasé contre une sorte de barrière quasi transparente qui séparait la jeune femme de son agresseur. Ce dernier couru vers elle, en dégainant une épée de sa ceinture. Il leva son arme, prêt à asséner un coup violent à sa victime lorsque qu'un katana apparut dans la main gauche de la jeune femme. Les gestes vinrent tous seuls en elle, elle para et riposta à son tour. Mais son adversaire n'était pas un débutant et se défendit sans trop de soucis. Un sourire aux lèvres, il fixa Eliane :
- J'en ai trouvé une, je suis vraiment chanceux!
- Mais... euh... vous pouvez parler?
- Ah ah ah! Tu crois que nous sommes des aliens ou quoi?!
Devant le regard hébété de la jeune femme il continua son explication qui se transforma vite en monologue.
- Tu n'as jamais entendu parler de disparitions bizarres, d'enlèvement par des aliens? Et bien c'est ce que nous sommes! Des humains choisis, non... élus! Ils nous transmis leurs connaissances et ont fait de nous des êtres supérieurs!! Maintenant nous allons reprendre cette planète qui nous revient de droit. Car vous n'êtes rien d'autres que de la vermine.
Il marque un temps d'arrêt.
- Mais toi n'es de la vermine, tu es d'une espèce à part. Tu es une proie!! Ah ah ah!
- Hein?! Quoi?! Je ne comprends rien! Vous êtes humains, vous avez de la famille ici, des amis, non?
- Vous n'êtes que de simples humains alors que nous sommes des élus. N'ose même pas nous comparer!
- Mais je suis comme les autres moi, en quoi suis-je différente pour vous alors?
- Tu es compatible avec... je ne vois même pas pourquoi je perds mon temps à t'expliquer. Je vais te tuer, c'est tout ce que tu as à savoir.
Son sourire devint sadique et il chargea de nouveau Eliane. Cette dernière se défendit à son tour. Aucun ne semblait avoir le dessus sur l'autre, ce combat allait être déterminé par l'endurance, celui qui faiblira le premier mourra. Laissant son instinct de survie prendre le dessus sur elle, Eliane combatit avec tout son coeur, tout son corps. Un kunai vint alors se loger dans la gorge de l'élu et la jeune femme profita de l'occasion pour le transpercer de son katana. Une fois qu'il fut à terre, elle se retourna et vit la fille d'une de ses voisines, un autre kunai à la main. La petite était en pleurs, pour elle aussi le monde venait de s'écrouler.
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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:19

Chapitre 2 : La paix est brisée

Izaki dormait. Il était bien et ne voulait pas se réveiller. Sauf que ce n'était pas simple avec quelqu'un qui le secouait en lui ordonnant de se lever tout en le gratifiant
de "grosse feignasse". Il était réveiller mais refusait d'ouvrir les yeux et de se lever.
Pourquoi est-ce qu'on l'embêtait alors qu'il dormait si bien ? Seulement, il entendait aussi la conversation à côté de lui avec Eyline, Meiyo et Kyoji :

"Mais arrête Meiyo, il est crevé à cause de notre combat, c'est pas la peine de le secouer comme ça...
-Mais... Mais non, je le connais cet abrutit, il fait ça par pure fainéantise !
-Bah, c'est pas grave, dit Eyline. réveille-le doucement, c'est pas la peine de le remuer comme ça.
-Non, ça suffit, s'énerva Meiyo. Il m'a assez fait le coup. Si le secouer ne suffit pas, je connais un autre moyen !
-Lequel ? demandèrent Kyoji et Eyline.
-Les baffes."

A ces mots, Izaki ouvrit les yeux et stoppa la main de sa petite soeur à temps pour s'éviter une claque magistrale.

"Non mais ça va, on se calme ! Si on peut plus dormir tranquillement !
-Aaaah tiens, mais c'est que tu feignais de dormir alors ! lui rétorqua Meiyo.
-Oui bon, j'étais crevé et... Tiens Kyoji, je ne me souviens pas t'avoir blessé au bras droit...
-Non ça c'est Meiyo quand elle m'a vu couvert de bandage et qu'elle m'a serré dans ses bras un peu trop fort...
-Kyoji, s'il-te-plait !
-Allons, c'est bon, pas de scène de ménage.
-De quoi tu parles ? demandèrent les deux concernés en tentant de paraître surpris.
-De rien, de rien. Pourquoi vous m'avez réveillé ?
-Le roi a convoqué tous les capitaines et leurs seconds, répondit Eyline.
-Il se passe quelque-chose de grave ?
-Aucune idée. Tu ferais mieux de t'habiller, je ne sais pas si ça fera bonne impression d'arriver en retard.
-Hein ? (Il souleva sa couverture.) Argh ! Ils étaient forcés de nous foutre à poil pour nous soigner ?
-Quoi ? dit Kyoji en soulevant sa propre couverture. C'est quoi ces dégénérés ?
(Eyline et Meiyo ne purent s'empêcher de laisser échapper un petit rire qui était néanmoins mignon.) Oh, ça va toutes les deux !
-Quand même, dit Eyline, vous avez un peu abusé en vous battant comme ça.
-Et encore, compléta Meiyo, t'es gentille.
-On peut changer de sujet ? demandèrent Izaki et Kyoji.
-bah allez-y, proposez-en un.
-Euh... Où sont nos vêtements ? demanda Izaki.
-A gauche du lit. Tu les avais pas vu ?
-Ah, d'accord... (Il commença à sortir du lit et à s'habiller.)
-Tu sais, grand frère, j'avais pas franchement envie de te voir nu.
-Où est le problème ? demanda Eyline. C'est ton frère, tu t'en fous.
-Et toi, pourquoi tu te sens pas gênée ?
-Aucune idée. (Elle vit Kyoji s'habiller lui aussi et tourna la tête.) Par contre, Kyoji, je sais pas pourquoi, mais ça me gêne.
-C'est pas que je voudrais vous déranger mais vous pourriez arrêter de parler de nos corps comme ça ? demanda Izaki. C'est désagréable.
-Et pas qu'un peu... ajouta Kyoji.
-Désolé, dirent-elles.
-(Ils finirent de s'habiller et Izaki regarda sa seconde.) Bon, on y va ?
-D'accord., répondit-elle en ouvrant la porte et en partant.
-A plus tard, vous deux.
-A plus tard."

Au moment où le jeune homme allait ouvrir la porte, il se la prit en pleine figure. Un jeune garçon déboula et remarqua ce qu'il avait fait.

"Oh... Pardon monsieur.
-C'est rien, c'est rien... répondit l'adolescent avec une main sur le visage. Ne m'appelle pas monsieur d'ailleurs... J'suis pas encore majeur... Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Je cherche Kyoji.
-C'est moi. répondit la personne concernée. Qu'est-ce qu'il y a ? Et quel est ton nom ?
-Je m'appelle Ikuya et je fais partie de votre division...
-S'il-te-plait, tutoie-moi...
-Euh... D'accord. On m'a dit de t'informer de ta montée en grade, tu es passé au niveau du second de ton capitaine !
-Oh non.
-Ça ne te fait pas plaisir ? demanda le garçon apparemment incrédule.
-Bah, pas spécialement. J'aime la tranquillité. Quand t'es capitaine ou second, t'as plein de paperasse ou de trucs de ce genre à t'occuper, t'es presque jamais libre entre ça et l'entraînement.
-Bienvenue au club ! lui lança Izaki.
-Oh, ça va toi ! Bref, merci de t'être déplacé Ikuya.
-De rien ! Euh... Bonne journée ! répondit-il en refermant la porte en fauchant un pieds d'Izaki au passage.
-Mais c'est pas vrai, dit-il en se tenant le pieds. Il le fait exprès !
-Ou alors t'as une incroyable malchance avec les portes.
-Ouais, aussi...
-Bon alors, dit une voix en ouvrant la porte dans la figure du martyre, tu arrives Izaki ?
-Aïe ! (Il vit que c'était Eyline.) C'est pas bientôt fini de me flanquer des coups de porte dans la figure comme ça ?
-Oh, pardon... Ça va ?
-Oh, oui, je me porte à merveille... grommela l'intéressé.
-Au fait, dit Meiyo, je me rappelle d'avoir eu l'impression que vos cheveux ont changés de couleur durant votre "entraînement". (Elle regarda Kyoji.) Les tiens étaient rouges... (Elle tourna la tête vers son frère.) ... et les tiens étaient bleus.
-Bah... déclara Izaki. Je me rappelle bien d'avoir vu les cheveux de Kyoji passer au rouge mais je crois qu'on a pas le temps de s'en inquiéter. On va se faire massacrer si
on arrive en retard à la réunion.
-Mince, c'est vrai ! hurla Meiyo et ouvrant la porte pour faucher le genoux de son frère. Oh, pardon ! Ne reste pas à côté de cette porte, aussi...
-Pour une fois, je vais suivre ton conseil... Laisse-moi sortir..."

Tout le monde sortit en trombe vers le château et Kyoji demanda aux filles :

"Qu'est-ce qui s'est passé durant notre combat ?
-Eh bien... Eyline est venue me chercher pour l'aider à vous arrêter car vous alliez vous entretuer si ça continuait mais quand nous sommes arrivées, vous aviez atteint
une telle puissance qu'il paraissait impossible de vous arrêter un ce stade. Tes cheveux avaient viré au rouge et ceux de mon frère au bleu. Votre quantité habituelle
de flux avait doublé, c'était inquiétant. Le pire était que vous n'aviez plus vos yeux normaux... Juste des grands ronds bleu et rouge.
-Hum... dit Izaki. J'avais l'impression... que ce n'était pas une nouvelle force qu'on a eu mais le contraire...
-Oui... continua Kyoji. Plutôt quelque chose d'ancien... Et puissant... Même pas notre propre puissance mais comme si...
-Comme si on avait emprunté la puissance de quelqu'un ou quelque chose d'autre...
-Vous allez bien tous les deux ? demanda Eyline. Sérieusement, vous faîtes limite peur là. On dirait que vous en transe alors que vous courrez...
-Ouais bon, ensuite ? demanda Izaki.
-Hein ? Ah, eh bien... Vous avez lancé un dernier assaut tous les deux et au final, Izaki a gagné. Sur le coup, j'ai cru qu'il t'avait transpercé la gorge !
-Comme si j'allais le tuer...
-T'en avais bien l'intention on dirait !
-Calme-toi, Meiyo. Je ne l'ai pas tué et il ne m'a pas tué, tout va bien.
-Mais j'ai remarqué quelque chose de très étrange aussi... rajouta Eyline.
-Quoi donc ? demanda Kyoji.
-Eh bien... C'était peut-être mon imagination mais pendant une simple seconde, lorsque vos yeux sont devenus étranges, exactement au même moment, on aurait dit qu'un oiseau doré était apparu en transparence avec toi et un loup argenté en transparence avec Izaki.
-Tiens, je n'ai pas vu ça ! déclara Meiyo. Tu as du mal voir.
-Je vois très bien, petite maligne.
-On dirait plutôt que t'as de la me... (Eyline s'arrêta et choppa la jeune fille par le col en la soulevant.) Oulah !
-Retire ça tout de suite ou je te jure que tu réveilleras pas avant demain matin.
-Eyline, calme-toi ! cria Izaki en la faisant lâcher sa petite soeur. Et toi, excuse-toi.
-Et puis quoi encore ? (Izaki lui jeta un regard noir.) Oui, bon, pardon.
-Allez, vite, on y va ! s'écria Kyoji. On a plus le temps !"

Les trois autres réagirent au quart de seconde et tous les quatre partirent à toute vitesse. La réunion allait commencer dans à peine une minute.
Izaki, Kyoji et Eyline déboulèrent dans la salle, essoufflés. Le roi toussota et ils partirent rejoindre leur place. Les 4 autres capitaines étaient là. Le primera avait de longs cheveux noirs avec les yeux de même couleurs et portait un katana à la ceinture.
Son visage était fin. Le Tercera était maigre et d'apparence assez faible.
D'apparence, bien sûr. Il portait lui aussi un katana mais plus fin que celui du primera.
Le Cuarta était une femme à l'air étrangement faible. Elle n'avait d'ailleurs qu'un simple arc pour se battre. Pour finir, le Quinta était une connaissance à Izaki. Il était
plutôt impulsif et manquait d'un qualité qui s'appelait la réflexion avant d'agir. Il avait été nommé car il manquait quelqu'un de suffisamment fort pour ce poste. Ses poings étaient sa seule et unique arme. Le roi pris la parole :

"Bien, le capitaine Itano étant arrivé, nous pouvons commencer. Je vous ai appelé car nous sommes en état de crise...
-Comment cela ?" demanda le Primera.

Le roi ne répondit pas tout de suite. Un silence glacial s'installa. Tout le monde attendait d'apprendre la raison pour laquelle ils étaient là. Dans les yeux de son souverain, Izaki vit une grande inquiétude. Le pire semblait à venir.

"On nous a déclaré la guerre."

Un sentiment de grand malaise parcourut toute la salle. Izaki eut une drôle de sensation dans son dos, comme si une goutte d'eau glaciale avait coulé tout le long de
sa colonne vertébrale. Toutes les têtes regardaient de part et d'autres jusqu'à finalement reposer leurs regards sur le roi. Il reprit :

"C'est une armée dite anonyme. Les soldats eux-même ne connaissent pas vraiment l'identité de leur dirigeant. Ils ne sont tous que d'anciens soldats tombés dans la
misère après la fin des guerres qui ont ravagé la partie occidentale du continent.
-Pourquoi auraient-ils accepté d'entrer dans une armée dont le général n'est même pas connu ? interrogea Izaki.
-Le salaire en cas de survie, mon garçon. Ces gens n'étaient plus que des gens pauvres, sans le moindre ryo, obligés de vivre dans la boue sans rien à manger. Or, tout à coup, une armée recrute quiconque sait tenir une arme et de plus paye une somme considérable à tous ceux qui survivront à la guerre et auront aidé à son bon
déroulement. Que demander de plus que de leur permettre de sortir de leur misère et en plus de pouvoir reprendre leur activité sanglante et pour certains grisante ? Ils
furent très nombreux à accepter et ce sont désormais soixante mille hommes qui marchent vers notre royaume. Ils sont en très grande partie faible et manquent
d'expérience malgré leur ancienne participation aux batailles mais restent néanmoins très supérieurs en nombre. Nous ne sommes qu'environs vingt mille sur toute la
surface de notre contrée, et tout le monde n'est pas un combattant. Le combat est très inégal. Je propose donc de fuir vers l'Ouest et de...
-Sauf votre respect sire, je pense que c'est une mauvaise idée. objecta Izaki. Aux abords du continent, à l'Ouest, se trouve la chaîne de montagne appelée Abstir. Peu
de personnes dans la population connaissent les lieux et sont habilités à passer plusieurs centaines de kilomètres de montagne. Le temps que nous préparions à
l'ascension, l'armée ennemie qui voyagera par les forêt nous rattrapera sans effort pour nous massacrer un à un. Ce serait conduire le peuple à une mort certaine.
-Il a raison, affirma le Cuarta. A moins que vous ne vouliez la mort de tout le monde, il faut trouver autre chose.
-Et que proposez-vous, capitaines de nos divisions ? demanda le roi.
-C'est assez simple, mon roi... affirma Izaki. Nous devons profiter de tout ce qui est à notre avantage et les affronter. Nous connaissons tout le royaume mieux que
quiconque, ses forêts, ses vallées, ses rivières... Nous pourrions décimer leurs troupes avec une bonne stratégie. D'autant que peu d'orientaux connaissent notre plus grand cour d'eau, le Blane, qui est incontournable et donc dont la traversée est indispensable. Il existe des possibilités gigantesques pour se débarrasser de l'ennemi.
N'oubliez pas que notre fonction principale est la protection du royaume. Qu'en pensez-vous, messieurs-dames ?"

Tous les capitaines semblaient en accord avec l'idée de protéger le royaume. Ils étaient puissants et capable de repousser l'ennemi. Il est plus simple de défendre sur
une territoire connu que d'assiéger ou de fuir et tous le savaient. La suite était à eux maintenant. Suite à cette rapide réunion, le roi décida de répondre favorablement à la déclaration de guerre. Les ennemis seraient là d'ici cinq jours, laps de temps suffisant pour se préparer. Le peuple entier serait prévenu d'ici une à deux heures et la
nomination du général le sera aussi. D'ici là, tous ceux qui étaient déjà prévenus pouvaient se reposer ou se préparer, ils avaient quartier libre. Izaki retourna chez lui.
Le jeune homme monta dans sa chambre, attrapa son épée et fut interloqué : elle n'était plus du tout pareille et paraissait bien plus puissante. Ce n'était pourtant pas
une nouvelle épée, la sensation était toujours la même. Il descendit et alla chercher son meilleur ami et sa soeur pour se rendre au camp d'entraînement.

"Toi aussi ? dit-il. Moi c'est mon arc ! Peut-être est-ce à cause de cette puissance étrange qui s'est révélée ?
-Je ne sais pas...
-Et maintenant ? Que vas-tu faire ?
-Je vais m'entraîner mais cette fois, ce sera vraiment de l'entraînement. La dernière fois nous avons été pris dans le feu de l'action et nous en avons trop fait. Je préfère
éviter de recommencer, d'autant plus que tu as grimpé en grade à cause de moi. Cette fois je vais faire un entraînement simple sur les attaques de zone utilisées avec mon flux électrique. A plus tard.
-D'accord, à plus tard."
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:20

Chapitre 3 : Le risque n'existe pas uniquement dans les batailles...

Izaki passa la première semaine à s'entraîner. Il ne faisait que de très courtes nuits et ne déjeunait pas. Meiyo commençait d'ailleurs à s'en inquiéter car Kyoji l'avait rejoint après la nomination du général en chef qui était le Cuarta, la seule femme capitaine. Beaucoup d'hommes s'entraînaient avec cette intensité, les femmes, à part
quelques-unes, ne s'entraînaient que entre les repas. Lorsque la nomination fut faîtes et que le jeune garçon eut rejoint son ami, il lui résuma les paroles du roi et ils commencèrent à s'entraîner ensemble, sans déraper cette fois. Un lançait de multiples attaques que l'autre devaient renvoyer ou parer, ils s'entraînaient également à parfaitement contrôler leur flux, à doser correctement. Il était impossible de faire un entraînement parfait en si peu de temps mais c'était mieux que rien de leur avis.

Les deux phénomènes s'entraînaient ensemble depuis maintenant cinq jours. On entendait sans cesse les coups de leurs combats, malgré la présence de ceux des autres à côté. Izaki tenta une attaque à l'épée avec son flux pour découvrir qu'il n'en avait plus. L'utilisation de l'énergie qu'il n'avait plus eut pour cause qu'il trébucha et bloqua l'attaque au dernier moment. "Izaki ?" demanda son ami. Pour réponse, il tenta de répondre mais s'évanouit sur l'épaule de Kyoji. Eyline, qui ne s'entraînait pas loin, arriva à côté d'eux et demanda :

"Qu'est-ce qui lui arrive ?
-Je crois qu'il en a trop fait. Sans son réflex, je l'aurais certainement achevé...
-Tous les deux, vous vous entraînez comme des enragés depuis des jours. Vous n'arriverez à rien comme ça, vous feriez mieux de vous reposer.
-Je ne sais pas...
-Bon, retourne chez toi, je le ramène chez lui.
-Mais non, je m'en occupe. (Il tenta de soulever son ami mais ses jambes se dérobèrent sous le poids et Eyline du le rattraper.) Mince...
-Tu vois ? Va te reposer chez toi ou va faire un tour avec Meiyo, elle ne risque pas de refuser de t'aider.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, dit-il en tentant de prendre un air surpris.
-Ca ne sert à rien d'essayer de le cacher, arrête de faire semblant, on vous voit venir à des kilomètres. Vous n'êtes pas franchement discrets.
-(Il soupira.) Il serait temps qu'Izaki soit au courant. Tu pourrais lui dire pour moi ?
-Bien sûr ! (Elle souleva le jeune homme évanouit sur son dos et s'apprêta à partir.)
-Ah, reprit Kyoji, le dos tourné à elle. Au fait.
-Oui ?
-Toi aussi... (Il tourna la tête vers elle.) ...arrête de faire semblant."

Sur ces mots, Kyoji partit tranquillement chercher Meiyo et Eyline regarda le visage d'Izaki qui reposait sur son épaule. Elle ne put s'empêcher de rougir. La jeun fille plia alors les jambes et l'emmena chez lui.
Une fois arrivée, elle entra et tomba sur la soeur du jeune homme qui demanda :

"Tiens ? Moi qui pensait qu'il était devenu insomniaque ces derniers temps.
-Il en a trop fait et il s'est évanouit.
-Ça lui ressemble bien.
-D'ailleurs, Kyoji aussi, tu devrais aller le retrouver. Je crois qu'il te cherche.
-Pourquoi me parles-tu de lui ?
-Allez, c'est bon, arrête de faire la comédie toi aussi. Je vous ai grillé. Va donc l'aider !
-Hum... (Elle se mit à rougir.) Je l'aime beaucoup mais je ne sais pas comment le dire à mes parents. Je pense que pour Izaki, c'est pas un problème par contre.
-Tu leur diras quand tu le sentiras ! Moi, je n'ai pas ce genre de problèmes...
-Ah bon ? Ils sont plutôt cool tes parents ?
-Non, j'en ai pas.
-Ah, désolé...
-Y'a pas de mal, je les ai jamais connu. Je peux pas souffrir de la douleur de les avoir perdu. Mes parents... (Ses yeux parurent se vider de toute émotion pour qu'elle
revienne à elle.) Bon allez, je vais le poser sur son lit. A bientôt.
-Oui, à bientôt."

Une fois la petite soeur partie, Eyline fit ce qu'elle avait dit et ne put s'empêcher de le regarder avec émotion.

"Un jour... Je te le dirais." déclara-t-elle.

La jeune fille partie et Izaki ouvrit un oeil. Il ne dormait plus depuis peut-être un bon moment.

"Penses-tu que l'on doit continuer à s'entraîner ainsi ? demanda Kyoji alors qu'il venait de trouver son meilleur ami en marchant dans une rue bondée.
-Toi aussi tu y as réfléchis ? Je pense que non. C'est idiot, je le reconnais, de s'entraîner de cette manière. Ce qui est arrivé est comparable à un vrai champ de bataille : plus on combat longtemps, plus l'on perd en concentration et moins on se rend compte des choses.
-On entre dans un état second, on a l'impression d'être à moitié dans un rêve et on ne remarque presque plus rien. Le mieux est donc de ne s'entraîner que peu de temps à partir de maintenant si on ne veut pas devenir fous.
-Exactement. On fait un petit entraînement ce soir et on se repose, d'accord ?
-Aucun problème.
-Ah ! (Izaki venait de voir Eyline.) Hey, Eyline !
-(Elle s'approcha rapidement.) Bonjour, tous les deux ! (Elle tourna la tête vers celui qui l'avait interpellée.) Tu voulais me dire quelque chose ?
-Je voudrais comparer ma vitesse à la tienne. Et à celle de Kyoji pendant qu'on y est.
-Et tu veux faire ça comment ? demandèrent les intéressés.
-Bah, ça me parait évident : Une course. Le premier à l'air d'entraînement."

Ils se regardèrent et tournèrent à nouveau le regard vers lui pour hocher la tête en signe d'acquiescement.
Quand ils arrivèrent à leur but, Izaki était devant, talonné de très près par la jeune fille et Kyoji était dernier. Malgré le résultat, ils avaient quand même tous les trois
une vitesse incroyable. Pour tous ceux qui s'entraînaient, ceux qui venaient d'arriver était comme apparus par magie.

"Si je vais plus vite que toi, même si ce n'est qu'un peu, je peux être fier de moi je crois ! (Il fit un sourire.)
-Oui, bon, ça va. (Elle soupira.) Après tout, t'es pas passé capitaine pour rien.
-Et moi, je manque d'entraînement...
-Pas vraiment. C'est juste par rapport à nous. Tu es déjà plus rapide que chaque soldat ici présent. Regarde-les, ils se demandent comment on est arrivés là !
-(Il lui sourit.) Merci, Izaki. Bon, entraînons-nous rapidement. Sans surmenage.
L'échéance est pour bientôt.
-Tu veux t'entraîner avec nous, Eyline ?
-Pour me faire fracasser ? Non merci !"

Izaki ne put s'empêcher de lâcher un rire, court, mais agréable. Il n'avait pas rit depuis des jours. La jeune fille lui sourit puis partit vers les autres éclairs afin de
continuer son entraînement. Les deux garçons sortirent leurs épées et s'attelèrent également à la tache.
Au bout d'environs une demi-heure, un messager vint apporter une très mauvaise nouvelle. L'armée ennemie arriverait là bien plus tôt que prévu. Tout le monde avait
l'ordre de se rendre devant le château. Eyline rejoignit les deux autres ainsi que Meiyo qui n'était pas loin.

"Je crois que c'est le moment... dit Izaki. Je vais chercher mes armes. A tout à l'heure.
-Moi aussi, à toute.
-Idem.
-Eh bien à tout à l'heure." finit Eyline.

Au moment de se retourner, elle trébucha sur une dalle du sol qui dépassait et chuta violemment sur le jeune capitaine, soulevant un peu de poussière de pierre. Une fois que Kyoji t Meiyo eurent enlevés le petit nuage de poussière qu'ils avaient devant les yeux, ils eurent droit à une scène qui, de leur point de vue, était plutôt comique. Izaki était couché sur le dos, ses mains au-dessus des hanches de la jeune fille qui était à plat ventre sur lui. Leurs lèvres étaient à peine à quelques millimètres et leurs joues étaient d'un rose très prononcé, passant un peu au rouge. Elle se releva rapidement, toussa à cause de la poussière et partit en courant sans se retourner. Izaki lui aussi se releva en frappant les endroits de ses vêtements qui étaient salis.

"Euh... A tout à l'heure vous deux ! (Il commença lui aussi à partir en courant.)
-Eh, attends-moi grand frère ! (Il était déjà partit.) Holalah, quel timide.
-Elle aussi.
-Tu m'étonnes ! Bon, pour la énième fois... A toute.
-Oui, à toute."

Lorsque le jeune homme descendit de sa chambre, il entendit avec étonnement la voix de Kyoji en même temps que celle de sa soeur dans le salon puis plus rien. Il entra alors qu'ils n'avaient rien remarqué. Il dit alors :
"Bah tiens !"
Une sorte de "pop" se fit entendre suivit d'un "oups" et d'un "oh zut". Les deux jeunes gens se tournèrent vers Izaki qui repris la parole :
"Ça faisait un moment que j'avais des soupçons...
-Ah... Ah bon ? dit Meiyo, les joues entièrement roses. Eh bien euh...
-Non, non Izaki, c'est une relation très amicale et...
-Oui bien sûr. Vous vous roulez une pelle dans le salon de mes parents, les bras de ma soeur autour de ton cou et tes mains sur son cul. Nous sommes d'accord mon ami,
c'est juste amicale.
-Oui bon... De toute façon, je comptais t'en parler...
-Oui, j'ai entendu ça.
-Hein ?
-Laisse tomber ! Bon, je passais juste me rééquiper. Dépêchez-vous, on est sur le pieds de guerre !"
Sur ces mots, il partit et les deux personnes restantes se regardèrent passionnément. Ils étaient heureux.
Une fois tout le monde arrivé à la place en face du château, le roi ayant appelé tout le peuple à se rassembler, clama haut et fort :
"Peuple de Fira'ho ! J'ai une bien triste nouvelle pour ceux qui ne seraient pas encore au courant ; nos ennemis arrivent, ils seront là plus tôt que prévu malencontreusement ! Mais cela avait été déjà envisagé, les capitaines avaient d'or et déjà fait allusion à cette possibilité. Je vous demande à tous de rester calmes malgré le danger... Ce n'est qu'en paniquant que nous prendrons le plus de risques ! Le danger est bientôt à nos portes, aussi, nous vous demandons à tous de faire ceci : tous les soldats doivent être prêts à se battre corps et âmes pour leur village ! Que tous les autres habitants
s'occupent des blessés, de gérer les ressources et d'aider du mieux qu'ils peuvent à notre victoire en cette guerre ! Mes amis, nous sommes dans une situation qui m'a
toujours parue absolument in-envisageable mais c'est trop tard pour me rendre compte que j'avais tord. Maintenant, je voudrais dire une ultime phrase..."
Le roi dégaina une épée à la surprise de tous et hurla :
"... Pour la terre de Fira'ho !"

Une acclamation gigantesque eut lieu. Même si le roi pouvait parfois être maladroit dans ses propos, n'ayant jamais fait un discours précédant une guerre, le voir sortir
l'épée lui-même donnait courage. Tous étaient prêts à se battre pour leur pays et la survie de tous. Tout à coup, une explosion gigantesque retentit au loin. On l'entendit résonner partout au village. Un oiseau de grande taille arriva de là-bas, un éclaireur à son bord, grandement blessé. Izaki voulut aller l'aider mais Kyoji l'en dissuada : ce n'était pas de son ressort. L'éclaireur se posa devant le roi, lui expliqua quelque chose et s'écroula. Le souverain ordonna qu'on lui administre immédiatement des soins et expliqua ce qu'il se passait :

"Ce soldat vient de m'expliquer la raison de son état, raison d'ailleurs terrible.
-Il va vraiment dans les détails dont tout le monde se doute... souffla Izaki à son ami.
-Les ennemis ont massacré notre équipe d'éclaireurs sauf lui qui a réussit à s'échapper in extremis. L'explosion d'il y a un instant est une décision du général
adverse pour retourner le terrain et leur permettre d'établir leur camp de base, ce qui me parait complètement dingue. Malgré tout, ils sont là et sans pitié... Nous devons tout de suite commencer ! Allez-y !"
Tout le monde commença à bouger et à s'occuper de ce qu'il avait à faire, chacun savait de quoi il s'agissait. Les unités d'embuscades partirent à l'extérieur du village
sur l'heure pour commencer à placer le terrain. Le reste des soldats devaient rester au village et attendre de savoir si les unités allaient réussir leur coup ou non. La
réussite ou l'échec de leur mission décidera en grande partie de l'issue de la guerre.
Eyline commença à partir vers son groupe et Izaki la regarda aller. Il se demandait ce qu'il aurait pu faire en ce qui la concerne si la guerre n'était pas là actuellement.
Finalement, il avança vers la jeune fille qui marchait comme si elle allait à la potence.
Il lui prit le poignet et elle se retourna pour le regarder d'un oeil remplit d'émotion.
"Ça va ? Tu as l'air de penser que tu vas mourir.
-Bien sûr que ça va... répondit-elle, son visage se crispant. Je vais juste me frotter à une armée de soixante-mille soldats avec à mes côtés à peine dix milles mais
qu'importe, hein ?! Je ne risque pas de mourir allons, c'est tout à fait logique !
-Tu ne mourras pas.
-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-... Je te protègerais."
Son expression changea du tout au tout, elle redevint tout à coup d'apparence douce et gentille. Izaki sentit le poignet de la jeune fille se décontracter. Finalement, elle le sera dans ses bras et lui dit : "Merci..." Une fois qu'elle l'eut relâché, il lui demanda :
"Dit-moi... C'est quoi ce que tu comptais me dire un jour ?
-Hein ?
-Tu sais, hier, dans ma chambre.
-(Elle écarquilla les yeux.) T... Toi ! Tu faisais semblant d'être évanouit depuis quand ?
-Au milieu de ta conversation avec Meiyo...
-Non mais franchement !
-T'aurais fais quoi à ma place ? "Héo, coucou, en fait je vais bien !" ?
-(Elle parut réfléchir légèrement à la question et finit par répondre.) Bon, d'accord tu as gagné...
-Mais... Et donc, c'était quoi que tu voulais me dire ?
-Je ne te l'ai pas dit ? Tu le sauras... un jour.
-Bon... (Il se retourna, comprenant qu'il n'obtiendrait pas la réponse qu'il cherche.) Je vais cherche Kyoji et Meiyo. Tu m'attends ?
-Non, je vais me changer.
-Tu ne l'as pas fait tout à l'heure ?
-J'avais la flemme..."
Sur ces mots, elle partit en direction de chez elle et Izaki partit vers sa soeur et son meilleur ami.
"Kyoji ?"
Il se retourna. C'était Meiyo.
"Meiyo ? Que t'arrive-t-il ?
-Eh bien...
-Oui ?
-... Tu ne vas pas mourir n'est-ce pas ?
-Non, ne t'inquiète pas, je ne suis pas assez faible pour qu'ils m'aient.
-Oui mais...
-Tu sais, c'est surtout moi qui devrait m'inquiéter pour toi.
-Comment ça ?
-Tu le sais bien...
-Mais je sais me défendre !
-Eh bien...
-Eh bien quoi ?
-Ce sont des mots dures que j'hésite à te dire.
-Mais vas-y, dis-le !
-Tu... Tu es faible..."
Un silence glacial s'installa. Meiyo avait baissé la tête et commencé à trembler.
Derrière, Izaki arrivait, l'air relativement stressé. Tout à coup, Meiyo releva la tête et tenta de frapper son amour d'un coup de poing passionné en hurlant : "On va voir si je suis faible !" Un vent se souleva et attira Izaki comme Kyoji. La cible esquiva de justesse et ce fut le frère de la jeune fille qui se prit le coup dans la figure et vola
dans un mur.
"Euh... Oups.
-Plus jamais je ne te contrarierais... Oh ce pain...
-Oui bon, tu n'aurais pas bougé, il l'aurait pas pris à ta place !
-Et là il est bien sonné... dit-il en s'approchant du corps inerte de son ami. Bon d'accord, désolé, je retire ce que j'ai dit. Tu es forte.
-Merci mais tu pourrais m'aider à le relever ? dit-elle en soulevant son fraternel.
-Non, non, ça va... Je peux me relever... dit le concerné en prenant appuie sur l'épaule de sa soeur en mettant tout son poids afin qu'elle chute. Oh pardon.
-Bref, allons au front, on nous attend..." finit Kyoji.
Alors qu'ils allaient aux abords du village, ils tombèrent sur la générale elle-même qui les cherchait.
"Madame ? Que faîtes-vous ici ?
-Je viens vous faire part de vos promotions. Kyoji, pas de contestation pour ce que je vais dire, nous sommes en guerre. Je vous nomme général de l'armée numéro deux.
-Mais...
-Je viens de dire : pas de contestations. Nous n'avons pas le temps.
-Raaahh...
-Izaki, vous, vous commanderez l'armée numéro une.
-L'armée une ? Pourquoi moi ?
-Vous êtes le combattant le plus puissant en dehors du primera.
-Mais, et le primera lui-même, pourquoi n'a-t-il pas obtenu ce poste ?
-Lui, il est à mes côtés pour protéger le peuple. Si jamais vous échouez, nous serons le dernier rempart, autant qu'il soit au moins aussi solide que vous voire plus.
-Pourquoi moi ? Je suis... trop impulsif.
-Le reste de vos qualités suffisent à combler cela et vous avez déjà en partie l'expérience du terrain, plus que la plupart des gens de votre âge.
-Oui... Je confirme...
-Bien, alors c'est réglé. Vous pouvez choisir vos seconds pour cette guerre, ils peuvent être identiques ou différents de quand vous étiez capitaines. Qui choisissez-vous ?
-Quoi ? On doit choisir maintenant ? s'étonna le général de l'armée numéro deux.
-Nous n'avons pas le temps, je vous rappelle !
-... Eyline. répondit Izaki.
-Hm ?
-Ma seconde sera Eyline.
-Eyline ? C'est vague. Son nom de famille ?
-Elle n'en a pas.
-Pardon ?
-Elle n'en a pas !
-Mais comment est-ce possible ?
-Elle n'a qu'un simple prénom. Elle est orpheline, d'après ce qu'elle m'a dit. Quand elle est arrivée au village, elle ne connaissait que son prénom...
-Étrange... Aaah, on a pas le temps. Et vous, Kyoji ?
-Hum... Meiyo Itano.
-Moi ?
-Cela vous pose un problème, jeune fille ?
-Non non, bien au contraire ! (Elle se mit à sourire.)
-Bien, maintenant que ceci est réglé, je retourne à mon poste, Vous découvrirez les identités des autres généraux sur le terrains.
-D'accord..."
Elle repartit vers le château, meilleur lieu pour commander les troupes, laissant les adolescents s'occuper de finir de se préparer. Izaki partit prévenir Eyline de son
nouveau poste.
Il se rendit chez elle et frappa à la porte. Pas de réponse. Il entra et l'appela. Il entendit des pas en haut de l'escalier et elle le regarda avec des éclairs dans les yeux
, habillée uniquement d'un tee-shirt et d'une culotte:
"Tu pouvais pas attendre que j'ai finis de me changer pour entrer ?
-Comment j'aurais pu le savoir ? demanda Izaki qui bizarrement ne se sentait pas gêné.
-(Elle soupira.) Bah, allez, c'est pas grave. Pourquoi es-tu venu ?
-Notre générale en chef m'a nommé général de l'armée numéro une.
-Ah bon ? Enfin, après tout, je vois pas qui ils auraient pu mettre à la place. Y'a autre chose ?
-Oui, là ça te concerne directement.
-Quoi donc ?
-Elle m'a demandé de choisir quelqu'un comme second.
-C'est moi ? demanda-t-elle en levant les sourcils.
-Bah... Ouais.
-Mais pourquoi moi ? J'ai quoi de spéciale en tant que combattante ?
-C'est pas pour ce point-là que je t'ai choisis ; c'est parce que tu es la personne en qui j'ai le plus confiance en dehors de ma soeur et de Kyoji.
-Pourquoi ne pas avoir pris un de ces deux-là ?
-Kyoji commande l'armée numéro deux et Meiyo est sa seconde.
-Évidemment, on se demande pas pourquoi il l'a prit en tant que seconde hein ? (Elle lui sourit.) Bon bah... On se retrouve sur le terrain."

Une fois arrivé aux abords du village, il ne lui restait plus qu'à attendre. Attendre de savoir si l'unité d'embuscade aura réussi ou échoué dans sa mission. Eyline arriva peu de temps après le jeune homme et s'assit à côté de lui. Les heures commencèrent à défiler. Les combattants agitaient ou aiguisaient leurs armes et patientaient. Enfin, pas Izaki. Sa lame étaient apparemment indestructible, la raison étant toujours inconnue. Il était donc inutile d'essayer de l'aiguiser plus. L'arc de Kyoji semblait
dans le même cas. Les deux adolescents et leurs secondes étaient assis et regardaient l'horizon. Ils s'ennuyaient. C'était la guerre, au-delà de ce lieu calme et
paisible et eux, ils devaient s'ennuyer. C'était un calme absolument malsain. Meiyo regardait le paysage avec des yeux vides, elle ne savait pas quoi ressentir. Elle était
tiraillée entre l'angoisse et l'excitation. Elle allait bientôt pouvoir se battre et prouver qu'elle servait bel et bien à quelque chose. Elle regarda le reste du groupe et demanda :
"On discute ? Je m'ennuis."
Un silence de mort s'installa. S'ennuyer avant une bataille était terrible. Finalement, Izaki dit :
"Sujet ?
-Euh... répondit Kyoji. J'sais pas moi...
-Tu te bats avec quoi, Meiyo ? demanda Eyline.
-Des gantelets en fer et l'élément du vent.
-Qu'est-ce que tu peux bien faire avec du vent ?
-Je peux faire ce que je veux de mes adversaires... (Un éclat malsain apparu dans ses yeux.) Et crois-moi, c'est très utile.
-J'ai vu ça... commenta Izaki en se frottant la joue qui était encore rouge.
-Oui, bon, pardon. (Elle lui fit un sourire qui voulait tout dire.)
-T'es une vraie sadique en fait, lui fit remarquer Eyline.
-Je vois pas de quoi tu parles, lui rétorqua Meiyo.
-Mais bien sûr.
-T'en veux une ? s'énerva-t-elle en se levant.
-Du calme Meiyo, dirent tranquillement Izaki et Kyoji.
-Hm... dit-elle en se rasseyant.
-Je crois qu'il va se passer quelque chose, dit Kyoji en montrant la générale arriver.
"L'embuscade est un succès, déclara-t-elle. les première troupes ennemies ont été repoussées."
Il y eut une ovation, tous étaient heureux d'avoir déjà pris l'avantage, même s'il était maigre, il était évidemment non négligeable.
"Cependant..."
Il y eut encore quelques bruits qui suivirent ce mot puis enfin, le silence.
"Cependant, ce n'est qu'un simple commencement... Je demande à l'armée numéro une, dirigée par Izaki Itano, d'aller discrètement détruire les ressources de la base
ennemie. Il y eut un léger silence. Un frisson parcourue l'armée sous les ordres du jeune homme. Il se leva et dit :
-Mais... C'est une mission suicidaire !
-Je compte sur vous tous pour qu'elle n'en soit pas une... Vous devez le faire. Si vous y arriverez, l'avantage que l'on vient d'avoir va s'agrandir de manière considérable !
Vous comprenez à quel point cette mission est importante ?
-Je ne le sens pas du tout...
-Une dernière chose... (Elle se retourna.) Essayez de revenir vivants."
Elle repartit à son bureau, laissant Izaki comme ça, avec ses troupes couvertes de peur. Détruire les ressources ennemies ? C'était sacrifier tous les soldats de l'unité.
Seulement, on comptait sur lui et les ordres sont les ordres. Il se dirigea vers le rempart du village, sauta sur un muret en levant la main et dit :
"Allez les amis... Chaque seconde compte... Allons-y pendant qu'ils retirent et s'occupent de leurs troupes."
Il atterrit en bas, toute l'armée sous son commandement le suivant. Eyline arriva à ses côtés et lui mit la main sur l'épaule.
"Cette fois-ci, c'est pour de vrai. Pas comme l'autre fois.
-Oui, mais avant... Un dernier mot à vous tous. Nous ne pouvons pas foncer dans le tas, brûler tout et tenter de revenir... Nous risquons tous la mort direct, n'oublions pas leurs effectifs.
-Alors, que proposez-vous ? demanda un des soldats, parmi les plus jeunes.
-Nous nous y rendons le plus discrètement possible, par petits groupes séparés et nous nous fixons un moment précis pour attaquer, pour tout détruire par chaque côté
et ensuite s'enfuir. Plus nous serons dispersés, moins l'ennemi saura où donner de la tête. Entre les dizaines de troupes qui s'enfuient de chaque côté et leurs ressources
qui brûlent, il leur sera difficile de faire un choix. Néanmoins, n'oublions surtout pas qu'ils sont environs soixante mille hommes, même s'ils ne sont pas tous des pros,
faîtes attention. La supériorité numérique est leur point fort.
-Vous êtes sûr qu'on va y arriver ?
-Je ne me pose pas la question. Je me moque de savoir si je le peux ; je sais juste que je le dois. Et vous tous, que souhaitez-vous ?
-Sauver le village ! cria un homme.
-Protéger mes amis ! continua un adolescent.
-Survivre avec tout le monde..." dit doucement une jeune fille.
Tout le monde continua ainsi, chacun déclarant son voeu, sauf un. C'était le soldat qui était sous les ordres d'Izaki autrefois : Lut.
"Eh bien, Lut ? demanda Izaki. Tu n'as pas de voeu ?
-Si... Mais...
-Dis-le, vas-y.
-Je voudrais... devenir aussi fort que vous, général !"
Tout le monde le regardait et il se sentait gêné. Izaki posa une main sur la tête du garçon et déclara :
"Voilà une belle détermination ! Mais n'essaie pas d'atteindre mon niveau.
-Vous voulez dire que je ne peux pas ?
-Non, je veux dire que tu ferais mieux d'essayer de me surpasser. (Un sourire se dessina sur les lèvres de Lut.) Bon, maintenant, formons les groupes !"
Une fois les groupes faits, Izaki se tourna vers la forêt.
"Tout le monde est prêt ? (Il tourna la tête vers eux et ils hochèrent la tête en signe d'acquiescement.) Alors c'est partit.
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:21

Chapitre 4 : Hurlement de rage

(Début insertion du prologue)

Tous avançaient à pas de loup, se glissant à travers la forêt nocturne discrètement pour que l’ennemi ne les repère pas. Izaki était le plus en avant, si bien qu’il manquait de semer ses alliés par moment. Cela faisait déjà vingt minutes qu’ils se déplaçaient fatalement vers leurs ennemis en évitant les sentinelles et éclaireurs sur leur chemin.
Plus ils progressaient, plus la tension montait et moins les enfants se sentaient à l’aise. Izaki, lui, savait qu’ils ne pouvaient plus reculer et qu’au bout du chemin, immanquablement, il perdrait des camarades… Cette pensée le mettait en état de malaise. La seule chose qu’il pouvait faire pour le moment était d’avancer et de se
persuader qu’il pourra protéger la plupart de ses amis à propos de qui il ne voulait, pour aucun, la mort. Faire tout son possible était la meilleure chose qu’il pourrait
faire. Tout à coup, une faible lumière apparu. Plus ils avançaient, plus elle se matérialisait, plus ils ralentissaient. Le bord de la forêt était atteint. Lorsqu’ils
atteignirent les derniers arbres, leur vitesse était si basse qu’ils paraissaient presque arrêtés. Leur souffle était si faible que même l’animal à l’ouïe la plus aiguisée aurait du mal à en percevoir le son. Devant eux se tenait le camp de base de l’ennemi. Cette même base où leur mission les avait amenés, celle de détruire les vivres de l’ennemi. Là où résidait la difficulté de la mission était que cet endroit était le mieux gardé. Dès le moment où ils seraient repérés à cause du feu, ils leur faudrait se battre pour partir en retrait. Cela ressemblait à une partie d’échec. Les enfants étaient les pions qui devaient affaiblir la défense du roi adverse en se sacrifiant. La situation n’était pas différente et chacun le savait. Mais chacun savait également comment il devait procéder. Chacun avait son rôle à suivre. Et chacun suivrait son rôle. Il en allait de la survie de tous. Izaki inspira longuement et silencieusement pour expirer et se relaxer légèrement. Il leva la main et fit un geste vers l’avant pour signaler à tout le monde que c’était le moment d’y aller. Tous avancèrent alors vers leur destin… Pour certains
il sera noir, d’autres plein d’aventure et d’autres encore emplie d’une gloire éternelle.

(Fin d'insertion du prologue)

Lut, créa une boule enflammée et la lança sans tarder sur la maigre toile qui constituait les ressources ennemies. De tous les côtés de la tente gigantesque, les
boules de feu volèrent pour commencer à brûler rapidement la cible et commencer à consumer ce qui se trouvait à l'intérieur. A peine une demi-seconde après que le feu ait commencé, une voix tonitruante lança immédiatement l'alerte et Izaki réagit au quart de tour :
"Replis immédiat !"
Les enfants ne marchaient plus silencieusement mais courraient bruyamment, allant le plus vite possible. Il n'y avait rien de mieux à faire dans le cas présent que de
s'enfuir après avoir démarré les flammes. Ils furent tout de suite arrêtés par des dizaines de soldats.
"Vous ne passerez pas !
-Général Izaki, que faisons-nous ?
-On passe tiens ! Plus on restera et plus d'ennemis arriveront !"
A peine le général avait attrapé le pommeaux de son épée qu'il était déjà en train de la ranger derrière une dizaine d'adversaires. Au moment où la garde toucha le haut du fourreau, les ennemis s'écroulèrent. Les hommes du jeune garçon étaient ébahis.
"Bon sang mais courrez ! On n'a pas le temps bande d'abrutis !
-Mer..."
Le soldat n'eut pas le temps de finir ce qu'il disait. Alors qu'Izaki mettait ko un assaillant, deux de ses alliés s'écroulaient, morts. Leur assassin était habillé d'un
grande cape noire entourant son corps, une lame noire couverte du sang des soldats qu'il venait de tuer. Izaki l'attaqua de front avec son épée à une vitesse hallucinante.
Son adversaire para tout de même.
"Qui es-tu ?
-Alors c'est toi, Izaki Itano ? ...
-Tu ne m'as pas répondu, ordure ! ragea le général en appuyant davantage son coup.
-Je me nomme Yushido.
-Et sinon ?
-Tu n'as pas besoin d'en savoir plus, jeune détenteur de l'esprit d'Inari.
-Quoi ?!"
Les deux adversaires tentèrent de prendre le dessus sur l'autre mais au final n'arrivèrent qu'à se séparer.
"Mais de quoi tu parles ? Inari ?
-Comment ? Tu n'es pas au courant ?
-Au courant de quoi ? Sois plus clair !
-Tu le sauras bien par toi-même.
-On a pas le temps pour ça !"
La voix qui venait de dire cela s'attaqua à une vitesse ahurissante à l'étranger et lui décolla un coup de poing magistral. Il bougea à peine et regarda son assaillante :
Eyline.
-Est-ce tout ?"
Elle recula rapidement pour se placer aux côtés d'Izaki. Il ordonna :
"Tous ceux qui peuvent, fuyez ! Les autres, combattez à mes côtés !"
Seulement six alliés restèrent. Les autres purent s'enfuir. Ils étaient encerclés de toutes parts. Le plus inquiétant restait le plus puissant d'entre eux. Izaki avait une
idée sur son identité, ce qui renforçait son inquiétude.
"Yushido... Ne serais-tu pas... Le chef de cette armée par hasard ?
-C'est exacte."
Il fallut quelques secondes au jeune homme pour se remettre de cette nouvelle. Une autre question lui vint alors.
"Pourquoi nous attaquez-vous ? Qu'est-ce que cela vous apporte ?!
-Ce que cela nous apporte ? Quelle question... Toi, bien sûr.
-Qu... Quoi ?"
Yushido fondit sur son adversaire à une telle vitesse que ce dernier n'évita qu'en partit son coup. Il fut touché sur le côté gauche du ventre, un filet de sang
commençant à couler. La riposte ne se fit pas attendre, l'homme mystérieux se prit une attaque au visage et se retrouva avec une petite cicatrice. Alors qu'il allait de
nouveau tenter de blesser son adversaire, Yushido se prit un violent coup de pieds au ventre. Son corps se plia légèrement et se redressa.
"Arrête de me frapper avec tes attaques de mouche, gamine...
-Mais... C'est pas vrai..."
L'épée noire siffla à travers la garde d'Eyline...
"Attention Eyline !"
Izaki parvint à stopper le coup de justesse mais subit une attaque d'un autre adversaire dans le dos et trébucha. D'autres assaillants le blessèrent à de multiples
endroits et il du rapidement se reprendre pour réussir à s'en débarrasser en les tranchant violemment de son épée. Il entendit le bruit du corps d'un de ses
compagnons chuter derrière lui. Il analysa la la situation. Ils étaient sept. Ses propres blessures commençaient à être graves comme celles de ses alliés. Seule Eyline n'avait encore rien. Leur seule chance de survie était la fuite. Mais comment faire face à une armée de soixante-mille hommes et un général ? C'était impossible. Tout du moins, c'était le point de vue d'Izaki.
"Vas-tu abandonner, gamin ?
-Pas avant d'être mort...
-Il me semble que... (Yushido montra les blessures du jeune homme qui l'empêchait de se mouvoir correctement.) ...cela ne saurait tarder."
Tout à coup, cinq ennemis attaquèrent le jeune homme. Il les terrassa d'un moulinet.
C'était sans compter sur l'horrible bruit qui surgit derrière lui... Il vit Eyline, en position d'esquive, avec un flot de sang gigantesque sortant d'une blessure qui passait
entre ses deux yeux, le long de son nez et continuait jusqu'au bas de sa jambe gauche.
"Que... arriva-t-elle à prononcer.
-En plus de tes attaques faibles, tu es lente..."
Le corps de la jeune fille s'écroula violemment, son sang commençant à recouvrir le sol. Izaki eut l'air d'avoir complètement oublié la bataille qui se passait autour de lui.
Dans son esprit, c'était le vide complet. Soudain, un mot surgit :
"Eyline ?
-...zaki..."
Tout d'un coup, il revint à lui-même et se mit à hurler le nom de son aimée :
"Eyliiiiiine !!!"
Il plongea sur le corps de celle-ci et souleva sa tête...
"Eyline, réponds-moi ! Peux-tu parler ?!
-I... Izaki... Je... suis désolée... Je... suis inutile... J'aurais tant... aimé vivre... plus longtemps... à tes côtés...
-Arrête tes conneries ! Tu ne vas pas mourir, je te le jure !
-Dé...solée..."
Sa respiration devenait de plus en plus difficile. Yushido s'approchait par derrière.
"Eh bien, ce sera juste un déchet de moins.
-Pardon ?"
Un flux bleu enveloppa Izaki, bouillant de rage...
Le jeune homme se trouvait dans un couloir incroyablement long. Il regarda au loin et vit la forme d'un loup de couleur argenté et gargantuesque tout au bout. Il l'observa encore pendant une dizaine de secondes jusqu'à ce qu'il voit la gueule de l'animal s'ouvrir pour hurler :
"Tu vas rester planté là encore longtemps ? Dépêche-toi de venir, j'vais pas attendre toute la journée que tu te décides !
-Eh ?"
Izaki se déplaça rapidement à travers le couloir pour atteindre le loup qui l'attendait avec un air exaspéré.
"Eh ben... Pas trop tôt... Alors, pourquoi es-tu venu ?
-Euh... Quoi ?
-Je te demande ce que tu es venu faire ici, dans le couloir des esprits.
-Le couloir des esprits ? Tu es donc un esprit ?
-Roh non, t'es au courant de rien ? Si je retrouve ton père, je l'étripe... Y'en a marre de toujours expliquer !
-Attends deux minutes... dit Izaki en réfléchissant.
-Oui ?
-Il y a pas deux minutes, j'étais en plein combat... Seulement... Yushido m'a nommé bizarrement... Je crois que c'était "détenteur de l'esprit d'Aniri", un truc comme ça...
-Inari, abrutit ! Inari ! Appelle-moi à nouveau comme ça et tu vas te demander qui a éteint la lumière !
-Euh... Alors c'est toi, "Inari" ? Qui ou qu'est-ce que tu es au juste ?
-Hhhh... Bon, allez. Je suis un des trois grands esprits de la lumière, Inari le loup argenté. Mon rôle est de protéger ce monde du pouvoir des ténèbres qui ne cesse de
grandir.
-Donc, tu dois éradiquer les ténèbres ?
-Bien sûr que non... On ne t'a jamais appris que là où il y avait de la lumière, il y a des ténèbres et vice-versa ? On a tous besoin des ténèbres. Cela fait partit de la
composition primaire de ce monde. Je suis juste là pour les empêcher de trop grandir.
-Donc, tu possèdes un grand pouvoir ?
-J'ai l'air d'être faible ?
-Non, bien au contraire...
-Et donc...
-Non, attends. J'ai compris ce qui est actuellement le plus important. Pour le reste des détails, je préfèrerais les apprendre après cette bataille. Pourrais-tu me prêter
ta force ?
-Qu'en feras-tu ?
-Je protègerais mes amis et nous ferait gagner cette bataille.
-Pourquoi dois-tu gagner cette bataille ?
-Pour protéger tous les habitants et cette contrée !
-Bien que tu ne paraisses pas très malin, je pense que je me suis relativement trompé là-dessus. Tu as un coeur presque pur et un but qui l'est tout autant, même si la
manière d'y parvenir est sanglante...
-Hum ? Un coeur presque pur ?
-Tu es un peu pervers sur les bords, tu sais ?
-Oups...
-Je ne vais pas m'attarder ce ce sujet plus longtemps, tu es loin du niveau de ton père à ce propos... J'accepte de te prêter mon pouvoir.
-Vraiment ? Es-tu sûr que je pourrais gagner cette bataille grâce à lui ?
-Cette bataille, oui. La guerre elle-même, cela reste difficile. Mais tu es de nature à ne pas abandonner. J'ai confiance en ta propre volonté. Après tout, mon pouvoir n'est autre que le tiens actuellement, j'étais juste caché au fond de toi. Sans volonté, aucun pouvoir ne te serait apparut.
-J'ai une dernière question...
-Oui ?
-Pourrais-je sauver Eyline malgré son état ?
-Oui, il te suffira d'utiliser le pouvoir de régénération des cellules.
-Comment ça marche ?
-Tu amènes une quantité suffisante de flux à ta main et tu recréé des cellules pour le corps cible. Tu peux aller jusqu'à recréer un membre. Par contre, cela ne marche pas sur une blessure trop âgée, c'est une technique qui ne s'utilise que dans les quelques heures après la blessure au maximum. Là, tu as juste à refermer une grande plaie, cela ne te consommera qu'une certaine partie de ton énergie. Pour un bras par exemple, ce sera l'inverse... Plus la blessure est grande et plus la régénération est grande et demande en énergie. Enfin bon, voilà pour les explications. Prêts à y retourner ?
-Pas qu'un peu ! Il va voler cet enfoiré !
-Bien, voici mon pouvoir..."
Le loup se mit à rétrécir jusqu'à atteindre la taille d'un loup normal. Il leva la patte avant gauche et demanda :
"Va dans le rond là-bas et mets un genoux à terre. Quand tu sentiras ma puissance entrer en toi, dit "Transfert" pour reprendre le contrôle de ton corps."
Le jeune homme s'exécuta et le loup posa sa patte sur la tête du garçon. Un flux argenté commença à apparaître autour de ce dernier en tournoyant. Il tournoya de
plus en plus vite pour se rapprocher de son corps... "Transfert."
Les lames s'entrechoquaient tout autour. Son adversaire avait un sourire malsain au visage et un air pleinement satisfait. Les blessures de son corps étaient brulantes. La
vie de la jeune fille dont la tête reposait sur sa main s'éteignait lentement. Il devait la sauver. Sauver aussi ses compagnons. Il ne lui restait qu'une seule chose à faire.
Détruire tous ses ennemis. Il reposa doucement la tête son aimée et se tourna vers Yushido.
"Eh bien, tu comptes m'affronter à nouveau ? Comptes-tu également protéger cette jeune fille qui est en train de mourir ? Je ne vois pas comment. Tu n'en es pas
capable.
-Ah oui ? dit Izaki en s'approchant, le flux augmentant continuellement en intensité.
-Ce flux bleu... souffla tout à coup Yushido d'une voix étrangement inquiète.
-Ne touche pas au général, sous-merde !"
Le soldat qui venait de dire cela s'attaqua à Izaki pour s'arrêter tout d'un coup dans son mouvement à quelques centimètres de ce dernier. Yushido regarda mieux le corps
de son compagnon et vit qu'il avait un trou béant à la place de l'estomac. Il s'adressa à Izaki :
"Je n'ai même pas vu ton mouvement... Quelle vitesse...
-Tu as massacré plusieurs de mes soldats, n'est-ce pas ?!
-Eh bien, j'ai bien dû faire tuer au moins le quart des soldats qui ont attaqué cette tente. Je me suis bien amusé à voir leur figure ébahi lorsqu'ils découvraient qu'ils
étaient en train de mourir parce qu'il leur manquait un de leurs organes...
-Et tu t'amuses ? Tu as également blessé gravement Eyline !
-... Et donc ? Qu'est-ce que cette fille a d'important ?
-Je ne te le pardonnerais jamais !"
Son hurlement traversa la vague d'ennemis qui l'entourait. Tous s'arrêtèrent d'attaquer les 4 soldats restant à Izaki, la pleur s'immisçant en eux.
"Jamais !"
Sur cet ultime mot, le flux paru exploser. La vague fit voler tout le monde, excepté ses alliés et Yushido. Lorsque le jeune garçon ouvrit la bouche, ce ne fut pas une voix humaine qui hurla mais une bête sauvage. L'espace d'une seconde, Eyline encore à demi-consciente crut voir la forme d'un loup en transparence avec le corps d'Izaki.
Tous les ennemis se relevaient, tremblant.
"Gé... Général ! Je ne le sens pas du tout, il est bien trop fort !
-Gardez votre calme... Votre peur est normale et naturelle. N'importe qui aurait une once de peur en entendait un tel cri, même si cette peur ne dure que quelques
secondes. Combattez mais gardez à l'esprit que vous allez affronter une bête sauvage."
Izaki regarda derrière lui.
"Lut."
Le jeune garçon qui regardait son général mit un peu de temps à réagir, la puissance que dégageait le jeune homme le déstabilisait.
"Toi et les trois autres, protégez vous et protégez Eyline. Je ne veux pas vous blesser. Je crois que tu maîtrise une technique de bouclier ?
-Eh bien... Oui, mais...
-Pas de mais, débrouilles-toi pour le mettre en place !"
Sur ces mots, Izaki resserra son étreinte sur le pommeau de son épée et chargea en direction de Yushido.
"Merde !"
Il para tant bien que mal. L'assaillant poussa un cri enragé et envoya voler son adversaire à plusieurs mètres de son épée, faisant tomber plusieurs arbres au
passage. Le garçon qui ressemblait maintenant à une bête sauvage chargea son énergie électrique dans sa lame et donna un grand coup d'épée dans le vide face à la marrée d'ennemis qui lui faisait face.
"Thunder wave !"
L'air se chargea de foudre et explosa sous forme d'une vague électrique anéantissant chaque personne subissant cette attaque. Tout à coup, Yushido passa sur le côté
d'Izaki et s'attaqua à ses alliés. La barrière qui avait à peine eu le temps d'être mis en place par Lut commença à se briser. L'homme habillé en noir dut parer un assaut
avec une difficulté incroyable. Sa lame se fissura.
"Il semble que... La victoire est tienne sur cette bataille... J'ai essayé de m'attaquer à tes amis mais ça ne marche pas non plus... Je pourrais appeler le rester de mes
hommes mais... Je préfère attendre demain pour la suite. La guerre va continuer, Izaki Itano, et tu ne pourras pas nous arrêter. Rien ne le pourra."
Le jeune homme donna un violent coup de pieds au général ennemi et déclara :
"A demain.
-Tu n'essaies pas de m'empêcher de partir ? demanda Yushido étonné.
-Je dois m'occuper de mes alliés d'abord. Et je n'ai peut-être pas les moyens de
gagner. Ciao !"
Son corps fut parcourut d'éclairs et il disparut. Ses amis aussi. Seuls Yushido et peu de ses soldats étaient encore sur le site de cette petite mais non moins importante
bataille.
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:22

Chapitre 4 : La plus grande bataille qui ait jamais eut lieu (et dernier chapitre reçu)

Izaki courrait à travers la forêt à une vitesse où l'on ne pouvait le rattraper. Les jeunes gens sur son dos pesaient lourd. Bien plus que si il avait été en pleine forme. Au bout de deux à trois minutes, ils n'étaient plus en danger direct. Le jeune homme posa tout le monde à terre et lança au plus vite la technique de régénération cellulaire sur Eyline. Sa respiration était d'une incroyable faiblesse. Elle n'aurait pas tenu beaucoup plus longtemps. Ses blessures se résorbèrent lentement mais sûrement. Izaki sentait son énergie se vider doucement jusqu'à ce qu'il en perde plus du quart. Une fois soignée suffisamment pour qu'elle puisse bouger, Izaki s'adressa à elle :
"Eyline ? Peux-tu bouger ?"
Elle mit sa main droite à plat par terre et poussa pour se mettre assise. Elle regarda ses mains et tout son corps là où elle avait été blessée. Là où elle était totalement soignée, il n'y avait même pas de cicatrice.
"Comment... j'étais sûre que j'allais mourir...
-Désolé, mais on a pas le temps pour ça... On doit vite repartir !
-Euh... Oui !
-Vous pouvez tous bouger ?
-Oui !" répondirent les soldats.
Tout le monde se leva. Izaki s'apprêta à partir mais sentit une main sur son épaule. Il tourna la tête et vit Eyline, les yeux tournés légèrement vers le sol.
"Qu'y-a-t-il ?
-... Merci."
Le jeune homme se sentit rougir et vit que la jeune fille était dans le même cas.
Il enleva doucement la main et déclara :
"Bah... Ce n'est rien. Allez, partons, tout le monde !"
Il prit appui pour partir rapidement mais ses jambes se dérobèrent et il s'écroula violemment au sol.
"Izaki !
-C'est rien... dit-il en se soulevant un peu avec son bras gauche. C'est juste que durant la bataille... j'ai subit plusieurs blessures et j'ai perdu trop de sang à
cause des mouvements violents que j'ai fait... Vous pourriez me transporter s'il vous-plait ?
-Bien sûr !"
Un soldat et Eyline prirent chacun Izaki par une épaule et le transportèrent jusqu'au village en environs un quart d'heure.
"Enfin, vous voilà... Que s'est-il passé ? Je n'ai vu revenir que la moitié de vos hommes !
-On est tombé sur le général ennemi...
-Vous vous moquez de moi, Izaki ?
-J'ai l'air de me moquer de vous, MADAME ?
-Qui est-ce ? Comment l'attaque s'est-elle déroulée ? Je veux tout savoir."
Izaki expliqua le déroulement de l'attaque, ne passant pas sur les détails. Il sentit un blocage à partir du moment où il avait discuté avec Inari. Devait-il en parler ?
-Eh bien ? Continuez !
-Hum... Excusez-moi, je suis fatigué, j'aurais besoin d'un peu de repos... Tiens, toi ! dit-il en désignant un des survivants qui était avec lui.
-Euh, oui ?
-Pourrais-tu finir de rapporter les évènements pour moi s'il-te-plait ?
-Euh... Bien sûr.
-Cela ne vous dérange pas, générale ?"
Elle le scruta un long moment. Elle se doutait de quelque chose. Malgré tout, elle haussa les épaules :
"Je vous l'accorde pour cette fois. J'espère pour vous que les rapports de vos hommes seront positifs pour vous.
-Merci, générale. Eyline et toi, euh...
-Kouji.
-Kyoji, Kouji...
-Pardon ?
-Non, rien. Bref, vous pourriez m'emmener chez moi ?
-Pourquoi chez toi ? demanda la jeune fille.
-Eh bien, j'ai de quoi me soigner là-bas.
-Alors... Allons-y. dit Kouji."
Une fois là-bas, Izaki remercia Kouji et lui demanda de partir rejoindre ses compères. Une fois ce dernier partit, Eyline demanda :
"Alors, comment vas-tu te soigner ?
-Il y a un moyen pour que ce soit toi qui me soigne, et ce sera plus rapide que l'hôpital, même plus efficace.
-Tu délires ? Je n'ai aucun sort de soin !
-Je vais te faire utiliser le même sort que j'ai utilisé pour te soigner.
-Pourquoi tu ne le fais pas directement ?
-Je ne peux pas me soigner moi-même... Oui, c'est bête, je sais... Euh... (Il se mit à rougir.) Donne-moi ta main s'il-te-plait.
-Hein ? Ah... (Elle rougit alors tout autant.) Oui, tiens."
Au moment où Izaki posa sa main sur celle d'Eyline, il sentit une profonde satisfaction et un sentiment de chaleur. Il n'avait plus vraiment envie de lâcher sa main. Pourtant :
"Izaki, le sort... On verra ça plus tard...
-Euh oui, désolé..."
Izaki lança le sort et le transmis à la main d'Eyline. Il passa deux à trois minutes pour réussir à le rendre utilisable par la jeune fille et faire apparaître l'étrange
lueur verte autour de sa main.
"Bien, maintenant, applique le revers de ta main sur la blessure visée et soigne-là en dépensant ton flux à travers ta main."
Eyline soigna toutes les blessures qu'elle voyait et une fois finit, demanda si c'était bon.
"Eh bien... Iiii...I-Il en reste encore une...
-Où ça ?
-...
-Bah réponds !
-Entre mes jambes, justes à droites de mes... Hum.
-Oh non.
-Si tu veux pas, c'est comme tu veux mais... J'ai vraiment très mal...
-Non mais, je comprends... Je vais quand même pas te laisser comme ça... (Elle prit une grande inspiration.) B-Bon allons-y.
-Au pire... Ferme les yeux ou regarde ailleurs.
-Je crois bien que je vais faire ça..."
Eyline détourna le regard et appliqua sa main là où la blessure devait à peu près se trouver selon elle. Elle entendit un petit cri de douleur.
"Merci de me les écraser...
-Oh, pardon..."
Sachant ce qu'elle venait de toucher, elle trouva tout de suite l'emplacement de la blessure. Elle la soigna rapidement et désactiva le sort.
"Merci et désolé. Enfin, pour la dernière quoi.
-Non, non, c'est rien... Bon... Je n'ai plus beaucoup de flux moi...
-Je vais t'en donner un peu. Donne-moi ta main.
-Euh... D'accord."
Elle reçut le flux et son énergie fut totalement remplie mais Izaki continuait d'en envoyer.
"Eh, stop !
-Hein ?
-C'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut !
-Mais je ne t'ai envoyé qu'une parcelle de mon flux total... Enfin, si ça a suffit.
-Oui... Merci."
Ils restèrent ainsi silencieux un moment, se tenant la main. Izaki la contempla un long moment. A chaque qu'il la voyait, il ne pouvait s'empêcher de la trouver belle. Finalement, ce fut elle qui fit lâcher leurs mains.
"Izaki...
-Oui ?
-Après cette guerre... Si on est encore vivant tous les deux... On discutera de...
Enfin, tu vois ce que je veux dire."
L'adolescent n'en croyait pas ses oreilles. C'était trop beau. Mais il savait bien qu'elle avait raison. Il fallait survivre à cette guerre. Il se leva et tendit sa main
pour l'aider à se relever elle aussi. Elle la prit et il déclara :
"Comme tu l'as dit, il faut d'abord finir cette guerre. Maintenant, il faut que tout le monde se serre les coudes. Sinon on va tous y passer. J'espère qu'on y
arrivera.
-Mais oui. (Elle lui sourit et il sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine.)
Puisque nous avons récupérer, retournons-y, Izaki.
-D'accord. (Il mit sa deuxième main sur celle de l'adolescente.) Je te propose de laisser ça de côté au maximum... Sinon on ne pourra pas être lucide.
-Je suis tout à fait d'accord...
-Eh bien allons-y."
Il lâcha sa main et alla vers sa chambre.
"Que fais-tu ?
-Je change de vêtements, ils sont déchirés et couverts de boue ceux-là.
-Je vais faire pareil. A tout à l'heure, général.
-A tout à l'heure."
Environs un quart d'heure plus tard, Eyline arriva dans le bureau de la générale.
"Où est votre général ?
-Il change de vêtements.
-Il faudra lui dire que le déroulement de la guerre est plus important que son état vestimentaire.
-Quelque part, un général qui se présenterait aux troupes avec des vêtements déchirés et couvert de son propre sang, ça ne leur donne pas vraiment de
courage pour se battre.
-Je crois que tu as lu dans mes pensées tout à l'heure... dit une voix derrière la porte. (La porte s'ouvrit.) Re-bonjour madame.
-Vous voilà donc.
-Quelle est la situation ?
-J'ai envoyé les armées numéro deux et cinq au devant de l'ennemi. Il vient de nous attaquer.
-Comment ? Déjà ?
-Oui... Ils ont fait le plus intelligent : Comme vous avez détruit leurs vivres, ils attaquent tout de suite avant que leurs soldats ne tiennent plus. Quitte à les
sacrifier, autant le faire quand ils sont en bonne forme. C'est ce que doit penser Yushido.
-C'est bien le genre de raisonnement qu'il tiendrait... Il y a beaucoup d'hommes envoyés par le camp ennemi ?
-Je n'en ai aucune idée..."
Tout à coup, on entendit quelqu'un courir dans le couloir et ouvrir la porte rapidement. C'était un jeune soldat, il était essoufflé et avait un air affolé sur le visage.
"Que signifie cette entrée ? demanda la générale. Que se passe-t-il ?
-Hh... C'est... Hh... C'est l'armée ennemie...
-Eh bien ?
-Ce n'est pas... Hh... Une petite partie qui vient sur nous... Hh... C'est toute l'armée..."
Sur ces mots, le soldat s'appuya sur le mur et se laissa glisser le long de celui-ci.
Une fois que la générale eut encaissée la nouvelle, elle se leva et dit rapidement :
"Général Izaki, partez tout de suite prévenir tous les autres généraux ! Tout le monde part au front, nous n'avons plus le temps de préparer une stratégie, il faut tout de suite les contrer !
-Bien madame ! Eyline, gagnons du temps, va prévenir le général numéro trois, je m'occupe du numéro quatre !"
Ils allaient partir par la porte mais la générale leur cria :
"Partez par la fenêtre, vous irez plus vite !"
Ils se retournèrent et prirent la fenêtre. La générale s'adressa au soldat :
"Reprenez votre souffle et retournez sur le champ de bataille. Chaque soldat est utile, jeune homme.
-Bien... hh... madame..."
Elle sauta alors à la suite d'Izaki et d'Eyline pour aller faire part de la situation au primera et au roi. Pendant ce temps, Izaki et Eyline prévenaient les deux
généraux et partaient pour le champ de bataille avec leurs hommes à peine remis, pour sauver leurs compagnons...
"Arrêtez-vous !" ordonna Izaki sur le chemin en levant le bras.
L'armée sous son commandement s'arrêta net. Ils étaient épuisés.
"Que se passe-t-il, Izaki ? demanda Eyline.
-Regarde-les. Ils sont morts de fatigue. Aller sur le champ de bataille avec eux, c'est les envoyer à la mort. L'ennemi a encore de l'énergie. Notre section n'en a plus.
-On s'arrête pour qu'ils se reposent ?
-Non. Pour les soigner.
-Hein ?
-Vous tous ! Tous ceux à qui il reste du flux, levez la main."
Toutes les mains se levèrent. Le jeune homme se mit à réfléchir quelques secondes. Puis il reprit la parole :
"Je ne peux rien faire pour votre épuisement mais je peux soigner toutes vos blessures. Donnez-moi chacun une petite partie de votre flux et je pourrais créer une zone de soin. Je vous le propose pendant qu'on le peut encore. Sur le champ de bataille, nous n'aurons jamais le temps."
La plupart des soldats relevèrent la tête, l'espoir revenant en eux. Ils s'exécutèrent et Izaki obtint une puissance démentielle, l'énergie accumulée l'entourant en un halo de toutes les couleurs.
"La vache... Avec ça, je peux peut-être même vous enlever votre fatigue... Quelle puissance... Vous êtes sûrs de ne m'avoir donné qu'une parcelle de votre flux ?"
Les "oui" sortirent d'un peu partout. Le général était stupéfait de la quantité de flux qu'il avait accumulé. Il fit un mouvement en forme de cercle avec son bras et une cloche verte apparut autour de tous les soldats. Une douce chaleur les enveloppait.
"Mes forces me reviennent !
-Mon bras ! Je peux à nouveau le bouger !
-Je ne suis plus essoufflé !"
De nombreuses déclaration de ce genre continuèrent à affluer. Au bout d'environs trente secondes, la cloche disparut.
"Bien... C'est le mieux que je puisse faire. Vous êtes tous prêts ? (Tout le monde acquiesça, ils étaient déterminés.) Alors, allons-y !"
Ils coururent encore quelques minutes, commençant à entendre le son des armes s'entrechoquant et les hurlements. Plus ils avançaient, plus l'atmosphère devenait lourde. L'air devenait difficilement respirable. Des explosions retentissaient. Ils passèrent une rangée d'arbres et découvrirent le champ de bataille. Des hommes tombaient à chaque seconde. Les hurlements de ceux qui trépassaient déchiraient l'air. La peur emplissait les nouveaux arrivants. Leurs camarades mourraient les uns après les autres. Izaki s'adressa à eux sans se retourner :
"Eh bien, soldats ? Que se passe-t-il ? Où est passé cette détermination que vous aviez tous, tout à l'heure ? (Ils baissèrent tous la tête.) Faîtes comme vous le souhaitez. (Il tourna la tête vers eux en souriant.) Moi, je vais aider mes camarades, je ne les laisserais pas mourir."
Sur ces mots, il dégaina son épée et son bouclier et partit en courant vers ses adversaires. Il n'avait absolument pas peur. Il voulait juste protéger tout le monde. Il tenta d'entrer en contact avec le loup qu'il avait rencontré précédemment :
"Inari ? demanda le jeune homme dans son esprit.
-Oui, Izaki ?
-Peux-tu me prêter ta force cette fois encore ?
-A chaque fois que tu en auras besoin, je te prêterais ma force du moment que ta détermination ne fléchit pas et que tu sais ce que tu veux.
-Je protègerais mon village et en finirait avec cette bataille. Je ne sais pas si je peux le faire. Mais le savoir n'est pas important. Je dois le faire, un point c'est tout.
-Voilà de belles paroles. Je te prête ma puissance, fais-en bonne usage.
-Un massacre, c'est un bon usage ?
-En quelque sorte, du moment que tu ne t'attaques pas à des innocents.
-Parfait !"
Le flux du loup entoura le jeune homme sous forme d'un loup en transparence avec son corps. Il se sentit à nouveau comme une bête sauvage. Son énergie atteignit un seuil d'une hauteur incroyable. La foudre commença à tournoyer autour de son corps alors qu'il courrait. Elle se concentra le long de son épée et sa lame fut parcourue d'une terrible énergie. Le sol était détruit au passage de celle-ci. "Poussez-vous !" hurla la bête sauvage à ses alliés qui se décalèrent à sa vue. Il accéléra dès qu'il vit une brèche et traversa une rangée d'ennemis à une vitesse incroyable. Avant qu'ils n'aient eu le temps de comprendre, ils étaient tous coupés en deux. Il enchaîna, se faisant encerclé par les adversaires qui réagirent au quart de tour en comprenant combien il était dangereux. Il chargea son énergie dans son épée et frappa en direction de ses adversaires, l'air se transformant en vagues d'énergie foudroyantes. De nombreux ennemis chutèrent, électrocutés. Leurs alliés avancèrent vers la bête sauvage, plus prudents. Ils ne foncèrent pas sur lui et réfléchir à une stratégie pour le contrer. Il était beaucoup trop puissant pour l'approcher. Un soldat s'adressa à lui :
"Tu es fou ou quoi ? Tu fonces sur nous tout seul, sachant que c'est la meilleur manière de mourir et tu continues de te battre comme un enragé alors qu'on ta tous encerclé ! C'est quoi ton problème ?! Tu comptes te battre jusqu'où ?!
-Jusqu'à ce que vous soyez tous morts..."
Plus loin, l'armée numéro deux se battait également, Kyoji à sa tête, faisant face à une marrée d'ennemis. Ses cheveux viraient au rouge au fur et à mesure qu'il se battait. Les ennemis tombaient les uns après les autres. Meiyo frappait les ennemis à grand coups de poing avec des gantelets de fer. Au fur et à mesure qu'elle se battait, ses cheveux viraient au vert. Plus ses cheveux se coloraient, plus elle pouvait utiliser le vent pour faire ce qu'elle voulait de ses adversaires.
La jeune fille pouvait les amener à elle pour les frapper ou les faire reculer quand ils étaient trop à l'attaquer. A eux deux, ils s'occupaient d'énormément d'ennemis et leurs soldats arrivaient tant bien que mal à survivre. Ils entendirent une explosion retentirent et des ennemis voler dans une nuée d'éclairs. "Izaki... ?" se demanda Kyoji, essoufflé. Plusieurs soldats ennemis en profitèrent pour s'attaquer à eux. L'adolescent arriva à se débarrasser de ses assaillant mais sa seconde subissait trop d'attaques. Un adversaire lui coupa le souffle en la frappant d'un violent coup de poing dans la poitrine et un autre donna un coup d'épée vers son cou alors qu'elle se baissait en mettant ses mains à son ventre. Kyoji la vit sur le point de se faire décapiter. Il hurla, un flux rouge l'entoura, des flammes partirent de tous les côtés et les assaillants de la jeune fille tombèrent tous, une flèche enflammée transperçant leur coeur. Quand elle put à nouveau respirer normalement, elle le regarda. Il tenait son arc, ses bras dans une position qui montrait qu'il venait de tirer et un phénix transparent au travers de son corps avec le bec grand ouvert, comme s'il venait de cracher des
flammes. Les cheveux de l'adolescent étaient totalement rouges et ses vêtements prenaient une teinte entre cette même couleur et le doré. D'autres ennemis attaquèrent. En quelques secondes, ils furent tous transpercés. Meiyo n'avait même pas pu voir l'attaque de Kyoji. Un adversaire l'attaqua dans le dos.
Elle s'écria : "Attention !" En une seconde, l'ennemi avait le ventre transpercé par une épée enflammée. L'adolescent créa une boule de feu et passa la main face à tous les ennemis en prononçant : "Vague de feu." La boule se transforma en un torrent de flammes qui partit brûler de nombreux ennemis.
"Comment fais-tu ça ? demanda la jeune fille.
-Je viens d'apprendre qu'un phénix dormait en moi, répondit-il. Il a accepté de me prêter sa force. Je me sens... puissant. Mais je suis encore blessé et je ne peux pas me soigner. Je ne pourrais pas me battre indéfiniment comme ça...
-C'est bien compliqué tout ça... Mais tu as raison, cette bataille va vite devenir très difficile...
-Je crois que toi aussi, tu as un animal spécial en toi...
-Hein ? dit-elle en écrasant un adversaire au sol.
-Tes cheveux virent au vert, répondit-il en transperçant de multiples ennemis alors qu'elle regardait ses cheveux qui pendaient le long de son visage.
-Waah ! Trop bien ! (Elle le regarda très sérieusement.) Dit, tu trouves que ça me va bien ?
-Bon sang ! (Il acheva un adversaire qui allait la tuer.) On est sur un champ de bataille Meiyo, désolé, c'est pas le moment !
-Bon... (Elle soupira.) Allons-y. T'es sûr de pas vouloir répondre ?
-D'accord, j'vais te répondre sérieusement. (Il créa une boule de feu et frappa le sol avec, créant un écran de flamme autour d'eux, brûlant tous ceux qui n'étaient pas ses alliés.) Ça te va très bien. Comme toutes les coiffures. (Il lui sortit un petit sourire timide.)
-Mercii ! (Elle sautilla.) Bon, allez, on les explose !
-Ha ha ha... C'est pas possible cette fille... (Il se remit à sourire.) Toujours un moyen de redonner envie de continuer."
Un ennemi passa alors à travers la barrière et s'attaque à l'adolescent.
"Comment as-tu...
-Je suis immunisé contre le feu, tocard ! Adieu !
-Que... dit la jeune fille en voyant son aimé sur le point de mourir."
Un mal de tête la prit et le temps s'arrêta. Elle sentit que quelqu'un l'appelait dans son esprit et se laissa guider...
Elle se retrouva dans un étrange couloir, comme son frère, quelques heures plus tôt. En face d'elle se trouvait une loutre de couleur émeraude. Elle lui sourit et
s'adressa à la jeune fille :
"Bonjour Meiyo. Ça fait un moment que j'attends le moment où je pourrais t'aider. Tu as mis un long moment avant d'avoir réellement besoin de moi.
-Qui es-tu ?
-Je suis Kyari, la loutre d'émeraude. Un des trois esprits de la lumière.
-Qui sont les deux autres ?
-Je crois que tu le sais déjà."
La fille aux cheveux verts comprit alors de quoi elle parlait. C'était évident maintenant.
"Mon frère et mon copain ?
-Oui, ce sont bien eux.
-Alors moi aussi je peux devenir puissante comme eux ?
-Uniquement si tu le mérites.
-Comment ça ?
-Pourquoi veux-tu obtenir de la puissance ?
-Pour sauver Kyoji ! s'écria-t-elle. Et en finir avec cette guerre ! Personne n'a rien demandé, je veux débarrasser tout le monde du fardeau de toutes ces personnes qui nous attaquent sans raison...
-Toi et Kyoji êtes un peu jeune mais Hika a eu confiance en ton ami. Je pense pouvoir te faire confiance également.
-Hika ?
-Le phénix que tu as vu en transparence de ton aimé.
-De mon quoi ?
-De ton amoureux... corrigea la loutre en soupirant.
-Ah, d'accord ! Tu parles bizarrement, j'avais pas compris !
-Qu'importe ma manière de parler. Va dans le cercle là-bas et dis "Transfert" pour reprendre le contrôle de ton corps. Je te prête ma puissance.
-C'est vrai ? Je vais pouvoir me battre comme eux ?
-Oui. Mais dépêche-toi, ton aimé est en danger.
-Mince, c'est vrai ! (Elle courut jusqu'au cercle et ses pieds se décolèrent du sol au moment où elle mit les pieds dedans.) Transfert !"
Elle se retrouva sur le champ de bataille et sentit une nouvelle énergie la parcourir. Elle voyait au ralentit Kyoji sur le point de se faire embrocher. Elle
écarquilla les yeux, réalisant à nouveau qu'il était sur le point de mourir et hurla
"Nooooon !!!". Une tempête se leva juste devant elle et l'adversaire vola au loin.
Le mur de flammes se dissipa et elle serra les poings en poussant un hurlement de rage, levant la tête vers le ciel. La tempête se transforma en une tornade et fit voler des centaines d'ennemis. Une loutre apparut en transparence de son corps, elle serra ses poings encore plus fort et la loutre sortit de longues griffes. La jeune fille frappa l'air de ses poings dans de grands mouvements horizontaux et les griffes de la loutre se transformèrent en vagues faîtes d'air, tranchantes comme des rasoirs qui foncèrent vers les adversaires. Les ennemis emportés par la tornade virent leur sang éclabousser de tout leur corps. Leurs alliés présents en furent recouverts. Kyoji observait la scène, sidéré.
"Pourquoi n'ai-je pas lancé une telle attaque en obtenant mes nouveaux pouvoirs ? se demanda-t-il.
-Parce que tu es d'un naturel calme et posé, répondit le phénix dans son esprit. Tu sais te contrôler. Si tu avais lancé une telle attaque, tu aurais tué cette jeune
fille en voulant la sauver. Inconsciemment, tu t'en es rendu compte et a sortit ton arc pour pouvoir concentrer tes attaques en un seul point. Quand à elle... Elle
est entrée dans une terrible rage en voyant quelqu'un essayer de te tuer. C'est un étrange phénomène que l'amour...
-Comment ça ?
-Chez toi, l'amour te permet de devenir plus fort et de concentrer tes attaques. Chez elle, l'amour lui permet également de devenir plus fort mais ses attaques en deviennent gigantesques et dévastatrices. Elle fait à peine attention à qui elle attaque. L'effet peut être extrêmement différent d'une personne à l'autre...
-Je comprends que tu veuilles réfléchir à la question mais on n'a pas le temps."
Sur ces mots, l'adolescent reprit son arc et tira de nombreuses flèches sur ses adversaires. Ils tombaient les uns après les autres. Il continua d'en vaincre le plus possible de cette manière avec Meiyo qui faisait voler tous ceux qui s'approchaient de trop en leur interdisant de le toucher.
Izaki continuait de se battre inlassablement, faisant un véritable massacre. Sur son passage, une mare de sang de trouvait. Son armée avait retrouvé courage en le voyant se battre ainsi et avait attaqué l'ennemi. Tous se battaient comme des enragés. L'armée adverse était composée uniquement d'homme hésitants et qui se battaient sans même avoir l'espoir de pouvoir gagner. Ils se battaient avec leur désespoir. Clairement, Fira'ho donnait purement l'impression d'avoir le dessus. Pourtant, tous leurs soldats fatiguaient. Même les généraux qui faisaient des massacres ne pouvaient lutter contre la fatigue et l'essoufflement. L'armée ennemie ne flanchait pas. Des hommes continuaient d'arriver. Personne n'était en possibilité de savoir mais l'armée de Fira'ho avait perdu un tiers de ses effectifs. L'armée anonyme n'en avait perdu qu'un quinzième. La bataille était clairement perdue d'avance. Mais tout le village continuait. Il gardait espoir.
C'était sans compter sur ce qui allait arriver. Alors qu'Izaki achevait une ligne de dix ennemis, une ombre familière apparu et attaqua le jeune homme qui para son coup tant bien que mal. "Yushido..." déclara l'enragé qui fondit sur son adversaire et échangea de multiples coups avec lui. Aucun des deux n'abandonnait. Izaki s'avança alors rapidement et donnant un violent coup de bouclier qui déstabilisa son adversaire , enchaîna en le désarmant d'un rapide coup d'épée pour enfin lui asséner un puissant coup de pieds dans les côtes. Le général ennemi eut le souffle coupé et vola dans un rocher plus loin. Il se releva tant bien que mal et s'adressa à son adversaire :
"Tu parais épuisé mais tu ne perds pas ta fougue... Tu es un sacré adversaire...
Mais tu ne te rends pas compte que tu as déjà perdu.
-Tu savais que je te battrais si tu m'affrontais de front ! Pourquoi être venu ?
-Pour te saluer... Et te dire adieu.
-Quoi ?!
-Quelque chose d'énorme arrive sur vous et vous ne pourrez rien y faire. Tu fus un valeureux adversaire, jeune homme, mais vous avez perdu."
Sur ces mots, il partit à travers ses hommes. Izaki lança une vague foudroyante pour repousser tous les adversaires qui l'empêchaient de le suivre.
Malheureusement, il avait déjà disparu. Le porteur de lumière ne comprenait pas de quoi pouvait parler son adversaire. Il ne sentait aucune masse de flux approcher. Qu'est-ce qui pouvait bien être si dangereux que ça ? Et surtout suffisamment puissant pour qu'il vienne le dire à un général ennemi en prenant le risque que ce dernier prévienne ses alliés en étant sûr qu'il allait quand même gagner ? Malheureusement, Izaki ne pouvait que continuer à se battre. Au bout de quelques minutes, il aperçu Kyoji et Meiyo, au milieu des ennemis avec leur armée, tuant sans arrêt des marées d'ennemis avec des pouvoirs qu'ils ne leur avait jamais vu. Il ordonna à son armée de de les rejoindre par la faille dans les ennemis qu'il venait de faire dans une éclaboussure de sang. Il chercha Eyline du regard et la trouva, couverte de sang, une blessure apparemment profonde au bras droit, mais toujours debout. Elle s'approcha de lui alors qu'ils étaient tous deux entourés par leurs soldats et s'adressa à lui :
"Tous ceux qui étaient resté au village sont là !
-Le Primera aussi ? (La jeune fille lui montra une rangée d'ennemis qui tombait, pourfendue par la personne en question.) Ah, d'accord.
-Comment tu fais depuis tout ce temps ? Tu ne fatigues pas ?
-Je ne sais pas ! Mais pourquoi "tout ce temps" ?
-Ça fait déjà douze heures que l'on se bat !"
Le jeune homme mit quelques secondes à encaisser ce qu'il venait d'entendre. Il ne pensait pas que le temps était si difficile à évaluer sur un champ de bataille. Il pensait qu'il se battait depuis environs la moitié du temps qu'elle venait d'émettre.
"Rejoignons le général numéro deux et sa seconde !
-Kyoji et Meiyo sont là-bas ?"
En guise de réponse, l'adolescent pointa dans leur direction et la jeune fille fut stupéfaite par la puissance dégagée par ces deux-là. Ils les rejoignirent rapidement en explosant une vague d'ennemi à eux deux. Kyoji et Meiyo se tournèrent vers eux et crièrent en même temps :
"Izaki ! Eyline !"
Ils rejoignirent leurs amis et se placèrent en un cercle, dos à dos, ayant laissé leurs soldats plus loin. Les quatre amis étaient entourés de milliers d'ennemis.
"Vous êtes sûrs qu'on peut tous les vaincre ? demanda Kyoji.
-Bien sûr ! cria Meiyo. On va se les faire !
-Je prends tous ceux qui s'attaquent à nos soldats avec Eyline ! dit Izaki.
-Allons-y ! cria Eyline. Tant qu'on gardera espoir, on aura une chance de gagner !"
Lorsqu'elle prononça le mot "espoir", Izaki crut voir des ailes blanches d'ange transparentes apparaître dans son dos l'espace d'une seconde. Il cligna des yeux et il n'y avait plus rien. Il regarda ses deux autres compagnons mais ils ne semblaient pas avoir remarqué quoi que ce soit. Il décida alors qu'il était mieux d'y penser plus tard et fonça alors sur son objectif en poussant un cri de bête sauvage. Une aura bleu l'entourant, il trancha de nombreux ennemis, ne s'arrêtant pas de frapper. Eyline frappait violemment les ennemis à toute vitesse, ne leur laissant pas le temps de la contrer. Kyoji continuait de transformer ses adversaires en tas de cendre et Meiyo faisait voler du sang de partout, un sourire de pure sadique sur le visage. Visiblement, elle y prenait goût. Le temps passait lentement pour tout le monde... La bataille continuait de faire rage, les heures passaient mais rien n'arrivait du camp ennemi. Les blessures des combattants de Fira'ho se démultipliaient chez tout le monde et les morts continuaient de défiler. Aussi puissants que pouvaient l'être les soldats de Fira'ho, ils ne pouvaient pas lutter contre la fatigue et l'épuisement. Des soldats en pleine forme continuaient d'arriver depuis le camp ennemi. Les effectifs du village avait désormais réduit des deux tiers. Les effectifs ennemis étaient désormais réduit d'un quart. La bataille continuait de pencher pour l'armée anonyme. Alors que les quatre amis se retrouvaient à nouveau dos à dos pour la première fois depuis des heures, un son étrange se fit entendre. Comme un battement d'ailes mais à une vitesse de battement extrêmement au-dessus. Ce son commençait maintenant à se rapprocher, jusqu'à couvrir entièrement les bruits des armes. Il était tellement gigantesque que tout le monde commença progressivement à s'arrêter de se battre. Ils levèrent tous les yeux au ciel. Au loin, des sortes de masses d'acier volaient en direction de la bataille à l'aide d'une hélice gigantesque. Des sortes de cylindre, longs et presque de la taille d'un homme, était accrochés de chaque côté, par paire. Izaki aperçu des humains dedans, habillés de manière très étrange par rapport aux vêtements qu'il avait déjà vu. Ils portaient des sortes de casques qui avaient l'air d'être en fer surmontés de sortes de... serre-tête avec des tenues tout aussi bizarres,
colorées en vert et qui donnaient l'impression d'être couvertes de boue. Un des soldats ennemis tenta de hurler par-dessus le boucan de ces engins :
"ILS ONT LANCE L'ATTAQUE ! IL FAUT FUIR, IL NE FERONT PAS DE DIFFERENCE !"
Toute l'armée ennemie réagit au quart de seconde et commença à partir. On entendit alors une sorte de "boum" venant des machines volantes et à gauche de nos héros se produisit une énorme explosion, tuant de nombreux soldats. Il se produisit la même chose plusieurs fois alors que l'armée amie commença à s'enfuir. C'était le chaos. Il y avait des explosions de partout et des projectiles pas plus gros qu'un doigt qui faisaient des ravages sur les hommes et femmes qui fuyaient. Au loin, d'autres masses en acier apparaissaient, à terre, montées sur des roulettes géantes. Eux aussi tiraient, provoquant de terribles explosions. Les survivants réussirent à se rendre dans la forêt. Le primera cria aux généraux de venir, ils coururent vers lui et il s'exprima :
"Nous n'avons aucune chance face à ces choses. Ce sont des engins du futur.
-Pardon ? demanda Izaki.
-Les machines volantes s'appellent des hélicoptères. Celles au sol sont des chars d'assaut. La situation est juste désastreuse. Nous devons fuir.
-Mais comment savez-vous qu'ils viennent du futur ? l'interloqua Eyline.
-J'y suis allé, un jour... Mais c'est une autre histoire !
-Donc, nous sommes forcés d'appliquer l'idée du roi et de fuir ?
-Malheureusement, oui...
-Dans ce cas... dit doucement Izaki en réfléchissant. Nous allons tous mourir... Sauf si..."
Izaki se retourna et commença à marcher en direction des armes ennemies qui tentait de les localiser dans la forêt.
"Que fais-tu, Izaki ? le questionna le primera.
-Je vais les retenir. Pendant ce temps, fuyez tous. Je pourrais les retenir quelques minutes, profitez-en.
-Pas question ! hurla Eyline en s'approchant de lui.
-Eyline ? Qu'est-ce que tu..."
Avant qu'il ne finisse sa phrase, il se prit la plus grande claque de sa vie. Elle y avait mit toutes ses forces. Elle l'avait frappé tellement fort qu'il en tomba par terre.
"J'ai pris ma décision, Eyline ! Fuyez ! C'est un ordre de ton général !
-Eh bien je ne respecterais pas cet ordre ! Tu peux rêver !
-Arrêtez-vous tout de suite tous les deux, ordonna le primera. Puisque c'est comme ça, que tous ceux qui souhaitent aider les autres à fuir se mettent à côté du général Itano."
Eyline ne bougea pas d'un pouce. Kyoji et Meiyo les rejoignirent. Ils se tournèrent vers l'armée et Izaki se releva. Voyant que personne d'autre ne venait, il déclara :
"Je peux vous demander quelque chose à tous ? (N'ayant pas de réponse, il considéra qu'il pouvait continuer.) Protéger tous les villageois qui ne sont pas assez fort pour se défendre... Vous et eux serez les seuls pouvant prouver que Fira'ho existe encore. Est-ce que je peux compter sur vous ?"
Il y eut un court silence. Un soldat s'avança. Derrière ses cheveux en bataille, Izaki reconnut le jeune Lut.
"Bien sûr général ! cria-t-il, les larmes aux yeux. Ce sera un honneur de suivre votre dernier ordre !"
Il s'abaissa pour saluer une dernière fois son général. A la grande surprise du porteur de lumière, tout le monde en face de lui fit de même. Même la générale et les autres généraux, le primera, tout le monde. Une larme coula sur la joue d'Izaki. Il se retourna, entendit un missile arriver et le trancha en deux de son épée. Les deux morceaux explosèrent des deux côtés du héros. Il tourna la tête, tout le monde s'était redressé.
"Eh bien ? hurla-t-il, de sorte que tout le monde l'entende. Partez, vite !"
Tout le monde se mit à courir le plus vite qu'il pouvait. Ceux qui ne pouvaient plus marcher étaient transportés par les autres.
"On y va ? demanda Izaki ?
-Bien sûr dirent les trois autres.
-Tu es sûre de vouloir mourir Meiyo ? lui demanda son frère. J'aimerais autant éviter que tu viennes. Nos parents n'auront plus personne après.
-Parce que tu crois que je vais vous laisser y aller tous les trois et mourir tous seuls ?
-Bon... Allez. Allons les massacrer."
Il commença à avancer mais se fit attraper par le col. Kyoji et Meiyo n'ayant rien remarqué continuèrent d'avancer. Le jeune homme se retourna et et vit Eyline.
Elle souriait timidement et rougissait. "Qu'y-a-t-il, Eyline ?" Elle le prit par ses vêtements et le plaqua contre un arbre pour lui prendre les mains. Leurs regards se croisèrent dans une grande émotion. "Puisque nous allons mourir..." dit-elle en approchant son visage de celui d'Izaki pour coller ses lèvres contre les siennes.
Ils fermèrent tous les deux les yeux. Le moment fut court mais intense. Quand elle décolla ses lèvres, elle le serra dans ses bras comme si elle ne voulait plus le lâcher. Il la serra lui aussi, doucement... Au bout d'une dizaine de secondes, elle le lâcha et dit : "Bon... Allons-y." Ils rejoignirent leurs amis qui les avaient patiemment attendu. Ils avaient bien compris ce qu'il s'était passé et ne les avait pas dérangé. Ils se retrouvèrent à nouveau dans la plaine du champ de bataille. Tous les chars étaient devant eux, ayant fait le chemin jusqu'au bord de la forêt. Les hélicoptères attendaient au-dessus d'eux.
"A votre avis, ils sont combien ? demanda Meiyo, la loutre d'émeraude apparaissant autour d'elle.
-Pas assez, répondit Izaki, son aura bleu en forme de loup apparaissant autour de lui.
-Je suis d'accord, continua Kyoji avec son aura de phénix autour de lui.
-Tant qu'on gardera espoir, ils n'auront aucune chance", acheva Eyline, ses ailes apparaissant encore l'espace d'une seconde dans son dos lorsqu'elle prononça le mot "espoir".
Des crocs se formèrent parmi les dents d'Izaki, des griffes poussèrent à ses mains et il fut parcourut d'électricité. Des ailes de phénix gigantesques apparurent dans le dos de Kyoji et son corps s'enflamma. Meiyo eut les même changement que son frère mis à part qu'elle était parcourue d'une tempête contrairement à de l'électricité. Eyline fit apparaître un chakra d'une puissance démentielle qu'elle n'avait jamais dévoilé jusqu'ici tout autour de son corps.
"Qu'est-ce que c'est, Eyline ? demanda Izaki.
-La technique ultime qui décuple toutes les capacités du corps humain que seuls les "éclairs" experts peuvent maîtriser. Je n'y suis jamais parvenu mais quelque chose me dit qu'aujourd'hui, je vais y arriver.
-Bon eh bien alors... Meiyo et Kyoji, vous prenez les airs, d'accord ?
-Bien sûr, dit Kyoji en s'élevant un peu au-dessus du sol.
-Évidemment, répondit Meiyo en se soulevant de terre grâce à sa mini tempête.
-Nous, on s'occupe du sol, c'est ça ? demanda Eyline en augmentant le flux d'énergie autour d'elle.
-C'est bien ça."
Tous les canons des chars étaient tournés vers eux ainsi que les autres armements que transportaient les hélicoptères. A la seconde où ils tirèrent, Izaki dit : "Go.". Tous les tirs touchèrent à l'endroit où tous les quatre se trouvaient, ne laissant qu'un gigantesque cratère. Quelques secondes après, un chars explosa, détruit par une force invisible de l'oeil d'un humain normal ou en tout cas, des yeux de ceux qui pilotaient les engins. Un hélicoptère vola en éclat également. Les pilotes réagir intelligemment le plus vite. Ils tiraient sur les carcasses, au cas où que leurs ennemis soient encore dessus. Intelligent mais insuffisant. Un autre hélicoptère et un autre char volèrent en éclat. Ils en restaient environs une cinquantaine, toute machine confondue. Ils avaient beau tirer en choisissant correctement leurs cibles, il n'y avait pas moyen. Ils se faisaient massacrer. Au bout de plusieurs longues minutes et de nombreuses explosions, il n'y avait plus un seul engin en marche. Les quatre combattants réapparurent derrière les engins, épuisés. Ils avaient détruit toutes ces machines de mort. Et pourtant, ils étaient loin d'en avoir fini et ils le savaient.
De l'autre côté des carcasses, il restait encore des milliers d'engins de ce genre. Ce serait sans fin. Mais ils le feraient. Ils n'abandonneront jamais tant qu'ils ne se seraient pas fait tuer. Une fois qu'ils eurent à peu près récupéré, Meiyo s'adressant aux trois autres :
"Vous pensez vraiment qu'on va mourir ?
-C'est probable, répondit Izaki.
-Autant mourir avec éclat, déclara Eyline. Allons détruire le maximum de ces trucs.
-Vous êtes tous prêts ? demanda Kyoji."
Les trois autres hochèrent la tête. Tous les quatre regardèrent en direction du bruit que provoquaient les engins ennemis et dirent en même temps : "On y va."
Ils partir à toute vitesse vers leurs adversaires et détruisirent énormément d'engins en peu de temps. L'ennemi ne supportait plus de se battre contre des ennemis invisibles. Ils décidèrent de tous se tirer les uns sur les autres. "Merde, ils la jouent kamikazes pour nous toucher !" hurla Izaki. Lui et Eyline entendirent un hurlement horrible venant des aires. Kyoji venait de se faire descendre et tombait rapidement vers le sol. C'était Meiyo qui avait poussé ce cri. Une rage gigantesque la prit et elle réduit à néant cinq engins volants en une seule attaque.
Kyoji toucha le sol dans un grand fracas. Elle le regarda à terre, les larmes aux yeux. Cela lui valut de se prendre une attaque elle aussi et elle alla le rejoindre
en chutant. Eyline regarda Izaki alors qu'ils étaient à l'abri derrière une carcasse. Elle ne lui avait jamais vu une telle expression de rage. Il serrait les dents à les casser et une veine battait à sa tempe. Il lâcha son bouclier et créa une autre épée faîte de foudre. Sa peau et ses cheveux devinrent tout à coup totalement noirs. Une vingtaine de de char lui faisaient face. Ils ne l'intéressaient pas. Seuls ses ennemis aériens qui avaient tirés sur sa soeur et son meilleur ami l'intéressaient. Il détruisit trois char avec un coup d'épée pour chacun d'entre eux et se servit du souffle de l'explosion pour se projeter vers les hélicoptères. Ils étaient des centaines. Il plaça ses épées devant son visage, leur tranchant en direction de ses adversaires. Eyline ne comprit pas tout à fait ce qu'il se passa. Elle entendit des roquettes partir et des mitrailleuses tirer.
Puis elle vit l'Izaki noir frapper avec ses épées en même temps. Une explosion de ténèbres eut lieu, absorbant les roquettes et les balles pour se propager jusqu'aux hélicoptères et tous les détruire. Il venait de réduir à néant une armada d'hélicoptères en une attaque. Le jeune homme redescendit et se posa avec souplesse au sol. Eyline lui demanda en écarquillant les yeux :
"Comment as-tu fais ça ? Et pourquoi es-tu tout à coup tout noir ?
-J'ai utilisé toute mon énergie ténébreuse pour détruire cette vague d'hélicos, déclara le jeune homme d'une voix sombre. Ensuite, pour répondre à ta seconde question, je suis les ténèbres du coeur d'Izaki qui, lui, représente sa propre lumière. Je suis donc son inverse, Ikazi. (Son corps commençait à reprendre une couleur normale.) Bonne chance pour la suite. Je ne peux pas détruire ces chars, j'ai épuisé toutes mes forces. A vous de jouer. (Son corps redevint totalement normal et il se remit à parler de sa voix normale.) Je crois que j'ai encore quelqu'un d'autre dans mon corps... A trois, on risque de se faire la guerre...
Enfin... Je m'en occuperais plus tard si on survit à ça. Il reste encore tous ces chars à détruire.
-Izaki ? Tu es bizarre tout d'un coup...
-Mon double noir ne vient-il pas de tout t'expliquer ?
-Tu le connais depuis longtemps ? Tu n'as pas l'air surpris.
-Je l'ai toujours sentit en moi. Il est ressortit à cause ou grâce, ça dépend du point de vue, de ma rage envers nos adversaires.
-D'accord... Bon, j'ai compris. Je crois qu'on devrait s'occuper de ces chars, leurs pilotes n'ont pas l'air de s'être remis de la perte qu'ils viennent de su..."
Elle ne put pas finir sa phrase. Une roquette fondit sur elle. La jeune fille tenta de placer une barrière mais se fit détruire par le projectile et elle subit entièrement les dégâts subits par l'explosion pour voler et s'écraser un peu plus loin dans le sol. Izaki perdit toute sa concentration. Elle venait d'être blessée.
Peut-être tuée. Il ne pouvait plus s'enlever de la tête l'image de la fille qu'il aime se prendre une roquette et tomber au sol. "Non..." Il lâcha son épée et fonça sur elle en attrapant sa main. Ses vêtements étaient en lambeaux. Son corps était dans un piteux état. "Eyline !" Pas de réponse. Des larmes apparurent dans ses yeux. "EYLINE !" Toujours pas de réponse. Tout à coup, Kyoji et Meiyo arrivaient en titubant. Ils étaient couverts de brûlures. Izaki prit son aimée par les épaules et la secoua en hurlant : "EYLIIINE !!!" Cette fois-ci, la main de la jeune fille se leva et toucha la joue du garçon qu'elle aimait. "Ne perds pas espoir..." dit-elle en souriant. Ses ailes d'anges apparurent à nouveau dans son dos. Mais cette fois-ci, elles ne partaient pas. Un mal de tête prit les quatre alors que leurs adversaires leur tiraient dessus et le temps s'arrêta.
Cette fois-ci, ce n'était pas un seul couloir. Quatre couloirs se croisaient en formant une croix. Izaki, Kyoji et Meiyo, s'avancèrent vers le centre, suivis par leur esprit. Eyline, elle, s'avança, suivie par une étrange lumière jaune.
"Où sommes-nous ? demanda-t-elle.
-Je pense que c'est un lieu de connexion entre nos esprits... supposa Izaki.
-C'est bien ça, confirma Inari. Ça faisait longtemps... Hika... Kyari...
-Pas assez ! rétorqua la loutre géante.
-Allons Kyari, dit Hika. Cela fait des siècles que nous ne nous sommes pas vu ; tu pourrais oublier.
-De quoi parlez-vous ? demanda Kyoji.
-D'une vieille histoire... répondit Inari en soupirant.
-Pourquoi a-t-il fallut que ton possesseur soit le frère de la mienne ? demanda la loutre d'émeraude.
-Vas-tu t'arrêter ? rétorqua Inari.
-Hin ! fit Kyari en guise de réponse tout en croisant ses pattes avant en se mettant debout sur ses pattes arrière.
-Plutôt que d'essayer de réparer de vieilles querelles, dit Izaki, pourriez-vous nous dire pourquoi vous nous avez appelez ?
-C'est moi qui ai fait en sorte que nous nous retrouvions ici, expliqua le loup argenté.
-Je ne te dis pas merci... déclara Kayri.
-Oh la ferme ! dit Izaki. Oups !
-Attention Izaki, dit Hika, ce que vous pensez très fort ici ressort par votre bouche. (La loutre s'approcha d'Izaki.) Allons Kayri, ne t'énerve pas.
-Non, non... (Elle souleva le menton du jeune homme avec une de ses griffes.) Je laisse passer pour cette fois. Mais la prochaine fois, crois-moi, je t'attrape entre mes crocs et te déchiquète.
-Les loutres ne sont-elles pas gentilles normalement ? demanda Eyline.
-J'ai été gentille, je ne l'ai pas tué. (Une lueur malsaine passa dans ses grands yeux.)
-Je vous ai amené ici, commença Inari pour revenir à son but premier, car vous risquez tous de mourir.
-Et nous avec dit une personne invisible à côté d'Izaki.
-Ikazi ? demanda Izaki.
-Lui-même. Si vous pouviez éviter de crever, ce serait pas mal.
-Pourquoi es-tu invisible ? demanda Eyline.
-Parce que j'ai dépensé toute mon énergie. Je te l'ai pourtant déjà dit.
-La seule solution est de vous téléporter hors de danger, expliqua le loup argenté, ignorant la conversation. Mais pour cela, il faut une grande puissance.
-Mais nous sommes tous à court d'énergie ! intervint Meiyo.
-Oui mais il nous reste une solution. L'espoir. (Il regarda Eyline.) Il n'y a que toi qui puisse sauver tout le monde.
-Moi ? demanda-t-elle.
-Oui. Tu es l'incarnation de l'espoir. Concentre-toi. Tu pourras ressentir l'espoir de tous ceux qui croient en la même chose que toi.
-Vraiment ?
-Oui. Essaie."
Il y eut un long silence. Eyline joignit ses mains et ferma les yeux. Soudain elle les rouvrit :
"Il y a une gigantesque puissance à exploiter... Tout le village croit en nous. Grâce à eux, on pourra certainement tous se téléporter !
-On ne pourrait pas se servir de cette force pour vaincre l'armée ennemie ? demanda Ikazi.
-Il n'y a pas assez de puissance. Une téléportation demande déjà énormément d'énergie. Vaincre nos ennemis en demanderait cent fois plus. Ça te parle ?
-Ouais, d'accord, je vois... répondit le jeune homme invisible.
-Comment doit-on faire maintenant ?
-Vous trois devrez la protéger pendant qu'elle rassemble l'énergie.
-Non mais attendez... intervint Kyoji. Vous voulez rire là ? C'est déjà un miracle qu'on ait survécu.
-Je peux m'en occuper, affirma Izaki. Je ne suis pas encore hors d'état de nuire. Je le ferais.
-T'as du courage, lui lança son double, tocard.
-Merci, l'homme invisible.
-Je suis devenu invisible en vous sauvant, connard.
-Merci j'te dis, enfoiré.
-T'aimes ça qu'on s'engueule hein, pédé ?
-C'est quoi ton problème ? (Il choppa son double par ses vêtements, personne ne comprenant comment il avait pu le repérer, et il montra Eyline.) T'as de la merde
dans les yeux ou quoi ? Eyline est une fille, tu vois pas ?
-Arrêtez... supplia Eyline.
-Ah, ce truc là-bas ?"
Izaki s'apprêta à donner un énorme coup de poing à celui qu'il tenait mais apparemment, les esprits de la lumière ne comptaient pas laisser cette dispute continuer. Izaki vola vers un mur, frappé par une force invisible. Il devait être arrivé la même chose à son double puisqu'on entendit le son de son corps touchant le mur opposé.
"Nous n'avons pas le temps de vous regarder vous mettre sur la tronche, dit Kayri. Transférez-vous dans vos corps.
-Tss ! prononça Izaki.
-Ha !" répondit la voix invisible.
Les trois possesseurs d'esprits se placèrent chacun dans leur cercle et lévitèrent à quelques centimètres du sol. Eyline les regardait sans comprendre.
"Ah oui, dit le loup argenté. Va dans le cercle derrière toi et dit "Transfert" pour reprendre le contrôle de ton corps."
Elle s'exécuta et tous dirent "Transfert." en même temps.
Tous ressentirent à nouveau la douleur les prendre, sauf Izaki. Il fonça pour prendre son épée et regarda ses ennemis.
"Eyline, dépêche-toi. Tout seul, je ne pourrais pas faire grand chose.
-D'a... D'accord...
-Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrais te soigner..."
Sur ces mots, le jeune homme créa sa deuxième épée et tourna la tête vers sa soeur et son meilleur ami.
"Je sais bien que vous n'êtes pas en grande forme mais tentez de la protéger.
J'essaierais de faire en sorte que vous n'ayez pas à le faire.
-T'en fais pas, on fera de notre mieux."
Soudain, tous les chars tirèrent. Izaki eut un flash-back du moment où Eyline s'était fait toucher. Cette fois-ci, il n'eut pas une crise de désespoir. Il sentit la colère monter en lui. Ils l'avaient déjà blessée gravement mais ils continuaient à tirer. Ils voulaient les tuer malgré tout. Ils avaient déjà fait un massacre mais ça ne leur suffisait pas. Il fallait qu'ils fassent tout pour tuer leurs ennemis, aussi estropiés soient-ils. Son épée fut alors entourée de la même énergie qui formait l'autre et les deux lames doublèrent en longueur. En une seconde, toutes les roquettes avaient été réduites à néant et explosèrent. Le jeune homme sortit de la fumée et trancha littéralement un char en deux, coupant ses occupants également. Il créa des dizaines de vagues de foudre, détruisant un bon nombre de char. Mais les chars rechargeaient vite et ils tirèrent à nouveau mais tous sur lui. Il réussit à se débarrasser de la plupart des tirs. Les autres firent malheureusement mouche. Izaki survécut malgré tout. Il s'était protégé de ses épées mais il n'avait rien pu faire pour les explosions. Il était presque aussi mal en point que ses amis. Soudain, Eyline, qui s'était mise à genoux tant bien que mal et avait déployé ses ailes cria :
"Tout le monde nous soutient ! On a leur espoir ! Je peux nous transporter ! Izaki, vient !"
Il se retourna alors sans réfléchir. Cette erreur lui coûta de se prendre un projectile dans le dos. La jeune fille hurla "Non !". Le corps de l'adolescent vola et glissa le long du sol jusqu'à s'arrêter aux genoux de la jeune fille. "Izaki ?" Il leva la main et le posa sur le genoux d'Eyline en déclarant :
"Héhé... J'suis pas encore mort...
-T'es incroyable... (Les chars tournèrent leurs canons vers les jeunes gens.) Kyoji ! Meiyo ! Vite, accrochez-vous à moi !"
Tout se passa en l'espace de deux secondes. Meiyo et Kyoji attrapèrent le bras de l'ange la première seconde. La deuxième seconde passa au ralentit pour les quatres héros. Les canons venaient de tirer. Ils virent les roquettes aller vers eux en tournoyant, impuissants. Meiyo avait fermé les yeux pour ne pas avoir peur. Elle espérait toujours pouvoir se sortir de là. C'est alors qu'Eyline leva la tête vers le ciel et dit "Haa !". Une lumière blanche en forme de sphère les entoura tous les trois et ils disparurent, laissant les projectiles exploser au sol et laissant croire à l'armée ennemie qu'ils avaient tué leurs adversaires. Ils étaient dans un endroit très étrange. Des bulles tournaient autour d'eux et on entendit des bribes de ce qui se passait dans ces bulles. C'était d'autres mondes. Si Eyline ratait son coup, ils pourraient tous finir autre part. Depuis les autres mondes, Izaki entendait des conversations, des hurlements...
"S'il-te-plait, Axel. Promets-moi de ne pas retenir tes coups.
-C'est quoi ton problème ? ... Vous deux... Vous croyez pouvoir faire ce que bon vous semble... (Izaki entendit un son de flammes.) Mais je serais toujours là pour vous ramener !"
Dans une autre bulle :
"Je regarde les rêves de cette jeune fille... La mer... La mer... La mer... La mer... Une mer infranchissable..."
Encore dans une autre, cette fois-ci, ce fut Meiyo qui entendit :
"Hein ?
-Hé Luffy...
-(Des milliers de corps s'écroulent en même temps.)GYAAAHH MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ?
-Ils sont K.O. alors qu'il n'a même pas bougé le petit doigt ?!
-Hé, ressaisis-toi !
-Merde, il a eu la moitié de nos soldats en une fois !
-C'était... du haki !
-Deux ans lui auront suffit pour l'élever à ce niveau..."
Kyoji aussi entendit une étrange conversation :
"Pourquoi t'es venu dans ce monde ? (Son de quelqu'un qui se fait plaquer contre un mur.)
-Hein ?
-Tu te promènes ici et te bat comme si c'était un jeu vidéo pour toi ! Mais c'est du sérieux ! Les ennemis sont réels ! Arrête de t'amuser !
-Je ne m'amuse pas !"
La dernière conversation qu'entendit Izaki fut :
(Une adolescente)"Est-ce que tu es amoureux de moi ? (Il y eut un léger silence.) Tu n'y comprends rien toi non plus, hein ? Il y a une ligne émotionnelle... (Apparemment elle frotta le sol pour tracer une ligne.) Une simple ligne. Une ligne que tu ne dois surtout pas franchir. Au delà de cette ligne... Un pas de plus et je te détesterais. Deux pas, et je n'écouterais plus ce que tu as à dire. Trois pas et... Tu préfèreras mourir."
Celle de Kyoji fut :
"Mon nom, ne l'oublie pas et prie pour ne pas avoir à l'entendre une seconde fois : Je m'appelle Grimmjow Jaguarjack ! La prochaine que tu entendras ce nom sera la dernière, shinigami !"
Et celle de Meiyo :
(Une fille)"Il est trop chaud, Apollon !
(Un garçon)-Logique, c'est le dieu du soleil.
-Pas dans ce sens, crétin."
Finalement, ils s'approchèrent d'une bulle. Dedans, on y voyait un village avec un jeune homme aux cheveux blonds qui se battait face à trois autres personnes.
"Tu ne nous auras pas, Eido Sunimo ! cria une jeune fille aux cheveux verts.
Notre trio aura vite raison de toi !"
Eyline dit : "On est tous crevés mais je crois que l'atterrissage va être mouvementé..." Ils passèrent alors dans la bulle et s'écrasèrent au milieu du combat, surprenant les quatre combattants.
"Que... ? demanda alors celui qui semblait s'appeler Eido.
-Toi ?! hurla la jeune fille en pointant Eyline.
-Oh non, n'importe qui mais pas elle... dit Eyline en s'évanouissant.
-Merde, on est mal tombés... dit Kyoji en suivant Eyline.
-Tu m'étonnes... acheva Meiyo en s'écroulant sur son aimé.
-Merde..." dit Izaki en se relevant.
Il tenait à peine sur ses jambes. Il pourrait tomber à tout instant.
"Je crois qu'on a de nouveaux amis pour jouer, dit Eido en s'approchant du jeune homme, dévoilant des yeux rouges remplis d'envies meurtrières.
-Qu'est-ce que... Je vais faire... ?"
Naru
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Sixième oeuvre du concours ! Sam 1 Oct 2011 - 13:24

(Un résumé suivra ^^)

Titre: Omega

Genre : Shonen

Synopsis: Depuis plusieurs milliard d'années déjà, l'humanité à disparu de la Terre. Après avoir subie maintes transformations, cette dernière semble être retournée dans le passé. Certaines des créatures d'antan sont revenues à la vie, et de nouvelles espèces sont apparues. C'est le cas notamment des ♪, une race semblable en tout point aux homo-sapiens, et pourtant bien différente dans son organisme. En effet, plus résistants, les ♪ ont développés des capacités physiques phénoménales au détriment du progrès techniques. Après à peine un million d'année depuis leurs apparition, un nouveau genre d'entité fait son apparition, rappelant fortement les "arbres" d'autrefois. Pour une raison inconnu par le peuple, le gouvernement ♪ s'applique à l'éradication de cette nouvelle race, et pour cause, l'oxygène aurait révélé être un poison mortel pour l'organisme des ♪. Finalement au bout d'une dizaine d'année, le peuple ♪ en est informé. Malheureusement, face aux agissement des ♪, les ☼ se voient forcés de réagir et entre en mutation, leurs permettant ainsi de se reproduire plus rapidement et facilement. Malgré les affirmations du gouvernement ♪, exposant le caractère nocif des ☼, certain ♪ se rangent aux cotés de l'espèce ennemis et semblent vouloir la défendre (pour de mystérieuses raisons) par le biais de manifestations, attentats, regroupements ... Il se forme ainsi une véritable guerre opposant les ♪ aux ☼

Personnages principaux :

☺:
Mâle de 15 ans (selon le système de temps des homo-sapiens), naïf et innocent, ces capacités physiques sont assez faibles pour un ♪. Pour une raison inconnu il défend les ☼, surtout l'un deux qui a pris racine pas très loin de chez lui et ne semble pas subir de séquelles suite à la forte exposition à l'oxygène. Personnage principal.

♦ :
Mâle de 46 ans, civil, fonctionnaire, banal. Il est celui qui découvrira l'affection de ☺ pour les ☼. Malgré sa profonde haine envers ses êtres, il ne peut se résoudre à dénoncer l'adolescent et semble au contraire vouloir de rapprocher de lui. Finalement, il restera toujours attentif aux actions du garçon et semblera jouer indirectement un rôle important dans la chance peu commune de ☺ à se tirer des affaires mal barrées.

♣ :
Femelle d'environs 26 ans, fille de l'un des plus grand dirigeant ♪. Ces aptitudes physiques sont phénoménales. Elle est l'une des têtes de l'opération anti-☼.

♠ :
Mâle de 20 ans, membre des ♫ (défenseurs des ☼), ont ignore ces motivations qui l'ont poussés à faire partit de se mouvement, il ne se sépare jamais de ♥ (frère), éléments particulièrement pour les ♫ en considérations de ses qualités de stratège. Ne meure pas sous l'influence de l'oxygène, bien que cela semble avoir tout de même une influence sur lui.

♥ :
Femelle de 18 ans, particulièrement attachée à ☺, cela semble dû à ses motivations. Ne se sépare jamais de ♠(sœur), combattante banale des ♫, mais se démarque par ses rapports avec ♠. Sensible à l'oxygène, elle ne peut pas y rester exposée.

☻ :
Amie d'enfance de ☺. Fille de ♦ (cela n'a aucune influence sur les rapport ♦/☺). Décédée.

◘ :
Leader des ♫, sexe et âge inconnu, particulièrement extrémiste, aucun contact direct avec les membres de l'organisation, semble attaché de l'importance au cas ☺.

► :
Mâle ♪ d'âge inconnu, aucune marque de vieillesse, semble ce désintéressé des querelles ♪/☼/♫. Géologue, travail en coopération avec ◄. Scientifique chevronné, insociable, dépressif et analphabète. Motivations inconnues.

◄ :
Sexe inconnu, ♪, age inconnu, aucune ne marque de vieillesse, Historien/ne, archéologue. S'intéresse de près à la guerre, et effectue des fouilles pour y trouver une autre explication qu'une simple guerre de survie des races. Travail en coopération avec ►. Hypocondriaque.

○ :
Nom donné au ☼ près de chez ☺ par ce dernier et ☻

²:
Scientifique du gouvernement, travail sur les effets de l'oxygène sur le métabolisme ♪. Mâle de 32 ans.
Naru
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Septième oeuvre du concours ! Sam 1 Oct 2011 - 13:27

Et voici la dernière oeuvre reçue pour le concours ! (elle sera, elle aussi, poster en plusieurs topic)
Merci à tout les participants et bonne chance à tous !

Titre: Chacun son conte de fée

Genre: Seinen, Shônen, Shôjo

NB:Pour la narration, j'ai essayé de suivre deux types différents, ne sachant pas lequel adopté, les narrations des chapitre -1 et 2 sont identiques tandis que celle du 0 est apparenté à celle du 1.

Synopsis:Peut-on dire vivre si l'on ne ressent rien? Est-il possible de vivre sans rien exprimer? Les sentiments ne seraient-ils alors que les conséquences logiques de données? L'amour peut-il se réduire à la suite logique d'un ensemble de situations et d'événements ? Les émotions sont-elles la conséquence de la conscience de soi? Peut-on conditionner à jamais des émotions?L'essence de l'être humain, outre sa conscience, est-elle le fait de réaliser des désirs complexes?La condition pour être est-elle alors le simple fait de ressentir le fait de vivre?

Shugart, le seigneur démoniaque a perdu sa mémoire, ses désirs et ses sentiments, s'étant diagnostiquer comme étant de la race humaine, il décide faire comme chaque humain et de suivre ses désirs...pour cela, il partira, armé de sa puissance écrasante et de ses connaissances encyclopédiques, à la recherche de ses émotions. En étant dénué, il ne connaît que les modalités de celle-ci et les considère comme des conséquences logiques de stimulations...

Delphora souhaite expérimenter la réalité des sentiments, possédant l'une des clés necessaires à Shugart, elle l'accompagnera dans l'espoir de pouvoir s'en servir comme d'un cobaye à émotions...

Belle a été conditionnée pour aimer celui qui la libèrerait de son sommeil, toute sa personalité n'a été crée que par des interactions magiques lorsqu'elle était petite, maintenant jeune fille calculatrice nymphomane et fortement amoureuse, toutes ses émotions sont amplifiées, possédant la seconde clé, elle suivra le seigneur démoniaque depuis qu'il l'a libéré par un baiser...

Chacun répondra à sa manière à ses questions à sa manière, mais la vérité se trouve rarement là où on l'attend...

La psychanalyse des contes de fée n'a qu'à bien se tenir...

Chapitre -1, Il était une fois:Une mise en bouche maladroite

Concours : Votre manga...  File

Ses lèvres se rapprochèrent doucement...il approcha son visage du sien...et ce fut dans un tendre baiser que l'extrêmité de leurs bouches se touchèrent...si proche d'elle, il pouvait sentir son battement de coeur...calme et régulier...le baiser sembla s'éterniser tel un tableau immortel aux yeux du monde, l'image du jeune homme déposant ce premier baiser semblait s'inscrire dans la pièce comme ci celle-ci avait depuis le début existé pour ce moment crucial et probablement empli de sentiments purs et sincères

Le jeune homme contempla le corps dénué de mouvement de la jeune fille, ses battements de coeur ne mentaient pas...elle était toujours endormie et l'embrasser n'avait rien changé...le hautbois ne servirait à rien sans elle...

-Inutile?

Il s'assit au bord du lit, réfléchissant à divers moyen de briser l'enchantement...le baiser n'avait pas marché, pourtant il avait insufflé une quantité suffisante de magie dans le corps de l'otage de Morphée...le sort prenait-il en compte des variables telles que l'heure, la position dans l'espace ainsi que la régularité du flux transmis? Peut-être embrassait-il mal? Pourtant, les stimulations qu'il avait produite étaient calculées pour un effet optimal et irréprochable...

...

-Alors Roméo, tu comptes t'arrêter au baiser?
Shugart se fit tirer en même temps que la voix arriva à ses oreilles...mais resta impassible, considérant maladroit d'introduire des émotions dès le départ avec cette personne...
-Réveillée.
Elle le tira vers elle...
-Quand j'étais petite, on m'a dit que mon premier baiser serait significatif de mon passage à l'âge adulte...
-Cette hypothèse a été abordé dans la psychanalyse des contes de fée, Bettleheim y traduit le réveil par le baiser comme étant la fin de la puberté.
Elle le prit par le col...
-Alors fais-moi devenir une femme!
...et engagea une embrassade...commença à enlacer ses bras autour de sa taille...
Mais Shugart se dégagea de la mini-étreinte sans peine, se releva et évalua calmement celle pour qui il était venu...c'était une situation à prévoir
-Il est probablement trop tôt pour ce genre de choses...

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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:30

Chapitre 0, Il était une fois: une princesse prisonnière

Narrateur:Il était une fois dans une contrée lointaine, une jeune fille, celle-ci avait hérité des atouts de ses géniteurs(sans la barbe de son père), d'une grande beauté et d'une importante présence d'esprit, elle hérita de même du royaume de ses parents morts 4 ans auparavant...
Encore une princesse, certes, mais c'est un conte de fée, que voulez-vous?
Et comme dans tous les contes de fées, l'élément pertubateur (qui va enlever la princesse) arrive arbitrairement et sans réelle explication avant son arrivée incongrue dans l'histoire, un raccourcis narratif reste un raccourcis narratif, n'est-il pas?


(le narrateur parlera toujours de cette couleur)

Concours : Votre manga...  File

Donc, l'élément pertubateur : c'est lui, le seigneur démoniaque, créature maléfique et destructrice, immuablement violente, sans pitié, cruelle, méchante ET pas gentille...bla...détruire...etc...beaucoup de morts...bla...armée de démons...etc...il profite de la faiblesse des mendiants pour en faire...(TIN TIN TIN!!!C'est terrible et effroyablement...effrayant? Plein de suspens)

Concours : Votre manga...  File

En même temps, les mêmes rumeurs affirment que les 7 nains seraient un groupe de Rap...
(PS:un seigneur maléfique, comme c'est original pour un méchant d'histoire...)


*changement de décor*

Une grande tour s'élève dans un ciel gris...Un grande ombre noir se profile à l'intérieur, semblant regarder à travers la vitre, accompagné d'un mort-vivant derrière lui...on distingue la silhouette masculine apposant sa main sur la vitre...


Seigneur:-Le temps est venu Vienvi...
Zombie:-Zombie....Bwwaaa
S:-J'ai fini l'apprentissage de ce monde, j'ai les données necessaires à mon voyage...
Z:-ZZOaaa...(sorte de baillement de zombie)
S:-Je retrouverai les deux clés
Z:-Mangeeeerrrrr...
S:-Et alors...mes désirs seront à portée de main...
Z:-Cerveeaaauuuu!!!
S:-Après avoir récupérer la première, je nous emmènerai à la seconde...
Z:-Zombie...Faim...mangeeerrrr...bwaargh
S:-Tu sais, malgré le fait que tu ne maîtrises que 4 mots de vocabulaire, tu es sûrement celui qui se rapproche le plus d'un ami pour moi...non pas que je le ressente comme ça, mais suivant les conventions sociales renforcés par le fait que tu es probablement aussi vide que moi, tu es censé être ce qui est le plus assimilable dans mon entourage à un compagnon...
Z:-Manger Cerveau!!!BWAAAAAHHH!!!


Un grand champs ensoleillé, des dizaines de cavaliers galopent en direction du chateau du seigneur démoniaque

Dois-je préciser que sauver une princesse équivaut à la prendre comme épouse ou ça paraît assez évident comme ça?

Les voilà donc partis se battre pour une princesse dont il ne connaissent que le tour de poitrine...que de romantisme, j'en pleurerais presque
...
Mais bon, tous les voir se rétamer ne m'interessent pas, je n'y prend plus aucun plaisir, c'est lassant au bout d'un moment...toujours la même chose...bon, je propose un résumé en avance rapide!(d'ailleurs, c'est un manga, ça se passe comme ça normalement)


*changement de décor*
Plans séparés représentant chaque "épreuve" subi par les sauveurs


Des 57 nobles des pays environnants partis se battre, 13 se sont noblement perdus sur le chemin, 6 se sont épiquement faits bouffer par des plantes carnivores, 4 ont glorieusement glissé sur des peaux de bananes, 8 se sont charismatiquement enfuis en chemin, 12 sont honorablement morts écrasés par un rocher, 4 ont couragement péri de fatigue en montant les escaliers et finalement 9 ont été renvoyés après avoir mal répondu à l'énigme des trois succubes...

-Qu'est-ce qui a 4 pattes le matin
-2 le midi
-et 3 le soir?
-Euh...L'homme?
-Faux , une salamandre septentrionale dont on coupe deux pattes le midi et dont l'une a déjà repoussé le soir...vous avez déjà vu un humain se réveiller avec 4 pattes pour passer à 2 et finir avec 3 pour se retrouver avec 4 encore le lendemain?...Tsssss, quelle manque de logique--"
...

Personnellement, je ne sais pas si j'aurais trouvé...m'enfin, il reste encore un chevalier...
Laissez-moi vous décrire "la bêêêêête"...


*au fur et à mesure que la description se fait, les éléments vont apparaître*
Une armure dorée comme l'or, un bouclier solide comme un truc solide, des cheveux blonds comme une bière blonde et soyeux comme la soie, des yeux marrons comme des marrons, une dégaine de personnage de yaoi et surtout une très dure et très, très, trèèèès longue épée...oh yeah...capable de s'enfoncer...au plus profond...de la peau d'un dragon...Oh ouiiiiii

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Je décris ce que je vois et je suis to-ta-le-ment impartiale...mais quelle belle épée tout de même...


*Le chevalier arrive finalement en face du seigneur qui semble l'attendre sur son trône, le visage caché dans l'ombre*
Chevalier:Prépare-toi à rencontrer ta mort, infâme démon!Moi, glorieux prince que je suis, la ramènerai saine et sauve!(traduction: elle est belle et riche, tout benef' pour moi)
Seigneur:Cloporte, ne t'avise pas de me défier et de tenter de la ramener, tes efforts seraient vains et ton échec payé de ta vie(traduction:Me fais pas chier, j'ai mal dormi cette nuit)
Chevalier:Mais pourquoi elle?!(traduction:une villageoise toute moche et pauvre aurait été toute aussi bien!)
Seigneur:J'ai des raisons qu'un être de ton rang de peut comprendre...et toi! Que peux-tu faire misérable que tu es...je t'écraserai comme j'ai écrasé tous tes compagnons, tu regretteras alors ton simulacre de défi(traduction:Cherche pas et retourne te coucher lopette)
Chevalier:Peu m'importe, je la délivrerai au prix de ma vie!(traduction:je te pette la gueule, je ramène la fille et le tout avec une main dans le dos)

(on peut voir des scènes de combat, le chevalier avec son épée, son adversaire avec un baton)
Et alors commença une bataille épique entre le bien et le mal, en accéléré certes, mais une bataille épique tout de même...bien contre mal, détermination contre cruauté, prince contre démon, épée contre bâton...un combat équitable quoi...

Scène:On voit le méchant reculer, gros plan sur son visage toujours caché dans l'ombre suite à son recul, on distingue ses yeux avec une expression de grande tristesse...il lâche son bâton à terre et écarte les bras, prêt à recevoir le coup du guerrier en plein coeur...

Finalement, peut-être que le mal se sentait juste seul, peut-être son véritable désir était de trouver quelqu'un...

Scène de chute au ralenti u_u(le mot "tombe" étant écrit à chaque remarque du genre)

Et alors, peut-être avait- il comprit que quand bien même il aimait la princesse de toute son âme, elle ne pourrait jamais vivre heureuse à ses côtés
Tombe encore
Et c'est dans un ultime geste d'amour qu'il la laissa au soin d'un beau prince charmant qui saurait lui apporter joie, bonheur, richesse et une vie tranquille...(même si c'est plutôt qui va lui apporter tout ça)
continue de tomber
Peut-être qu'au fond, c'était ça le sacrifice suprême, et même s'il ne l'avait pas connu très longtemps, elle avait su faire son bonheur et sa joie...
encore en train de tomber
La confier à quelqu'un de bien était tout ce qu'il pouvait faire et c'était comme ça qu'il comptait faire vivre la princesse heureuse...
BONK(bruit d'un corps qui tombe)

*Le prince/chevalier se précipite vers la porte derrière le trône*
Ainsi donc le prince partit retrouver la princesse...

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Il tendit la main...elle la prit...
Ils repartirent ensemble, se marièrent, vécurent heureux jusqu'au jour où ils eurent beaucoup d'enfants, ce qui en plus causera probablement une guerre fraticide pour décider de l'héritage qui finira en massacre des populations à un concours de baby-foot humain pour décider de l'héritier qui en fera le sport national mais qui deviendra despote à son tour, fera la guerre à ses voisins et détruira toutes les ressources de la planète pour finir en souverain aigri qui mourra suite à la résurection de l'un de ses frères qui prendra alors le pouvoir et tuera encore plus de monde mais ne pourra rien faire face à une invasion extra-terrestre, alors le monde sera peuplé de gentils enfants à tentacules bleus qui reproduiront les mêmes erreurs que les humains, probablement...


FIN!


Pffffiou...Fini...enfin...personnages sans profondeur...histoires sans profondeur...scénario sans profondeurs...et on veut me faire croire que cette lopette était un beau chevalier en armure?!(bien que j'ai trouvé que son épée était...huuuummmm)
Aucun développement, des personnages vides et non-développés...le conte de l'oursin aux petits pics dormants était plus interessant que ça...

*Le seigneur se relève sans aucune blessure, son regard indifférent se tourne vers son trône derrière lequel se trouve la jeune princesse*

Ah tiens...m'étais peut-être gourré...pas d'extra-terrestre...
Naru
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Re: Concours : Votre manga... Sam 1 Oct 2011 - 13:34

Chapitre 1, Il était une fois: un pacte avec le diable (c'est pas terminé !)


Il était une fois un pacte entre une princesse et son kidnappeur...
Seigneur Maléfique:-Le spectacle t'a plus?
Delph:-Je reconnais que ton jeu d'acteur était excellent^^
S:-J'ai rempli ma part du marché, je t'ai donné ta liberté, maintenant donne-moi le rosaire.
Delph:-J'ai juste une question, il est parti avec qui le chevalier?
S:Des regrets?
Delph:-Pas du tout, mais je me demande juste avec qui il aura beaucoup d'enfants
S:-C'est un mort-vivant déguisé, dans cinq à six mois, il recommencera à décrépir et à redevenir les lambaux de chairs définissables comme immondes d'après la classification classique de l'esthétique dans le domaine de l'imaginaire collectif...
C'est la nuit de noce qui va être sympa
Delph:-Mais oui...si tu le dis...tu avais l'air plus..."vivant" tout à l'heure--'
S:Je suis entraîné à la simulation de toutes les émotions humaines combinées aux différents tons à adopter...maintenant le rosaire
*soupir*
Delph:-Tiens, je me demande encore pourquoi tu en as besoin...
*regarde le rosaire dans sa main puis tourne son regard vers la princesse*
S:Mets ta main dessus
*Elle s'éxécute*
S:Retire-la
*Au moment de retirer sa main, Shugarl(le seigneur maléfique) lui attrape et la colle au rosaire*
Delph:-Faut savoir ce que tu veux!
S:Les capacités du rosaire ne sont actives qu'en contact avec le contractant en l'accord et conaissance de celui-ci
Delph:-Et?
S:-Tu viens avec moi
Delph:-J'ai ma liberté maintenant et j'en profite!Enfin, ça ma paraît logique! J'aimerais bien faire des trucs dans le genre de gambader dans des champs de lilas, courir au ralenti dans des champs de blé et peut-être même apprendre à jongler! Les trucs que font les jeunes filles de mon âge!
Ah lala, c'est ça d'apprendre la vie dans les livres...jongler?
S:-Ce rosaire s'est lié à toi, vous partagez le pouvoir necessaire à la réalisation de ce que j'ai à faire.
Hoho!On découvre qu'il a quelque chose à faire!Tagada Tsoin Tsoin!
Delph:-Et tu ne me laisseras pas partir? Humpf!Je suis tout de même celle de nous deux qui peut poser ses conditions et tu seras o-bli-gé d'accepter...tu es une sorte de pitit cochon à mes ordres maintenant!
Pitit cochon?
S:Quelles sont tes conditions?
Delph:-Hmmm...j'imagine qu'il serait injuste de te demander de mourir une deuxième fois pour moi?
S:Si cela avait été une condition à remplir ou la solution la plus effisciente à mon échelle, j'aurais pu balayer ce chevalier et ton armée de groupies d'un simple revers de la main.
Delph:-De groupies? Le pitit esclave porcin est jaloux?
S:Le fait de ressentir de la jalousie n'est pas envisageable dans mon cas.
Delph:-Allez, c'est bon, je sais que les insensibles font ça pour se donner un style, je suis certaine qu'au fond t'es un petit nounours rose en guimauve^w^
S:Il est inconcevables pour une personne pouvant ressentir ce genres de choses qu'on puisse vivre sans, cela fait partie des choses intégrés au système de pensée des êtres humains.
Delph:-Et tout à l'heure alors, être aussi convainquant?
S:Le visage humain possède 12 points dont il suffit de moduler les emplacements pour recréer des émotions, de même le ton de voix à adopter se décompose en enchaînements d'espaces et en modulation de fréquence qui permettent de faire assimiler à son interlocuteur une émotion que lui-même aurait interprêté avec des caractéristiques voisines.
Delph:-Tu ne vas pas me faire croire une débilité pareille, ça ne peut pas seulement se résumer à ça!
S:À toi de juger de la véracité de mes propos, je ne possède pas d'intérêt particulier à te convaincre en dehors de celui du fait de gagner ta confiance afin d'avoir plus de possibilités à l'avenir.
Delph:-Et la notion de confiance, tu comprends ça alors, nan?
S:-Je le comprend sans le ressentir, ses causes et ses conséquences, les différents effets sur la psychée, de même que je peux prendre en compte les sentiments des autres dans mes raisonnements sans pouvoir ressentir une quelquonque empathie.
Delph:-Et la douleur?
S:Je reçois le message sans l'interprêter comme quelque chose de négatif
Delph:-La faim?
S:Le manque de nourriture, pas le besoin, aucune notion de goût
Delph:-La fatigue?
S:Le manque de sommeil pas le besoin
Delph:-Le désir?
S:Aucun
Delph:-Le...euh...sexe?
S:Je sais que je le fais sans assimiler ça à une stimulation positive
Delph:-On peut arrêter cette conversation...ça devient bizarre...
*petit silence d'une dizaine de secondes* Quand même...le pauvre, sa vie doit être triste...enfin ça non plus, il ne doit pas le ressentir xD

S:Quelles sont tes conditions?
Delph:-Eh bien...je n'ai vraiment eu le temps d'y réfléchir...
S:-Rien est hors de portée pour moi
Delph:-Prouve-moi d'abord que tu ne ressens rien...
S:Si ce n'est que ça...
*s'enfonce un couteau dans la main sans crier de douleur*
Delph:-Une autre preuve!
*mange un morceau de cake au foie de morue avec de la graisse d'oie et des entrailles de boeufs en guise d'accompagnement*
Delph:-Une autre preuve!
*attrape vienvi(son zombie personnel) et l'embrasse passionemment*
Dégueu...
S:Aucun amour-propre, tu vois?
Delph:-T'aurais pu commencé par là...beuark...
S:Ta condition pour venir avec moi?
Delph:-Bon...on est bien d'accord, tu peux imiter n'importe quel sentiment, donc tant que tu ne ressens rien de vrai ça ira...ça peut paraître innatendu de ma part mais..Voilà mon ordre!
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Et aussi, je devrai être régulièrement nourrie, devrai avoir un lieu descent ou dormir et ma sécurité sera assurée, tu obéiras au moindre de mes ordres, quelqu'il soit!
Arrgh...c'est horriblement cliché...ça va encore se finir en romance...tout ça parce qu'elle a été élevée dans les livres...ça va se finir en arhétype...encore...et encore...
S:Marché conclu, tous les jours tu auras le droit à une preuve d'amour et tes ordres seront absolues dans la mesure où ils n'entrent pas en conflit avec ce que je suis censé faire.
Delph:-Marché conclu!
S:-En ce cas...
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STOP!Le développement de l'histoire s'est fait trop vite...on ne devient pas aussi proche de quelqu'un comme ça...il faut le temps de construire la relation, se faire connaître, prendre conscience de ses émotions, faire des choses ensemble, cultiver des souvenirs et....
et?...et et et?...eeeetttt???
...Il n'a pas d'émotions!Ce qui résoud tous les problèmes, elle le suit parce qu'elle veut vivre comme dans ses livres voir même à cause d'un syndrome de stockholm, sans avoir eu besoin de beaucoup développer comme elle n'a rien à perdre, elle a tout à gagner en le suivant!Et lui a besoin d'elle sans rien ressentir...ça semble logique...il n'y a pas de relation, aucun besoin de se connaître et aucune émotion...GENIAL!
Il n'y a aucun sentiment, HOURRA!!!
Parce que je vous préviens, à la moindre romance stéréotypé, je me casse! Marre des princesses et princes, marre de tout ça, on sait tous que ce sont des mariages arrangés! À la moindre vraie émotion mielleuse, je vous laisse en plan!
...
Mais s'il ne ressent aucun désir, pourquoi a-t-il quelque chose "à faire"?
Ah oui, au fait
FIN
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