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| Challenge écriture: WRITOBER | |
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Localisation : Tu vas tout droit jusqu'au bout, puis à gauche et un peu à droite à la fin.
Challenge écriture: WRITOBER Jeu 28 Sep 2017 - 13:11 | |
| WRITOBER Inspiré du Inktober, un challenge de dessin réparti sur le mois d'Octobre, j'ai voulu appliquer ça à l'écriture. Chaque jour d’octobre est rythmé par deux sujets tirés au sort parmi des mots choisis par les membres du Discord. Vous pouvez choisir un des deux mots ou fusionner les deux. Vous pouvez interpréter les thèmes comme vous le souhaitez. N'hésitez pas à poster vos créations sur ce topic ! Le dernier jour est à choisir entre les thèmes restants. Il n’y a pas de longueur imposée. Lâchez-vous. (postez vos textes sous balises spoiler [spoiler.] [/spoiler] (retirez le . ) ) 01 : Peluche/énigme 02 : Crise/ombres 03 : Technologie/fantaisie 04 : Drame/inspiration 05 : Renouveau/retour 06 : Justice/silence 07 : Enfance/banlieue 08 : Pont/confusion 09 : Nuit blanche/amour 10 : Royauté/religion 11 : Inquiétude/saison 12 : Hôtel/folie 13 : Dépression/lumière 14 : Karakoe/bain 15 : Chocolat/procrastination 16 : Peur/rédemption 17 : Télévision/insomnie 18 : Famille/absence 19 : Internet/fantasme 20 : Banane/désert 21 : Voix/compagnie 22 : Société/convention 23 : Songes/pluie 24 : Apocalypse/Révolte 25 : Tomboy/incompréhension 26 : image/emotions 27 : Inconnu/jugement 28 : Traumatisme/guerre 29 : Entourage/univers 30 : Acceptation/rejet 31 : - Bourré/aspirine - Pouvoir/inquisition - Confort/intimité - Maladie/evolution - Ennui/omnipotence - Metro/chaleur - Aube/essence - Amitié/pokémon - Désir/Art - Cinéma/odeur - Héros/humour - Mot/rythme
Dernière édition par Ame le Dim 1 Oct 2017 - 0:17, édité 1 fois |
| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 0:00 | |
| Halo la compane j'ouvre le bal deux thèmes en un. - texte un:
Quand la complexité se voile de mystères, joue avec les chiffres et les propos sibyllins. Le bon sens et la raison paraissent autant se perdre que jouer de concert. S'il fallait lui donner une forme à tenir entre les mains, elle se changerait rapidement en petit ourson tout doux.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 0:14 | |
| Durant ce mois, j'ai choisi de faire entrer tous les prompts dans mon univers de The Rest of Us. Il y a 5 personnages principaux: Nemo, le personnage principal, Lore, son frère aîné Andy, le frère du milieu, qui a choisi le prénom de Nemo, et déclencheur des péripéties. Ianto, un illustrateur gallois, marié à Lore Neil, l'oncle qui a élevé Nemo et Andy Voilà ma participation pour le premier prompt peluche/énigme. J'ai choisi de combiner les deux mots. - Peluche/Enigme:
Lors d'un Dimanche de Juillet pluvieux, Nemo courrait à l’étage menaçant son tigre en peluche de son épée en plastique. Il portait un trench immense pour lui et un vieux béret. Neil, la porte du bureau entrouverte, l’écoutait sans perdre le fil de son travail. « DOCTEUR WATSON ! PAR ICI ! » Cria Nemo Andy sortit de sa chambre, un vieux chapeau poussiéreux sur la tête. L’adolescent ne résistait pas à l’idée de dire non à son petit frère lorsqu’il s’agissait de jouer et passer du temps ensemble, aussi embarrassante la situation soit-elle. « WATSON, VITE ! MORIARTY VA NOUS ECHAPPER ! » « Voilà, j’arrive… J’arrive… » Protesta Andy. Il passa devant le bureau de Neil qui ricana gentiment à la vue de son neveu dans un tel accoutrement. Nemo lui avait fait enfiler une vieille chemise et un manteau militaire trouvé au grenier. Il rejoignit Nemo dans sa chambre. « Qu’est-ce qu’il ne va pas, Nemo ? » « C’EST HOLMES, SHERLOCK HOLMES ! » « D’accord. Que se passe-t-il, Monsieur Holmes ? » « MORIARTY NOUS A ENCORE JOUE UN TOUR ! » Andy, désabusé, fixa la peluche ligotée sur la chaise. Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer. « Ah bon ? Expliquez… » « Ce matin, Moriarty a bu du café dans la cuisine. » « Et ? » « ET IL A DISPARU ! » « Ah. » L’enfant dévala les escaliers à toute vitesse, manquant de se prendre les pieds dans son manteau qui traînait par terre, Andy se contenta de prendre son temps et le suivit jusque dans la cuisine, les mains dans la poche. Nemo s’approche de son frère et lui tire la manche pour qu’il se baisse à son niveau. Nemo lui dit signe de rapprocher son oreille. Andy lui obéît. « Il a caché la télécommande de la télévision. Il faut que tu m’aides. » Chuchota l’enfant. « Je vois. » Dît Andy comprenant enfin qui était Moriarty dans l’imaginaire de son petit frère. Nemo continua son enquête. Il emmena Andy partout dans les moindres recoins de la maison. Il remonta dans sa chambre. La peluche avait disparu. « ANDY T’ES PAS DRÔLE ! » « Quoi encore ? » Demanda Andy. « T’AS CACHE HOBBES ! » « Tu me prends pour qui ? Je n’y ai pas touché ! Tiens, regarde y a un papier. » « Bah lis-le. » Andy regarda son frère outré de recevoir un tel ordre d’un enfant de 5 ans. « Je sais pas lire. » « Ah oui, c’est vrai… » Andy lut le papier, désemparé par la stupidité du message. « Si tu veux retrouver ton tigre. Résous cette énigme : Je ne fais pas de bruit quand je me réveille mais je réveille tout le monde. Qui suis-je ?
Réponse : Le soleil
PS : Andrew, s’il te plaît ne lis pas la réponse.»
Nemo ne prit pas 3 secondes pour réfléchir et courut voir Neil. « LA REPONSE C’EST TOI LE SAMEDI MATIN QUAND T’ES PAS DISCRET ! » Andy se retint de rire. Nemo affichait un air déterminé et impassible. Neil le regarda surpris : « De quoi tu parles bonhomme ? » « Rends-moi Hobbes. » « Monsieur est autoritaire. Nemo, fais attention. » Les grands yeux bleus de Nemo s’humidifièrent, de peur d’avoir été malpoli avec son oncle. « C’est Lore qui me l’a offert, t’as pas le droit de me le prendre… » Neil se sentit mal en entendant la voix de son neveu craquer. Andy lui fit signe de réagir vite, voyant que Neil était à cours d’idée, il se baissa pour être au niveau de son petit frère. « Tu sais, on va le retrouver… Il n’est pas loin, j’en sûr. Il doit jouer à cache-cache… » Nemo partit dans la chambre de Neil et prit un de ses oreillers en otage. « Je te le rends si tu me rends Hobbes. Sinon je le dis à Lore. » « D’accord. » Neil se leva et alla dans la chambre de Nemo, et souleva la couette. « Tu vois, il était parti se coucher. Rends-moi mon oreiller, Nemo, s’il te plaît. » « La télécommande d’abord. » Ajouta Nemo avec un sourire. Neil attrapa l’enfant et commença à le chatouiller. Neil rattrapa Nemo qui hurlait de rire. « NEIL ARRÊTE !! » Il s’arrêta au bout de deux minutes, et laissa l’enfant reprendre son souffle. Nemo se jeta sur son oncle et lui fit un câlin. Neil l’embrassa sur la joue. « Neil ? » « Oui, mon grand ? » «Je t’aime Neil, je suis désolé. » «C’est pas grave mon loup, je t’aime aussi. Je vous aime tous les deux. Allez, viens, on va manger un morceau. Andy, tu viens ? » « J’arrive. » Il prit Nemo dans ses bras et descendit. Il alla chercher la télécommande perchée sur le haut du frigo. Les trois garçons s’installèrent dans le salon avec un chocolat chaud, une couverture et un tigre en peluche devant un film. Nemo s’installa contre Neil, comme à son habitude. Andy à côté de son frère. L’enfant s’endormit pendant qu’Andy regardait sans réfléchir l’écran de la télévision. Neil les regarda tout en passant sa main dans les cheveux de Nemo assoupi, la tête sur ses genoux, et souhaita que les deux ne grandissent jamais.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 0:23 | |
| Durant ce mois d'octobre, je partirais entre le VIIIe et le XIe s chez les Vikings (sauf un texte qui serait plus XIIe s). - Spoiler:
Le nom Magnus est choisi parce qu'il est celui qui fait le plus viking dans la liste des noms de Danemark. J'avais hésité entre Ragnar et Sigfrid sinon x3. Juste un nom utilisé comme ça dans un voyage. Knörr : bateau viking de commerce, plutôt de forme courte et grosse, capable d'affronter la haute mer comme de naviguer sur un fleuve. Francia : ne correspond pas réellement à la France. Il s'agit des territoires carolingiens au sens large ; sachant que la Francie orientale couvre la Germanie. seiðr = type de magie scandinave, surtout l'apanage des Vanes et d'Odin (norrois). Bróðir, bróður : frère(s). Stori bróðir : grand frère, littli bróðir : petit frère (islandais actuel mais c'est tellement proche du norrois que je suppose être les bons termes). landvaettir = esprits gardiens d'une terre.
Islande, vers 950 de notre ère.
Le knörr était à peine amarré sur la plage partiellement enneigée que déjà les cris joyeux d'un bambin parvenait à ses oreilles ravies. Inconsciemment, Danmörk s'était langui de ce son tintant de joie de vivre. Les humains qui l'accompagnaient, et pour lequel il n'était qu'un compagnon de voyage comme tant d'autres, ricanèrent dans leurs barbes. - Va rejoindre ton gamin, Magnus ! lui cria le capitaine, affairé sur une corde. On finira sans toi. Les autres hommes éclatèrent d'un rire tonitruant, se moquant gaiement de leur compatriote tombé dans la vie domestique. Danmörk ne démentit pas leur croyance, facilement compréhensible, et leur adressa un grand sourire reconnaissant en sautant à terre, un sac de toile serré contre lui, sa lourde hache dans son dos. Une sensation étrange l'étreignait toujours quand il posait le pied sur le territoire d'un Autre. Quoi qu'ils soient. Mais visiter ĺsland, d'autant plus en sachant y retrouver la présence caractéristique de Nóreegr, n'avait pas le goût de guerre qu'il ressentait en accostant les rivages de Francia, des Irlandais et autres Celtes, ou des Angles. Sur les terres des siens, malgré toutes les disputes qu'il pouvait y avoir entre leurs humains, Danmörk ressentait le goût de chez soi. - Dan ! Il attrapa en riant l'enfant suivi d'un petit macareux qui venait d'arriver à sa hauteur, essoufflé de sa longue course, et le fit tournoyer, déclenchant une série de protestations, de malédictions et de rires. Craignant d'entendre quelques brides d'un seiðr, que Nóreegr laissait trop souvent échapper près des oreilles du petit, il cessa aussitôt qu'il le sentit pencher vers la colère. La présence prégnante des Quatre Landvaettir qu'il devinait, sans pourtant les voir, lui rappelait qu'ĺsland avait une forte affinité avec le Monde du Double. Il plaça donc l'enfant sur ses épaules, faisant attention de ne pas l'accrocher à sa hache, et prit le chemin de la petite ferme qu'entretenait Nóreegr sur la terre d'ĺsland quand il s'y attardait pour l'élever et prendre soin de lui. - Où est Nór ? L'enfant se pencha pour fixer ses yeux et rendre ses gestes visibles. - Un rocher a boum ! brisé la salle d'un álf. Il aide, avec Gammur. Et Sve prépare une soupe. Du poisson, miam. Et de se lécher les babines d'un air prédateur. Danmörk sourit doucement, le regard attendri. Puis il fronça les sourcils, remarquant une étrangeté dans le discours. - Sve est ici ?! Je croyais qu'il était à l'Est. - M'a ramené des cadeaux. Des petits chevaux. Et du tissu. Et des osselets. Et même un tapis pour cheval. Et… - Moi aussi, j'ai un cadeau ! le coupa Danmörk, sans vraiment le faire exprès. Mais il était agacé de l'énumération des présents de Svea, se sentant comme toujours en concurrence. ĺsland se figea puis lui adressa un grand sourire dévoilant ses dents manquantes. - Veux voir ! - A la maison, décréta Danmörk et fut soulagé que l'enfant accepte bien volontiers ce contretemps. ĺsland avait parfois tendance à rentrer dans de jaillissantes colères difficiles à maîtriser. L'odeur de la soupe que préparait Svea lui parvint en premier et son ventre réagit en conséquence, qu'importe la volonté qu'il instilla dans son cerveau pour refuser d'attendre quelque chose de son bróðir. Rien à faire. Et ĺsland se gaussait à gorge déployée de sa déconfiture. - Je vois que tu as trouvé Imbécile, litli bróðir. - Nór ! gronda sans conviction Danmörk, ne manquant pas le sourire en coin de Nóreegr. ĺsland se contorsionna sur son dos pour descendre au plus vite et courir dans les bras de son frère comme s'il l'avait perdu depuis de longues journées d'angoisse, son macareux toujours dans le sillage. Danmörk était étonné que l'animal n'ait pas encore grandi. - Fini ? demanda l'enfant, agrippé aux chausses boueuses de son aîné qui lui caressa la tête, le visage animé et chaleureux qu'il n'avait que pour lui. - Si fait, litli bró. Il n'y a plus de rocher. Danmörk devinait aisément la façon dont Nóreegr s'était débarrassé du problème. Loin des yeux et des oreilles, il ne retenait pas sa magie. Le grincement de la porte leur fit tourner la tête pour trouver Svea fixer les gonds d'un air noir. Danmörk devinait que la mauvaise vue que leur bróðir tentait vainement de leur cacher l'empêchait d'observer en détail la raison du grincement, qu'il comptait bien évidemment réparer. - Il y a de la graisse de phoque derrière, lui dit Nóreegr. On verra ça plus tard, je suis affamé. - Hahaha, moi aussi ! s'écria-t-il. Il n'avait pas mangé un vrai repas depuis qu'il avait pris la mer. Quoi qu'il pense de Svea, il ne pouvait lui ôter le talent de savoir préparer un repas de bonne chère. - Non ! Il haussa un sourcil étonné à la moue boudeuse d'ĺsland qui lui barrait la route en écartant les bras. Sur sa tête, son petit macareux avait étendu ses ailes en une mimique de son maître. - Cadeau d'abord ! La réclamation arracha un pouffement de rire à Svea et un sourire à Nóreegr. - Hâte toi donc, Dan, nous sommes pris en otages. - Je me tiens donc de contenter le terrible Grendel ! - Oui ! clama ĺsland en retroussa ses lèvres sur sa dentition remplie de trous : Grrrr ! - Je m'exécute au plus vite, ô terrible monstre ! surenchérit Danmörk en s'agenouillant pour sortir un paquet de chiffons de son sac de toile qu'il tendit à l'enfant. Interloqué, ĺsland en perdit son superbe grognement mais n'en attrapa pas moins vivement le paquet que ses petites mains potelées ne tardèrent pas à déballer, dévoilant le cadeau. C'était une peluche. Le tissu utilisé était un peu revêche mais rembourré d'une laine de qualité. Des crins de chevaux épais et solidement attachés garnissaient sa tête et son long cou. L'animal, ou l'être, avait quatre pattes aux bouts ronds, une longue queue de serpent, une tête aux bords doux, longue et surmontée de deux oreilles pointues et de deux petites cornes en andouiller. Les deux yeux étaient des coquillages à la vive couleur, d'une taille semblable et répartis parallèlement. La facture de l'objet était belle et Danmörk était fier de sa trouvaille. Pourtant, ĺsland ne disait rien, ne réagissait pas, se contentant de fixer la peluche en la retournant dans tous les sens et Danmörk perdit son arrogante fierté. - ĺs ? - Dan t'a aussi offert une énigme, commenta soudainement Nóreegr qui s'était penché par-dessus l'épaule du petit pour observer l'objet. Danmörk fit la moue. - C'est un dragon ! - Où sont ses ailes ? remarqua Nóreegr sans changer son ton ennuyé. La moue de Danmörk s'approfondit et il marmonna : - Il y a des dragons terrestres en Francia. Nóreegr haussa un sourcil circonspect. Derrière eux, Svea hocha la tête d'un air entendu. - Cheval. - La queue est serpentine, argua Nóreegr. Svea haussa les épaules. - Pas assez de crins ? La tête est celle d'un cheval. - Mais pas du tout ! gronda Danmörk, refusant que ses frères croient qu'il avait copié les petits chevaux en bois que Svea sculptait pour ĺsland. Il croisa les bras et martela avec conviction : - Un dragon ! C'est un dragon. Regardez les cornes. - Un cerf à la rigueur, admit Nóreegr, soutenu dans l'idée par un hochement de tête de Svea. Aucun des trois adolescents n'avaient vu ĺsland quitter leur petit cercle pour aller ramasser deux feuilles et une ficelle pour les accrocher à la peluche. - Nór, appela l'enfant en revenant secouer les chausses de son frère. Regarde. Et il souleva la peluche avec ses deux ailes végétales et bancales, interrompant de fait la dispute. Sur sa tête, le petit macareux agitait ses vraies ailes en gazouillant du même contentement visible dans les yeux violets de son petit maître. - Haha ! s'écria victorieusement Danmörk. Vous voyez, c'est un dragon ! - Non, le contredit doucement ĺsland. C'est un dragon-cheval-cerf. A l'entendre calmer leur débat, Nóreegr ne put s'empêcher de le serrer contre lui, détruisant accidentellement l'une des ailes de la peluche. Les premières larmes menaçaient de couler sous leurs yeux consternés quand Svea posa une main rassurante sur les épaules tremblantes d'ĺsland. - T'en ferais des belles. - Je les peindrais ! ajouta aussitôt Danmörk en sautant sur ses jambes, prêt à contester qu'il s'agissait de son cadeau. Mais Svea hocha la tête avec un petit sourire satisfait. Nóreegr se pencha pour embrasser le front de son petit frère, murmurant sérieusement : - Et je les enchanterai pour que ton dragon-cheval-cerf vole comme ton macareux. Les yeux violets d'ĺsland, où la moindre larme avait été chassée, pétillaient maintenant d'une joie indescriptible.
Dernière édition par Zero-ryuu le Dim 8 Oct 2017 - 15:55, édité 1 fois |
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 13:08 | |
| Je reste dans du Hetalia aussi, mais plus récent :'D - Peluche/Enigme:
Un doux matin d'hiver, il ouvrit les yeux sur la plus magnifique des scènes : Matthew endormi, serrant fort contre lui son ours en peluche. Encore dans les brumes du sommeil, il laissa dériver son esprit. Détaillant la sérénité de son canadien préféré, son sourire discret, son souffle calme, ses bras serrés autour de cette peluche. Cet ours en peluche était une véritable énigme. Depuis quand l'avait-il ? Pourquoi la gardait-il ? A qui souriait-il comme ça en étreignant son ours ? Qui était le généreux donneur de cette peluche auquel son amour tenait autant ? Ces questions grossirent et se posèrent sérieusement dans son esprit. Qui était celui à qui son bien aimé tenait autant ? Parce qu'il ne pensait plus qu'à ça désormais : Il avait possiblement un concurrent. Il s'imaginait le blond tout petit alors, seul et triste. Une ombre inconnue de sa taille lui donnait l'animal et un sourire exquis apparaissait sur le doux visage de l'enfant. Cette ombre grise, il en venait à la maudire, à la détester. L'amour du canadien ne lui était pas entièrement dédié et cet ours en était la preuve. Enhardi de ses conclusions, il envoya valser l'objet de ses idées noires et prit sa place dans la confortable étreinte de l'élu de son cœur. Il lui ferait oublier ce donneur et prendrait sa place. Matthew, sentant l'autre se coller à lui, rit doucement, le son de sa voix s'envola haut dans le ciel et leur journée commença de la plus belle des façons, entre rires et baisers.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 22:29 | |
| Jour1:Peluche et énigmes- Spoiler:
il est deux heure du matin chez moi Il est dix-neuf heures la ou elle se trouve La lune n'allais pas me tenir compagnie très longtemps avant que Aranna m'appelle Aujourd'hui c'est mon anniversaire et j'avais reçu de sa part un colis qu'elle m'avais formellement interdit d'ouvrir avant ce jour décisif Alors voilà , je trépie d'impatience devant ce colis le téléphone à la main en attendant son feu vert "Alpaïs je sais que t'as le colis en face de toi et que tu l'as déjà découpé, secoué et même senti pour voir si c'était pas à manger -mais comment tu sais ! Tu m'espio- -*rire* allez ouvre le" Je m'empresse d'ouvrir les rabat avec joie avec de voir une couleur Du gris,Non du jaune, les deux ? Je regarde l'ensemble pour me rendre compte de l'objet U-Une chouette! Une peluche chouette! Je rigole avant de l'enfoncer la tête dans la chouette "-Regarde le message" Je me calme et cherche parmis le polystyrène une feuille Et je lis Enfin j'essaye Je ne vois que des lettres sans aucun sens "Aranna tu sais écrire? Parce que la je vois pas joyeux anniversaire ou qu- -c'est la date à la qu'elle je rentre en France -...tu te fout de moi c'est Ça? -*rire* non non ! C'est un message codé, tu prends la date de notre union et tu cherche qu'elle formule mathématique permet de rentre chaque mot en quatre lettre en un chiffre -mais comment je fais pour sav- -débrouille toi♡" Elle a raccroché Mais elle est drôle celle là je sais même plus depuis quand on est ensemble
Dernière édition par Haruru-izu le Dim 1 Oct 2017 - 22:54, édité 1 fois |
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 22:47 | |
| Bruh ! je suis pas très très fier de moi pour le coup, j'espère que les prochain seront meilleurs... =w= Bref, pour le contexte, moi je vais tenter de placer ça dans des univers Utopiques/Dystopiques - Jour 1:
Où est-il? Où est ce que tu l’avais perdu? Ton regard était inquiet à mesure que tu t’enfonçais dans les rues tentaculaires de la cité qui composait aujourd’hui ton présent, Courant partout aux endroits où tu te trouvais les jours précédents… Toi seul pouvait savoir pourquoi tu faisais cela, tandis que les personnes te regardaient d’une façon étrange. Pas dans cette rue… Pas dans celle ci non plus… La recherche était comme une véritable énigme dans cette ville, mais tu étais sûr que tu finirais par la retrouver. Plus tes recherches avançaient, plus la nuit se montrait… Même si ce n’est pas ce qui t’ennuyait le plus, la lumière du jour t’étais déjà très inconnu, pourquoi cela te changerais? Enfin, la nuit allait quand même t’embêter… Il ne te restait plus beaucoup de temps. Quand est ce que le couvre-feu allait être donné? Tu ne pouvais pas réfléchir à quelque chose d’autre que ton objectif, et ce détail s’échappa peu à peu de ta pensée. Tu t’enfonçais encore dans ce dédale de rue sans savoir combien de temps tu passais à courir dans ce lieu, une heure? Peut-être trois? Mais au final, tu finis par retrouver ce que tu cherchais… Au coin d’une ruelle… Une peluche… Une banale peluche de lapin, blanc, dont la teinte était passé au gris à cause de la saleté, et dont le bourrage était légèrement parti par un trou qui avait dû être creusé par des griffes de chats. Tu te mis à sourire en pleurant en retrouvant finalement cette peluche. “-Je t’ai enfin retrouvé….Allez...Viens” dis-tu en prenant la peluche dans ta main “-Je vais te réparer avec un peu de fil…” Ce furent les derniers mots que tu dis, pour te retourner de nouveau vers le dédales de rues, avec cette peluche… La seule chose, le seul souvenir que tu avais pu gardé de cette personne qui t’étais chère…
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Dim 1 Oct 2017 - 23:10 | |
| Pour ce premier jour, j'ai décidé d'écrire avec des OCs ! J'espère que mon orthographe ( et ma conjugaison des temps é.è ) juste immonde ne vous fera pas trop vomir "-" ( en plus c'est trèsssss mal amené et très nul et ennuyant et gnan-gnan et bourré de fautes et ça n'a aucun foutu sens, BREF. ) . PELUCHE. - Texte du jour un:
Aujourd’hui était l’anniversaire de Sarah. Sa mère avait tenu à lui organiser une grande fête en ce jour si important, avait envoyé des lettres jusqu’à Saint-Pétersbourg. La jeune fille, qui allait fêter ces sept ans, se trouvait dans sa grande chambre. Quelqu’un toqua à sa porte, et ce fit son frère cadet qui se présenta à elle. Toujours ces cheveux bruns en désordre, toujours aussi longs, toujours cette mèche sur sa gauche, cachant son œil bleu et fatigué. L’enfant s’avança vers sa sœur : - C’est ce soir qu’est fêté ton anniversaire ? Demanda Arthur.- Oui ! Elle répondit tout en esquissant un magnifique sourire. Maman m’a dit qu’elle avait même invité tante Motya et grand-mère Adelhaid rien que pour moi ! Ça fait tellement longtemps que je ne les ais pas vus ! La brunette était toute enjouée à l’idée de les revoir, tandis que son frère se contenta de regarder ailleurs, puis de partir, d’un pas lent, tout en fermant silencieusement la porte. Qu’avait-il aujourd’hui ? Cela devait bien être la quatrième fois de la journée qu’il adoptait cette réaction étrange. La porte fut ré-ouverte à nouveau, laissant voir leur mère. - Sarah, dépêches-toi de mettre une belle robe, le temps tourne tu sais ! - Oui maman ! ~~~ La grande salle de la demeure familiale était bondée de monde, rare était les endroits où l’ont pouvait circuler correctement. Sarah tenait par la main sa mère, trop apeurée à l’idée de se perdre dans cette mer de personnes. Elle ne reconnaissait pas la plupart des visages. Elle tira la veste de sa mère, lui indiquant qu’elle voulait attirer son attention. - Maman, où est grand-mère Adelhaid ? - Oh, Sarah. Je suis désolée, mais grand-mère Adelhaid n’a pas pus se déplacer. Elle se fait vieille maintenant, ces jambes sont fatiguées par l’âge. Mais vois le bon coté des choses, tante Motya et oncle Tomeslav sont ici, et grand-mère Adelhaid t’as très sûrement envoyé une lettre, c’est juste que tu ne la recevras pas maintenant ! La petite fille était attristée que sa grand-mère n’ai pas pus venir, mais se ressaisit en se disant que oui, Tomeslav et Motya étaient là, eux. En tournant sa tête, Sarah put apercevoir Arthur, assit à une table, avec en face de lui, leur père. Ils parlaient. Oui, mais de quoi ? Son frère semblait être mal à l’aise avec leur paternel. La princesse de la soirée se fit entraînée, loin dans cette mer de gens, empoignée par sa mère. ~~~ Sarah était fatiguée, commençait à bailler et à somnoler. Tante Motya avait alors accompagné la petite jusqu'à sa chambre. Sur le trajet, elle avait put voir son frère, dans un sale état. Il était recroquevillé sur lui-même, dans un coin sombre de la grande salle. Pourquoi personne ici n'était prêt de lui pour le consoler ? Il pleurait, n'est-ce pas ? Ils ne le voyaient donc pas ? Sarah ne put prononcer un mot qu'elle fut emmenée dans le grand couloir. ~~~ - Arthur ! Arthur ! Tu es là ? Elle tapait contre la porte à s'en faire mal aux poings. Elle savait que son frère était dans sa chambre, le brune n'était pas dupe, elle avait bien remarqué les lumières des bougies sous la porte. Après un long moment de tapage incessant, on lui ouvrit enfin. Arthur, toujours cette expression fatiguée sur le visage, un vieux et poussiéreux livre dans les mains, sûrement un des ouvrages ennuyeux que lisait leur père. Celui que portait le brun, semblait parler d'ours, au vu du titre et du dessin à la première de couverture. - Arthur ! Pourquoi ne répondais-tu pas ? Et surtout, pourquoi étais-tu dans cet état, tout à l'heure, recroquevillé dans un coin ? Quelqu'un t'as encore insulté ? Elle fit craquer ces doigts.Si Sarah devait bien haïr de tout son cœur quelque chose, c'était que l'ont fasse souffrir son petit frère. Arthur est tellement sensible et fragile qu'il suffirait d'une grave insulte pour qu'il puisse crier à la mort. Le garçonnet semblait surprit de la dernière question de sa sœur. Il détourna les yeux, ne voulant pas répondre. Ces cordes vocales refusaient de parler. Le regard de Sarah s'adoucie, et tapota gentiment la petite tête brune d'Arthur. Elle savait qu'il n'aimait pas ce geste, mais ça lui faisait rire. - Alors, tu as reçus beaucoup de cadeaux ? Combien ? Deux cent, cinq cent ? - Arrêtes donc ton obsession avec les chiffres, ¡ hermanito !Elle lui tapa la joue. Doucement, certes, mais elle l'avait tapé. Arthur se caressa la joue victime. Si il y avait bien autre chose que haïssait la jeune fille, était l’obsession bizarre de son cadet pour les nombres. Tout le temps, il réclamait des chiffres à quelque chose. Surtout en ce qui concernait sa sœur. Arthur n'était pas dupe, il avait bien cerné que Sarah était plus "favorisé" comparé à lui, de la part de leur mère. Ce favoritisme lui faisait mal. Quand quelque chose touchait Sarah, leur mère en faisait des caisses, alors que quand c'était avec lui, rien. Personne ne semblait s'en rendre compte, hélas. En cet instant, la fillette put lire de la tristesse dans les yeux bleutés de son frère cadet. Elle sembla réfléchir un court instant, puis se mit à courir vers ont-ne-sait-où . - ¡ Regresaré !Elle courrait entre les grands et interminables couloirs de marbres de la demeure. Les tableaux passaient, les sculptures aussi. Enfin, elle s'arrêta. Elle s'était arrêtée devant une salle, juste à coté de celle où se trouvait encore les invités couches-tard. Poussant les portes sans aucunes délicatesse, elle y pénétra. ~~~ Il ne voulait pas attendre, pas même connaître de quoi voulait parler sa sœur. Alors il referma la porte, et alla s’emmitoufler sous sa couette. ~~~ Ce fut le matin. La douce luminosité solaire commençait à pénétrer les chambres positionnées est. Quand elle alla atteindre les doux yeux clos d'Arthur, il grogna et s'enfonça un peu plus bas sous sa chaude couette. On vint le réveiller, alors il n'eu pas vraiment le choix et dut se lever. Il était encore un peu dans les vapes, voyant floue, se frottant constamment les yeux. Le garçonnet sursauta à la vue d'un museau juste devant lui, lançant son oreiller contre "la bête" . Ce n'était qu'une peluche, un ours en peluche plus précisément. Pourquoi était-ce là, ça ? Il voulait bien savoir. Arthur avait beau le retourner dans tout les sens, aucun mot, aucune signature. Il entendit un bruit contre la porte de sa chambre, puis une voix. - ¡ Feliz cumpleaños ! Bon en avance certes, de, euh . . . Neuf mois ? M'enfin, tu m'as compris !
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Dernière édition par Yui [Lunatoris] le Lun 2 Oct 2017 - 17:17, édité 2 fois |
| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Lun 2 Oct 2017 - 0:08 | |
| Jour 2 ! ^^ Edit : J'ai choisi de revenir sur ce texte sur la partie sombre de la magie viking, le nidh. - Spoiler:
Les valkyrja sont les valkyries. La Valhöll = le Walhalla. Le nidh est une magie négative, une malédiction, ayant pour but d'exclure la victime du corps social. Aesir (Ases) et Vanir (Vanes) sont les deux grandes familles des Dieux Vikings. Skàli : salle principale de l'habitation viking. Niflheimr = l'un des mondes des morts, où sont précipités les criminels.
Writober 2: Crise / Ombres
Islande, vers 950 de notre ère.
Dans sa courte vie, qui s'amoncelait déjà en des siècles, étrange paradoxe de l'immortalité, Nóreegr avait déjà vécu des situations de réelles terreurs. Quand l'acier lui ouvrait les chaises, le laissant à l'agonie sans l'espoir d'apercevoir une valkyrja l'appeler sur le chemin de la Valhöll. Quand l'eau salée lui labourait la gorge et les poumons après le naufrage où il dérivait entre la vie et le mort jusqu'à toucher terre. Quand j'étais sur le marché, j'étais en train de faire l'expérience de l'aventure, j'étais mortels, et mouraient d'autant plus vite que grande était leur gloire.
Mais le pire de toutes ces terreurs, le maître incontesté de ses frayeurs, était le magicien simultané.
Nóreegr avait toujours pris garde de rester en bons termes avec les Puissances, tant les Aesir que les Vanir, et toutes les créations peuplant le Monde du Double. Certaines ont sous-estimé son pouvoir et il ont été fait amèrement regretter leur sombre sottise, mais jamais plus-il eu à craindre plus que des broutilles de leur part. Les magiciens, une autre histoire. Il suffisait il se retrouve embarqué dans une histoire de vengeance pour avoir un nídh sur les bras.
Sa plus grande terreur: être níddadhr, objet d'un nídh.
Et alors qu'il se débattait contre la présence ombreuse, un álf perverti par la magie de son ennemi, qui lui-même enserrait le cou et murmurait à ses oreilles de terribles malédictions et d'horribles insultes, Nóreegr sentait le fiel de la peur et les morsures du serpent ronger son ventre, remontant en une bile affreuse jusqu'à sa gorge, brûlant tout sur son passage. Il existe même la force d'hurler. Pas même celle de parler.
Il était seul. Dès les premiers rayons de la belle saison, Svea et Danmörk ont embarqué pour retourner au au Jutland qui à Birka préparer leurs prochaines expéditions. Son Troll était en chasse dans la forêt. S'il sentait le danger qu'il courait, il est jamais prévu à côtés à temps. Nóreegr s'étant bien vu dans la sécurité dans le pays il y a trop baissé sa garde. Il n'y a rien à redire sur l'aide de personne, seulement ses propres ressources.
Qui s'amenuisaient. Il se sentait dériver vers le vide de l'inconscient.
Mais il refusait d'abandonner. Ses yeux, à moitié fermés par la douleur, fixaient férocement la grande ombre vaporeuse qui s'abattait sur lui, et ses mains retenaient les griffes de perforer sa gorge. Il sentait sa magie se rassembler en lui, réagissant à sa détresse. Il ne lui manquerait que la parole. De simples mots de répondeur pour se sauver.
Juste quelques centimètres, pour libérer sa voix, et il serait libre.
- Stori bróðir? s'éleva soudainement la petite voix endormie et en passe de s'affoler, d'ĺsland. Une boule subite d'angoisse lui remonta le corps en éclatant en une myriade de photos acérées qui manquèrent de faire le suffoquer. Il sentit la présence sur lui se tourner vers son petit frère.
Son précieux petit frère.
Si fragile. Si petit. Si innocent. Si impuissant .
Le premier sanglot le fit trembler. Le premier lanceur cri le fit.
Il venait de trouver une force qu'il ne connait même pas. L'ombre du nidh était allée s'évaporer contre le mur de bois de la skali où il a été repoussé une forte poussée. Nóreegr savait ont n'en déjà pas fini tous les deux. Elle allait revenir à l'assaut. Mais il ne sera plus pris au dépourvu, endormi et sans défense; c'était maintenant un magicien qui allait accueillir le nídh.
- Nó ... Nór ... couina ĺsland recroquevillé sur le sol, enfoui sous la fourrure qu'il avait pris avec lui en se levant, réveillé par les bruits de lutte, son petit macareux serré entre ses cheveux, tout aussi tremblant que son maître. Nóreegr se précipita vers lui, affolé, de sombres images en tête.
Et si le nídh vengeait son maître en lui dérobant ce qu'il avait de plus précieux?
Le battement de cœur niché dans le petit corps qui se serra contre lui en pleurant sa frayeur. Nóreegr sentit une colère monstrueuse le frapper comme la vague déchaînée de la tempête cogne contre le bois du knörr.
Sans lâcher ĺsland, il se retourna d'une vive volte-face pour recevoir l'nouvel assaut du nídh qui se jetait sur eux, griffes et crocs d'épouvante déployés, ses vaporeuses ombres dans son sillage. Nóreegr leva la main, illuminée de sa magie, des mots de pouvoir traversant sa gorge endolorie, les yeux brûlant d'une haine telle que le gouffre sans fin de Niflheimr.
Il aurait pu se contenter de commander au nídh de disparaître et d'exploser ainsi que la vengeance de son maitre en fumée. Mais les pleurs de son petit frère qui rythmaient une déchirante symphonie à ses oreilles lui soutiré toute la pitié. Il prit le contrôle du nidh, ignora ses contorsions, se réjouit du cri de l'humain, les lèvres relevés sur les dents du loup attiré par le chant de sa proie.
ĺsland avait arrêté de pleurer. Il sentait ses yeux rivés sur lui, son corps trembler contre sa poigne, mais ça ne l'arrêté pas.
Il se référera les griffes de son propre nidh sur le cœur de l'imprudent qui avait cru pouvoir l'attaquer impunément. Un ultime cri résonna dans leurs oreilles du Monde du Double, puis toutes les ombres néfastes disparurent et il ne resta pas les douces couleurs d'une nuit de printemps.
- Stori bróðir ... murmura ĺsland, fils macareux collé contre lui, éloigné de son aîné d'un demi-pas, presque effrayé. Mais la crise était passée avec le danger et la colère laissait place à la fatigue. Nóreegr se laissa tomber sur le sol près du bambin et l'attira doucement à lui, caressant ses cheveux et frottant son dos.
- Tout va bien, croassa-t-il de sa voix blessée. Je suis là. Sssss ... personne ne te fera jamais du mal. Je te protegerai toujours.
Il y avait un serment dans sa voix.
Nóreegr venait de découvrir une terreur qui surpassait toutes les autres. Une frayeur il ne voulait plus jamais revivre. Rien que l'idée de perdre dans le pays le replongeait dans une fureur aveugle.
Comme ça, c'est fait ^^.
Dernière édition par Zero-ryuu le Dim 8 Oct 2017 - 16:00, édité 2 fois |
| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Lun 2 Oct 2017 - 0:11 | |
| Deuxième jour - Spoiler:
Quelle heure est il? Quel jour? Où se trouve-t-il? Il l'ignore...Il sombre, il délire...Les formes, les couleurs prennent des allures de fantômes gothiques. La réalité a perdu ses droits et certainement sa lucidité aussi. Il ne sait plus, il ne veut même pas savoir. Sa propre identité gommée dans la folie qu'il lui dévore les entrailles. La douleur n'importe plus, le monde se joint à elle pour danser joyeusement dans d'immondes abîmes.
Dernière édition par Simple Demoiselle le Lun 2 Oct 2017 - 2:22, édité 1 fois |
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Lun 2 Oct 2017 - 2:03 | |
| Voilà ma participation pour le deuxième jour. Il se concentre sur Lore et Ianto. - Crise/ombres:
Il arrivait souvent à Lore de se réveiller en sursaut au milieu de la nuit. Depuis le décès de son frère, Lore refusait de parler, Ianto était désespéré d’essayer de faire cracher 3 mots à son mari. Ce qui menait régulièrement à de grosses disputes, Lore finissant souvent par aller dormir sur le canapé. Cette soirée-là ne fut pas une exception. Ianto, épuisé d’être pris pour un idiot prit ses affaires et quitta l’appartement. Lore se retrouva à pleurer sur le canapé. Il entendit un bruit. Il appela Ianto. Pas de réponse. Il se rapprocha. Il appela de nouveau. Il eut l’impression de voir passer quelque chose du coin de l’œil. « Andy ? » Pas de réponse. Il soupira et s’allongea sur le canapé. Il finit par s’endormir.
Ianto rentra tard, le besoin de se vider la tête fut bien trop fort. Il vit son mari étendu dans le salon, qui avait probablement pleuré jusqu’à s’endormir. Il s’approcha de lui, sans allumer la lumière. Lore à moitié réveillé ne distinguait qu’une silhouette dans le noir. « Andy ? » Le cœur de Ianto se serra. Lore n’avait jamais été proche de son frère. Il lui fallut le décès de ce dernier pour qu’il se rende compte à quel point il l’aimait. « Non, mon amour, c’est moi. » Lore tourna la tête, retenant ses larmes. Ianto lui passa une main dans les cheveux. « Lore, je comprends que tu ne veuilles pas parler de certaines choses, mais je t’en prie, ne fais pas semblant que tout va bien alors que je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. » Lore se retourna pour regarder Ianto dans les yeux malgré l’obscurité. « Allez, viens, on va se coucher. J’ai besoin de t’avoir à côté de moi. » « Je ne le mérite pas… » Lore lui tourna le dos une nouvelle fois. Ianto se pencha pour lui caresser les cheveux et l’embrasser sur la joue. « Allez, viens. J’ai envie de me réveiller à côté de toi demain matin. Tu me manques. » Lore se redressa et s’assit sur le canapé. Ianto remarqua qu’il tremblait de froid, alors il lui passa le plaid sur les épaules. Lore passa ses bras autour de la taille de Ianto qui lui passait une main dans les cheveux. Il l’embrassa sur le haut de la tête et l’invita à aller se coucher. Lore protesta, mais l’insistance de son mari l’amadoua. Une fois installé dans son lit, il sentit Ianto le prendre dans ses bras. Il se laissa faire et enfouit son visage dans le cou de son mari, les larmes aux yeux, se laissant bercer par le rythme de sa respiration et par celui de la main qui lui caressait les cheveux.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Lun 2 Oct 2017 - 18:06 | |
| Très court et impersonnel, j'espère que l'effet est quand même là ^^ - Crise/Ombres:
Le noir. Le froid. Le manque d'oxygène. Cette impression de tomber encore et encore. Inlassablement. Cette impression de couler dans une eau sombre et glacée. La recherche d'une attache, d'un secours dans cet abyme. La chute sans fin. Le froid et la pression. Les poumons se vidant du précieux oxygène. Le tout anxiogène. Un sursaut de réflexe de survie. Une vaine tentative de remonter, mais tout semble bloqué. La vue se trouble sur l'immensité sombre. Tout devient ombre. Tout. Un réveil en sursaut. Une respiration hachée. Le cœur battant à un rythme effréné, semblant vouloir sortir de la poitrine de son propriétaire. L'écho de toutes ces guerres, les séquelles de tous ses traumatismes refaisaient encore une fois surface. Une nouvelle crise dans les ombres les plus obscures de son univers.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Lun 2 Oct 2017 - 19:27 | |
| Pour ce deuxième jour, je reste toujours avec des OCs, mais cette fois c'est avec Bretagne ( Loïc Tanguy ) et Normandie ( Gabriel Boillet ) vive le Nortagne . Encore toutes mes excuses pour les fautes >< ( et la fin est très nulle, mais je savais pas comment finir '^' ) ! OMBRES. - Texte du jour deux:
Le normand était dans son lit, un livre dans les mains, sa lampe de chevet allumée. Il lisait silencieusement les pages, chuchotant parfois les dialogues, , inconsciemment, tout en réajustant ses lunettes sur son nez, celles qu'il utilisait pour lire. Quand il remarqua l'heure, il posa son livre sur le petit meuble en bois et s'allongea bien confortablement sous sa couette, regardant le plafond. Un plafond blanc, immaculé.
Trois heure du matin, était-il. Un cri strident se fit entendre. Normandie se leva en sursaut, empoignant sa lampe de chevet comme guise d'arme. Personne ne semblait avoir pénétré sa maison, se disait Gabriel tout en faisant le tour des pièces. La porte d'entrée s'ouvrit d'un coup, faisant violemment sursauté le normand. Des yeux bleus le fixait, dans la pénombre de la pièce.
- Breizh ? Qu'est-ce que tu fous chez moi, t'as vus l'heure ?
C'est vrais, ça, que faisait son voisin breton chez lui ? Et depuis quand avait-il les clefs ?!
Ses pensées se coupèrent quand Bretagne se jeta dans ses bras.
- J'ai peur ! Gémit Loïc. Il y a encore de l'orage chez moi, les éclairs font des ombres effrayantes sur les murs de ma chambre, ça m'effraie ! Chez toi, le ciel est dégagé.
Venait-il de lui demander implicitement de dormir chez lui ? Il se croyait chez mémé ? Déjà que Normandie ne pouvait pas se l'encadrer, alors qu'il dorme chez lui, bon vent !
- Dégage de chez moi en fait. Crachat-il avec froideur. - Mais, tu sais à quel point j'ai peur de ce genre de trucs, s'il-te-plaît, met de coté notre rivalité ! - Tu peux pas aller coucher chez 'Loire ? - Mais c'est trop loin, et puis autant dormir ici, vus que je suis là !
Normandie soupira. Ils avaient beau se détester mutuellement, ils se retrouvaient toujours ensemble, dans des situations des plus abracadabrantes des fois. Il partit dans la chambre d'ami pour y faire le lit ; un peu à l'arrache. Quand il revint, il indiqua du doigt où devait aller Loïc. Celui-ci ne se fit pas prier et s'y dirigea.
- Et ne fais pas de conneries. - Ne t'inquiètes pas Normaundie, tu ne retrouveras pas de miettes de gâteaux sous la couette ni l'oreiller ! - J'espère bien, car après c'est moi qui fait le ménage. - Ben demande à tes départements ! - Désolé, je ne suis pas le genre de région à utiliser ses départements comme esclaves genre Corse. - Comme tu veux. Il haussa les épaules avant de sautiller gaiement jusqu'à sa chambre provisoire.
Normandie déteste Bretagne, mais encore plus quand ce dernier fait le gamin ; il hait les gamins. Peut-être est-ce pour ça qu'il hait îles Anglo-normandes.
Gabriel remonta dans sa chambre, pour reprendre sa nuit. Mais n'arriva pas à dormir. La simple idée que Loïc soit dans la pièce juste en dessous de lui le perturbait. Pourquoi ça le gênait autant, d'ailleurs ?
- Rah tu fais toujours autant chier Bretagne ! Hurla Gabriel tout un jetant son livre contre le mur. Je te hais !
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Mar 3 Oct 2017 - 0:03 | |
| - Spoiler:
Writober 3 : Technologie / Fantaisie
Coin de Scandinavie, courant VIIIe s.
Les doigts de Nóreegr le démangeaient de croquer pour la postérité la moue affichée par Danmörk tant elle était inoubliable. Leur aîné fixait le bateau avec un mélange de bouderie, d'incompréhension et de mépris. Mais la première démontrait bien que le dernier n'était qu'un voile pour dissimuler le début d'admiration qui naissait en lui. Après tout, c'était Svea qui avait construit ce bateau, y incluant cette nouvelle technologie jusqu'alors inconnue de leurs peuples. - La force des bras, ya qu'ça de vrai, ronchonna Danmörk, têtu comme un roc dans sa décision de rejeter en bloc la nouveauté. Ils avaient bien grandi ces dernières années, perdant leurs joues enfantines pour le duvet de l'adolescence, mais Danmörk gardait un air d'enfant en gonflant ainsi les joues, les bras croisés et le menton relevé en signe de défi. - Et quand la force quitte l'homme, tu restes immobile en mer, lui rappela Nóreegr. Danmörk renifla, la main tournoyant vaguement vers le bateau. - C'est que d'la fantaisie ce… cette… ce truc. - Une voile carrée, marmonna Svea, collé à la coque du bateau. Le plus jeune n'avait même pas daigné tourner la tête vers Danmörk pour contredire ses propos méprisants, trop concentré à observer, et même caresser, le bois admirablement travaillé du bateau. Nóreegr ne pouvait que convenir que leur bróðir était doué de ses mains et qu'il s'était surpassé. Le bateau n'était pas très long et plutôt gros. Connaissant l'amour de Svea pour le commerce plus que le pillage, Nóreegr en devinait parfaitement la raison. Il abordait quelques rames, en plus du gouvernail, et sa capacité de charge était grande. Un haut mât se dressait fièrement, soutenant ce qui était au centre de leur débat : une épaisse et lourde voile à forme carrée et arrondie par de solides lanières en cuir de morse. Malgré le choix de la fonction commerciale, Svea n'avait réussi à s'empêcher, par pure fierté sans doute, d'orner la proue d'une figure habile au tracé racé et surmonté d'une dorure étincelante. La créature représentée tenant tant du loup que du dragon, et il n'avait pas été surpris par le nom donné au vaisseau par son créateur. - Le Drekulfr ira sur la grande mer de l'ouest. L'affirmation énoncée avec tant de conviction engendra une explosion de rire chez Danmörk et Svea se retourna vivement vers lui, ses yeux céruléens brillant d'une féroce colère. Nóreegr fronça les sourcils, un petit sourire discret ourlant ses lèvres. S'ils se battaient, il serait ravi de les rejoindre dans la mêlée, histoire d'échauffer un peu ses muscles. - Ton bateau ne vaut rien avec ce truc ! - Une voile ! - Qu'importe le nom, ya qu'les rames qui valent. La main de Svea se leva, Danmörk sourit de toutes ses dents et Nóreegr se tendit en prévision de la bagarre. Mais le plus jeune se recula, d'un coup détendu, un étrange sourire au visage. - Essaye-le. - Pardon ? - T'as peur ? La gausserie eut l'effet d'un coup de fouet sur Danmörk. Nóreegr ne sentit également visé : si Svea défiait Danmörk et que lui refusait de monter sur le bateau, pour quoi allait-il passer ? Un lâche qui craignait l'inconnu, un pleutre tremblant devant les dangers de la mer. Il ne pouvait laisser passer cela. - J'en suis aussi. Si tu as un équipage. Il n'était pas inconscient tout de même. Mais Svea hocha sereinement la tête avant de fixer Danmörk dans les yeux, son sourire sincèrement horripilant au visage. - D'accord ! cracha leur aîné en enserrant violemment l'avant-bras de leur bróðir, scellant ainsi leur accord. Ils se mirent d'accord pour appareiller le lendemain à l'aube, le temps de réunir quelques hommes de confiance pour prendre la mer et se quittèrent pour la nuit. Les Dieux furent propices à l'encontre de Svea. Un vent de bon augure se leva dès qu'ils eurent mis le Drekulfr à l'eau et, gonflant aussitôt la voile, entraîna le bateau vers le l'avant sans qu'ils ne soient même obligés de sortir la moindre rame. Le sourire en coin que leur adressait leur cadet se passait de commentaire. - Et là, tu contrôles plus rien, gronda Danmörk qui se tenait fermement, surpris par l'avancée subite du bateau. Encore une fois, Svea leur fit montre de l'ingéniosité de la fantaisiste technologie qu'il avait mis en œuvre sur le Drekulfr, prenant exemple sur des exemples qu'il avait vu d'autres peuples lors de commerce sur les rives méridionales de la mer, en manœuvrant une virée de bord qui se fit sans aucun incident. Danmörk restait silencieux à regarder alternativement la voile et les rames inutilisées. Lui se tourna vers l'ouest où il devinait la grande mer au-delà de laquelle se trouvait sans doute de nouvelles terres. - Il peut prendre le large, dis-tu ? - Bientôt, répondit Svea en caressant le bois du navire. Il coupera entre les vagues et tiendra les tornades. Bercé par l'image poétique, Nóreegr se laissa entraîner dans des rêves éveillés d'aventure et d'exploration sans fin vers un ouest fantasmé qu'il espérait un jour sortir des ombres qui le cachaient à ses yeux. Derrière lui, il entendit Danmörk sortir de sa léthargie, une joie sauvage dans la voix : - Et cette fantaisie, elle pourrait nous amener à quelle vitesse ? - Sur un bateau plus léger, beaucoup, lui répondit Svea, le même rythme de sauvagerie en écho dans sa gorge. Nóreegr abandonna un instant ses rêves d'exploration pour songer aux opportunités qui seraient ainsi offertes. - Nous allons découvrir beaucoup de nouvelles terres et de nouvelles richesses, bróður. Le rire de Danmörk se déploya gaiement dans l'air marin tandis que Svea manœuvrait le retour du Drekulfr sur la terre. La fantaisie s'avérait être un trésor d'ingéniosité et d'alléchantes perspectives.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Mar 3 Oct 2017 - 0:04 | |
| - jour trois:
Par quelques vers libres mal amenés Va être contée une histoire Celle d'une âme esseulée Qui pour combler son deséspoir Chaque jour après le travail Allumait son ordinateur Et se glissait dans les entrailles De l'univers d'un jeune auteur
Où une Princesse n'épouserait Que l'homme qui la battrait en duel Ce message a été supprimé A travers les dessins et les couleurs L'âme oubliait sa monotonie
Le Cruel Calculateur Cessait devenir ennemi Tantôt Allié ou Tourmenteur Selon le lieu de la Machine
Au bureau il était un Monstre A la solde du Vil Patron A la maison un Familier A la gentillesse sans pareille Cela montre bien qu'un source de peines peut faire des merveilles
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Mar 3 Oct 2017 - 1:28 | |
| Voici ma participation pour le jour 3, Lore et Ianto sont de retour O/ - Technologie/Fantaisie:
Illustrateur et graphiste de métier, il n’était pas rare pour Ianto de recevoir des commandes parfois particulières. Il aimait la manière dont la technologie avait facilité son travail. Installé devant son ordinateur et sa tablette graphique, Ianto était concentré sur sa tâche. Il n’avait pas vu l’heure tourner, jusqu’à ce que le retour de Lore le tire de sa profonde concentration. Lore déposa ses clefs dans le vide-poche. Il desserra sa cravate et alla se changer avant d’aller voir son mari, enfermé depuis son départ ce matin. La commande sur laquelle était particulièrement ennuyante. A côté, il dessinait dès qu’il perdait le fil de son travail, laissant son imagination divaguer. Lore vint le tirer de sa bulle. « Ground Control à Major Tom ! » « Lore ! C’est toi… » « Non, je suis le pape et j’attends ma sœur.» Ianto roula les yeux. Lore se contenta de ricaner. Ianto se leva et alla chercher quelque chose à boire dans la cuisine. Lore en profita pour regarder ce que son mari dessinait sur son ordi. Ianto revint à ce moment-là, l’air totalement blasé devant l’expression perplexe de son mari. « C’est quoi ça ? » Demanda Lore, l’air suspicieux. Ianto se mit à rougir de honte. « LORE ! T’AS PAS LE DROIT ! » « J’ai vu pire… Sincèrement, pourquoi j’ai la peau verte et des cornes sur la tête ? » Ianto ne répondit pas, ne sachant où se cacher. «Je peux poser une autre question ? » Lore regarda Ianto qui lui avait plus blasé qu’autre chose, comme s’il était passé à autre chose ou plus précisément, comme s’il essayait de faire comme si Lore n’avait rien vu. « Vas-y, on n’est plus à ça près de toute façon… » Répondit Ianto en haussant les épaules. «Tin… On dirait que j’ai 4 ans… » Commenta Lore avant de s’adresser à son mari. « Dis, Ian, c’est venu quand ton délire d’ornithorynques qui chient des arcs-en-ciel en criant « Hail Hitler !» ? Parce que tu tiens un sacré concept… Et euh… Pourquoi c’est moi leur chef ? Et pourquoi j’ai l’air d’avoir 4 ans ? Je dois m’inquiéter d’avoir épousé un pédophile ?» Ianto se contenta de rire. Il s’approcha de Lore et posa ses mains de chaque côté de sa taille. « Parce qu’il n’y a que toi qui as le pouvoir de me faire oublier les commandes chiantes. » Ianto lui adressa un immense sourire et l’embrassa. Lore se laissa faire et lui rendit le sourire ainsi que le baiser. « Honnêtement, ne change rien, c’est parfait. » Avoua Lore en enfouissant son visage dans le cou de Ianto qui l’embrassa sur la joue.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Mar 3 Oct 2017 - 19:00 | |
| Voici mon texte du troisième jour >< ! Et-et-et ben voilà quoi XD ! TECHNOLOGIE. - Texte du jour trois:
Depuis toujours, Yui adorait la technologie. Son évolution, comment elle est passée de cet outil à peine récent au monstre commercial qu'elle est maintenant. Pour dire vrais, ille adorait ça juste car c'était un.e accro. La télévision, Yui s'en fichait un peu, mais ne pouvait pas vivre sans son très fidèle ordinateur. Il y avait toute sa vie dedans, ses images, ses comptes, ses photos, ses vidéos, ses écrits, ses bandes sons créées par ses soins, bref. Il y avait aussi son téléphone portable dont ille a cassé l'écran pile le jour de l'anniversaire de ce dernier, sans quoi Yui ne pourrait pas téléphoner ni envoyer de message et de prendre de photo. Limite si Yui ne s'occupait pas plus de son ordinateur qu'autre chose.
Bref, Yui accro à la technologie grandissante.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Mar 3 Oct 2017 - 19:39 | |
| Bon, ça a un goût d'inachevé, mais voilà u.u J'espère que ça vous plaira '^' - Technologie/Fantaisie:
Des bâtiments d'un type nouveau et de nouvelles villes apparaissaient. L'Europe avait suivi le mouvement d'Angleterre quelques années après. Des villes entières s'étaient créé pour répondre à une nouvelle manière de produire, à un nouveau mode de vie.
Allemagne observait ces villes apparaître un peu partout sur son territoire. Ces villes à la fois d'une grande beauté et d'une profonde laideur. Des lieux de rigueur mais créant autant de fantaisie qu'elles arrassaient au travail. De grandes colonnes de gens y entraient, vivant à proximité du lieu d'usinage et toute la journée s'entendaient les même bruits, la même cadence effrénée, le même acharnement, et ce, tout le temps. Des pics et des tics erratiques. Des râles et des visages pâles maculé de taches, s'acharnant à la tâche. Et sonnerie qui irrite les ouïe mais qui est bonne amie quand est venu la fin du périple. De large colonne de fumée sortait de tourelles s'élançant tellement haut dans le ciel qu'elles auraient pu le porter, ou le toucher pour le moins. La suie, l'air et la chaleur du lieu semblait intenable. Le travail harassant et ininterrompu encore plus. Tout ses gens acharnés ne voulaient que gagner leur pain et nourrir tout le monde. Ils étaient aussi maculés de noir et de crasses qu'ils étaient louables par leur effort et leur détermination. Les patrons étaient aussi propre et bien portant que leur riche portefeuille le permettait.
Allemagne voyait tout cela. Travaillait au milieu de tout cela. De cette laideur de la réalité. Il voulait la fuir, trouver quelque chose qui soit aussi beau que bon et aussi méchant que laid. Sans plus aucune apparence trompeuse. Sans manigances sournoises ou tromperie mesquine. Il Ilaissait alors dériver son esprit et imaginait un tout autre monde : Les colonnes de fumées et les usines devenaient des dragons, protecteurs du plus précieux des trésors. La fumée et la chaleur n'étaient que marqueur de la présence du reptile immense qui soufflait et renâclait à longueur de temps. Ses griffes étaient ces scies qui abattait tout les arbres au alentour. Son feu céleste, celui qui réchauffait tout ce froid pays. Les hommes étaient des nains, dont les mains devaient égalées celles d'Héphaïstos pour obtenir un acier aussi pur. Entrant et sortant de la forteresse, se cachant du dragon pour ne pas subir sa fougue et sa rage. De petites créatures riaient et sautaient partout, difformes et joueuses. Compagnons du dragon et empêcheurs de tourner en rond. Au milieu de ce joyeux désordre, tous honoraient la nature et la nature elle même était vivante et revendiquait ses droits.
C'était les moments préférés d'Allemagne dans cette ère industrielle et de technologie nouvelle, c'était quand l'imagination prenait le pas sur tout et refaisait le monde en une douce symphonie fantaisiste.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Mer 4 Oct 2017 - 0:11 | |
| - jour quatre :
- On peut tirer quelque chose du malheur? -Peut être ... Des leçons, de la force, de l'expérience de... - Non je parlais en tant qu'auteur, qu'artiste, après tout, le bonheur est simple, le malheur est compliqué. - Il s'agit d'un point de vue. C'est une étrange conversation à avoir dans les transports en commun. - Il faut bien s'occuper, nous en avons encore pour longtemps. A alors, verdict? - Ca doit être possible, tout étant plus ou moins possible. T'inspirerais-tu d'un malheur toi? - Si j'avais à créer, peut être. L'imagination ne puise-t-elle pas dans tout ce qu'elle trouve?
Dernière édition par Simple Demoiselle le Mer 4 Oct 2017 - 15:40, édité 1 fois |
| | Messages : 117
Localisation : Tu vas tout droit jusqu'au bout, puis à gauche et un peu à droite à la fin.
Re: Challenge écriture: WRITOBER Mer 4 Oct 2017 - 0:34 | |
| Participation pour le 4ème jour - Drame/inspiration:
Nemo, bien que curieux, avait toujours été mal à l’aise avec les gens. Lors du décès d’Andy, il ressentit le besoin d’aller vers ceux qui avaient traversé la même chose que lui. L’idée de rassembler des centaines de témoignages à travers la ville et l’état lui était venue d’un coup, sans trop savoir pourquoi. Nemo n’avait rien d’un aventurier. Son projet étonna son oncle qui s’inquiétait de voir que son neveu ne sortait jamais de chez eux. Quant à Lore, avec sa délicatesse habituelle lui déclara en riant que s’il réussissait à avoir une dizaine de témoignages, il l’aiderait avec la suite. Nemo, ne voulant pas se faire rabaisser par son frère aîné lui apporta la dizaine de témoignages. Lore s’avoua vaincu, au plus grand amusement de son mari Ianto, et s’engagea à l’aider dans la suite de son projet. Parfois, deux êtres se rapprochent au prix d’une grande perte.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Mer 4 Oct 2017 - 19:28 | |
| - Spoiler:
Writober 4 : Drame/Inspiration
Staraja-Ladoga, vers 840
Il ne pouvait détacher son regard des dernières flammes engloutissant les ruines des maisons et des ateliers de perle. La fumée âcre du désastre arrachait à ses yeux des larmes de douleur qui n'était en rien comparable à la sourde détresse qui avait pris place en son cœur, et qu'il avait déjà tant pleuré.
Quel malheur que de s'être attardé à Staraja-Ladoga !
Le port ne lui était pas indispensable, pas même une place forte de son cœur. Ses peuples étaient disséminés entre le nord et le sud de la mer et autour des rives de la Volga. Staraja-Ladoga n'était qu'un habitat parmi d'autres, certes, plus riche, et partagé avec des Slaves et des Scandinaves, nouveaux venus dans cette région et qui avaient massivement participé à l'essor du port. Quiconque voulant descendre le Volkhov vers le Dniepr pour naviguer jusqu'aux Grecs et même au-delà, vers les déserts qu'il peinait même à imaginer, devait passer par Staraja-Ladoga.
Mais voilà que le port fumait et que son essor voletait au gré du vent, débris inutiles, brisés, sans plus qu'aucun espoir ne puisse s'y rattacher. Les flammes ne semblaient pas vouloir s'éteindre et les habitants rescapés n'avaient pas encore eu le courage de revenir sauver ce qui pouvait l'être. Si quelque chose pouvait être restauré d'un tel désastre.
Lui-même n'avait pas la force de se relever. Il s'était échoué dans la cendre quand l'ampleur de la catastrophe l'avait atteint. Que tous les esprits et les ancêtres lui expliquent pour quelle raison il s'était attardé ? S'il avait entendu parler de la destruction de Staraja-Ladoga par des ouï-dire, il n'aurait haussé que des épaules déçues.
- Suomi.
La voix grave s'accompagna d'une main, chaude et rassurante, posée sur son dos. Il tourna ses yeux larmoyants vers Svea. Lui-aussi s'était attardé à Staraja-Ladoga, à son grand étonnement. Il était venu avec les siens, poussé par l'aventure et l'espoir de s'enrichir par le commerce, mais il avait retardé son dernier voyage vers Mikligard, ainsi appelait-il la cité des Grecs au sud. Suomi n'était pas dupe : il avait remarqué que sa présence coïncidait avec ce choix de différer son voyage.
Il se souvenait parfaitement de leur première rencontre, dans les neiges du Grand Nord, sur le territoire des Finnar, que les Scandinaves confondaient avec ses peuples. Svea était alors nettement plus jeune, plus petit, moins effrayant… moins dangereux. Désormais, bien qu'encore un enfant, il était plus grand, mieux bâti, les cheveux longs, le regard durci et puissant. Il ne quittait jamais ses armes et était inflexible dans ses décisions . A bien des égards, Suomi le craignait. Il sentait le décalage augmenter entre eux, tandis que Svea prenait plus de consistance alors que lui stagnait. Pourtant, le plus vieux était cordial. Il lui racontait les pays fantastiques, et qu'il aurait même dit fantasmés s'il ne savait que Svea ne mentait pas à leur sujet, qu'il avait visité au sud, les coutumes des Grecs, les mers de l'ouest et les pays de ses frères qui naviguaient et guerroyaient toujours plus vers l'ouest.
Peut-être bien qu'il s'était en réalité attardé à Staraja-Ladoga dans l'espoir que le port, dynamisé par l'arrivée des hommes de la mer, apporte ce quelque chose à ses peuples qui le rendrait aussi fort. Mais tout avait été détruit avant même qu'il puisse avoir une réponse à sa question.
La présence rassurante de la main de Svea avait disparu quand il reprit conscience de son environnement. Pour cause, le grand adolescent avait posé sa lourde épée au sol et remonté ses manches pour s'atteler à éteindre les flammes survivantes. Ses joues étaient déjà noircies par la fumée, il l'entendait tousser, agressé par la fumée, et ses cheveux étaient trempés et plaqués sur son crâne par la chaleur.
- Ca ne sert à rien, marmonna-t-il en se relevant lentement. Il se sentait inutile, faible et dépassé par les évènements et le voir se démener, rempli de fougue et de détermination, lui jetait une pierre dans l'estomac.
- Mmhmh.
Il commençait à être habitué par les réponses minimalistes de Svea. Mais cette fois-ci, il ne sut trop comment l'interpréter. C'était comme si Svea n'avait cure de ce qui était pourtant frappant : Staraja-Ladoga était perdue. Un craquement sinistre lui donna raison. - Attention !
Suomi se jeta sur Svea sans même réfléchir. Ce fut comme percuter un rocher, lui coupant le souffle et le faisant gémir, le choc à peine amoindri par la fourrure de ses vêtements. Ils roulèrent entre les cendres et quelques étincelles, alors qu'une immense poutre rongée par le feu s'abattait sur l'emplacement que Svea tentait de déblayer.
Ils ne purent qu'assister, impuissants, à l'effondrement des dernières structures.
- Je t'ai dit que c'était inutile, marmonna Suomi en se passa la main sur les yeux pour en chasser la désagréable piqûre de la fumée. Svea renifla sans qu'il puisse deviner s'il s'agissait d'un acquiescement ou d'une négation et se redressa pour regarder les alentours.
- Reconstruisons.
- Quoi ? s'écria Suomi en se levant d'un bond, le cœur emballé d'un fol espoir à ce simple mot. Il était tellement pris par le désespoir de la catastrophe qu'il n'y avait même pas pensé. Tout au juste s'était-il dit qu'il partirait ailleurs et se détournerait du sort de Staraja-Ladoga.
Tout au contraire, Svea regardait vers un nouveau horizon, inspiré et non bouleversé par la destruction du port.
- Staraja-Ladoga ouvre la Voie vers les Grecs, lui expliqua-t-il calmement. Indispensable.
Sans attendre une réaction de sa part, il repartit s'atteler à l'ingrate tâche d'éteindre les flammes. Non plus qu'il pensait, à tort, sauver ces habitats ou les ateliers de perle partis en fumée, mais empêcher que le feu ne s'étende au site entier. Une incroyable énergie se lisait dans sa posture, dans ses mouvements, dans son regard qui ne cessait de fixer un point où Suomi devinait se dessiner le plan d'une nouvelle ville, d'un nouvel essor, d'une nouvelle inspiration.
Alors il rit et trottina pour rejoindre le plus âgé, déterminé à l'aider. Il sentait que des Finnois allaient revenir peupler Staraja-Ladoga aux côtés des Scandinaves, et que même les Slaves ne quitteraient pas les lieux.
Cette destruction n'était pas la fin, plutôt même une aubaine.
Dernière édition par Zero-ryuu le Dim 22 Oct 2017 - 14:28, édité 1 fois |
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Mer 4 Oct 2017 - 20:37 | |
| Et voici mon texte du quatrième jour >< ! INSPIRATION. - Texte du jour quatre:
Yui était là, à son bureau, un coude sur le meuble, sa tête contre la paume de sa main. Ille ne savait pas quoi faire. Aujourd'hui était le quatrième jour du Writober, et ille ne savait pas quoi écrire. "Drame/Inspiration" , et bien, ça ne l'inspirait pas du tout !
Ille hésitait encore, entre des OCs, des personnages d'Hetalia, ne rien faire des deux. L'heure tournait, et Yui n'avait toujours rien écrit. Page blanche. Non, l'inspiration n'était pas là. Inspiration-kun avait décidé de prendre des vacances. En début octobre.
Qu'allait-ille faire pour ce mercredi quatre octobre deux mille dix-sept ? Yui se prit la tête pendant encore longtemps, ronchonnait sur son bureau, décidant de passer sur YouTube, Wattpad, Tumblr, Pinterest, Discord, Skype, pour se changer les idées et peut-être enfin avoir de l'inspiration.
Mais Inspiration-kun ne venait toujours pas. L'avait-ille abandonné.e, encore une fois ? Peut-être bien. Yui n’écrirait donc rien aujourd'hui. Probablement. Ille était frustré.e, mais quand l'inspiration n'est vraiment pas là, on ne peut pas y faire grand-chose.
Et c'est ainsi que Yui sécha pour le quatrième jour du Writober.
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Re: Challenge écriture: WRITOBER Mer 4 Oct 2017 - 21:00 | |
| Jour Quatre ! On continue malgré tout '^' Un petit GerIta tout gentil et mignon pour aujourd'hui C: - Drame/Inspiration:
Se tourner vers le futur. Facile à dire. Mais moins facile à faire. La tentation de tout laisser tomber, de tout oublier, est forte. Tout nier du passé, surtout quand il est aussi sombre que celui d'Allemagne. Ce devoir de mémoire le tue. Le rappel de ses défaites, de ses relations défaites avec les autres nations, sa politique agressive dès sa naissance poussée entre autre par son frère Prusse, son implication dans les conflits, la faute rejetée purement et simplement sur lui, les temps de misère avec le Diktat, sa colère et son aveuglément durant les deux guerres, l'horreur qu'il a pu déchaîner, son isolement forcé, son isolement induit. Tout. Il doit tout porter. Porter toute cette honte, cette fureur, cette solitude. Seul.
Il y a des jours, il aimerait que l'on oublie juste. Que l'on efface et que l'on recommence. Mais c'est impossible. C'est son devoir après tout. C'est aussi tout ça qu'il représente. C'est son boulet et son ancre à la fois.
Pourtant, il peut se souvenir de tout ça. Il est loin de pouvoir gérer tout cela seul. Pourtant, quand il voit le sourire éclatant d'Italie, tout ses doutes s'envolent, s'écrasent au loin, pour que toute son attention se porte sur cet être à part. Son éternel compagnon, son constant ennui, son sempiternel amour. Italie est son soleil qui tient les ténèbres loin derrière lui et qui le fait avancer. Italie est celui qui malgré les trahisons, malgré la loyauté, à toujours été là pour lui de près ou de loin. Son inspiration et son drame à la fois, c'est leur forces réciproques Mais pour le meilleur et pour le pire, ils sont unis et alliés. À la fois le plus grand drame et la plus grande perte de l'un, mais aussi sa plus grande source d'inspiration et celui qui lui permet de se relever, encore et encore et d'avoir la force de tout endurer.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER Jeu 5 Oct 2017 - 1:07 | |
| - Jour cinq :
Tu espérais quelque chose, tu ne t'attendais juste pas à ce retour de bâton. Tu ne pensais pas que ton propre fils allait vivre le même enfer que toi. Mais, les preuves s'amoncellent, la vérité éclate à tes yeux... Il réitère tes propres erreurs. Il t'aura fallu six mois de soin dans ce centre pour prendre conscience de ta situation, analyser ton schéma comportemental, des heures de thérapie...Tu en viens à cette conclusion digne du pire des poignard.
Tu n'arrives même pas à la pleurer, cette constatation amère, tu n'es cependant plus aussi faible qu'avant. Sans doute parce que tu as cru qu'il s'en sortirait, tu t'étais dit que, sans toi, il allait réussir à se construire. Tu as été une mère minable, lamentable, ça fait longtemps que tu te le dis. Là, devant cet immeuble, tu n'oses pas sonner. Ce n'est pas fini, ça recommence juste sur une autre échelle relationnelle. Le poids d'une hérédité que tu as fait porter à ton enfant. Et comme tu te détestes.
Dernière édition par Simple Demoiselle le Sam 14 Oct 2017 - 12:57, édité 1 fois |
| | Messages : 117
Localisation : Tu vas tout droit jusqu'au bout, puis à gauche et un peu à droite à la fin.
Re: Challenge écriture: WRITOBER Jeu 5 Oct 2017 - 3:50 | |
| Participation pour le 5ème jour. (applaudissez, il n'y a pas de dialogues dans ce texte). - Renouveau/retour:
Lore eut un gros passage à vide suite au décès de son petit frère. Le jour de son enterrement, la cérémonie fut organisée dans la maison de bord de mer familiale. Alors que Neil y emmenait régulièrement Andy et Nemo, Lore n’y était pas allé depuis le décès de ses parents il y a 15 ans. Son enfance lui sauta à la gorge. Lore avait toujours été celui que les gens voulaient suivre, qui avait un charisme naturel. Ce jour-là, il se sentit responsable du suicide de son frère Andy. Enfant, Lore était du genre à tirer avantage de son frère et bien qu’à l’époque, cela le faisait hurler de rire de l’intimider, avec le recul il eut l’impression d’avoir été un monstre. Les gens mettaient son attitude sur le fait qu’il était un enfant. Il n’avait pas d’excuse. Dans l’entrée, il y avait une photo de lui et d’Andy petits. Andy devait avoir quatre ou cinq ans, Lore n’en avait pas plus de 10. Une des rares photos où l’un des deux ne tirait pas la tronche du fait d’être forcé d’être l’un à côté de l’autre. Ianto ne disait rien et se contentait de suivre son mari à travers les pièces. C'était une maison en bois de style colonial, elle était dans la famille depuis plusieurs générations, Lore la mentionnait régulièrement, il y passait tous ses week-ends étant petit. Ianto sentait que l’atmosphère était lourde et chargée d'émotions. Il aperçut Nemo dans le cadre de la porte qui les observait. Lorsque le garçon lui demanda ce qu’il faisait ici alors qu’il n’avait jamais pris le temps de venir passer ne serait-ce qu’un week-end, ni même prit la peine d’appeler pour prendre de leurs nouvelles, Lore ne sut où se cacher. Ianto tenta de calmer Nemo qui en voulait à son grand frère. Il fallut plusieurs longues minutes au Gallois pour apaiser l’adolescent.
Trois ans plus tard, Lore ne se souvenait pas du reste de la journée. Juste de la honte qu’il avait ressentie lorsque les membres de sa familles lui demandaient pourquoi il était présent alors qu’il avait passé sa vie à rabaisser et ignorer son frère.
Durant ces trois années, Lore avait profondément changé. En passant plus de temps avec son frère cadet, il prit conscience de l’importance de la famille. Il se rendit compte qu’il n’était pas seul à traverser ce qu’ils ont vécu. Et qu’à sa manière, Nemo, qui n’a pas connu ses parents, souffrait aussi du manque. Suite au décès de ses parents, Lore se renferma, refusant d’aller vivre avec ses frères. Avec le recul il se rendit compte que ce fut une erreur et que ses frères avaient besoin de lui. Il ouvrit les yeux sur beaucoup de choses durant cette période. Les gens s’accordaient souvent pour dire que Lore était quelques peu passif-agressif et peu avenant, mais qu’il était beau. Il se rendit compte que beaucoup des relations qu’il avait avec les gens n’étaient que superficielles et qu’ils ne passaient du temps avec lui que parce qu’ils le trouvaient cool. Lore était loin d’être un idiot, il était même largement au-dessus de la moyenne comme le reste de sa famille. Mais il n’avait jamais voulu le reconnaître pour ne pas sortir de sa zone de confort. Un jour, en se promenant avec son frère dans le Golden Gate Park, il croisa une ancienne camarade de classe. Cette dernière reconnu à peine le garçon avec qui elle avait fait son cursus. D’un étudiant agité et coureur de jupons, il était devenu quelqu’un de plus apaisé et qui ne cherchait pas à aller voir ailleurs. Après avoir dit au revoir à son frère, Lore rentra chez lui. Ianto travaillait encore. Il s’arrêta pour aller embrasser son mari. Lore se blottit dans les bras de son mari étonné de sa réaction. Lorsque Ianto lui demanda ce qu’il n’allait pas, Lore lui répondit que tout allait bien. Il ajouta aussi qu’il se sentait heureux d’avoir un endroit où rentrer et se sentir en sécurité. Ianto fut surpris de la réponse et quand Ianto l’interrogea sur que Lore voulait dire, il se contenta de lui répondre par un seul mot: Toi.
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| | Re: Challenge écriture: WRITOBER | |
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