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Le communisme et le Pologne

Invité
Invité
Anonymous
Le communisme et le Pologne Jeu 15 Sep 2016 - 21:45

Ah la douce époque du communisme.
C'est un travail que j'ai réalisé avant mon voyage en Pologne, alors je m'excuse d'avance si les phrases sont un peu longues j'avais pas trop le temps le faire. Je l’améliorais peut-être après (un jour, quand je finirai celui sur les guerres de Vendée/Génocide)

Histoire rapide de l'avant communisme:

1772,1793,1795 : La Pologne est partagée en trois, une partie pour la Russie, pour l'Autriche et une autre pour la Prusse.

Le pays va disparaître pendant 123 ans (avec une "révolution" que Napoléon provoqua mais la congrès de Vienne remis tout à 0)

1918: La Pays renaît enfin o/

1919-1921 : Guerre Russo-Polonaise, ( une conséquence du traité de Versailles), victoire polonaise, elle prendra des terres à l’URSS qui plus tard voudra les reprendre.

1921-1939: →Propagande anti-communisme importante, comme dans une bonne partie de l’Europe “La peur rouge”

La seconde guerre mondiale

1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, et la partie Est est occupé par les soviétiques.

Du premier août au 2 octobre 1944: L'insurrection de Varsovie ,fut un soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la résistance polonaise.

L’armée rouge en avançant sur la Pologne, Staline prépare un gouvernement communiste pour la Pologne. Elle deviendra la République Populaire de Pologne. En 1947 sous l'influence de l’URSS elle refusera le plan Marshall et adhéra au conseil d’assistance économique mutuelle, dominé par les soviétiques.

Le communisme et le Pologne  777
Staline et Bierut (Suit le modèle soviétique) 1953. “L’amitié polono-soviétique c’est la paix, la simplicité et le lendemain heureux pour notre patrie.”

Cependant, ce régime reste très impopulaire,et les le fossé se creuse entre les classes ouvrière et paysanne . On assiste en juin 1956 à une grève importante. L’URSS est d’abord menaçante mais acceptera tout de même l’idée de changement. En octobre la collectivisation forcée est abandonnée, la plupart des coopératives agricoles sont dissoutes, et la censure se relâche. Les derniers conseillers soviétiques quittent la Pologne .En 1958, la Pologne accepte une importante aide économique des États-Unis.

La détente politique n'est cependant que relative : les services de renseignements sont toujours actifs et, bien qu'ayant réduit leurs effectifs, ont perfectionné leurs techniques d'espionnage. En 1963, une campagne est lancée contre les intellectuels. En 1966 la Pologne refuse la venue du pape, pour le millénaire du pays. Cependant, l’année suivante, les relations avec le Vatican s’améliore.

Le système des prix alimentaires fixés à un niveau artificiellement bas permettait de contenir le mécontentement dans les villes, mais il aboutissait à la stagnation de l'agriculture et obligeait à importer des produits alimentaires plus chers. Ce n'était pas tenable, et en décembre 1970, le régime annonça brutalement des augmentations massives sur les prix des produits alimentaires essentiels.
Les hausses avaient été une erreur de jugement fatal, car elles se révélèrent comme un choc majeur pour la société et montèrent contre le régime les travailleurs des villes. Ce qui mènera à une émeute qui se marquera par un changement de président et par le gouvernement qui présentera un nouveau programme économique basé sur l’emprunt à large échelle à l’Occident et ayant un impact immédiat en augmentant le niveau de vie de la population. Les expatriés polonais sont invités à revenir au pays et à y investir.

La « Solidarité rurale », un syndicat de fermiers, créée en mai 1981.
Le 31 août 1980, à l'issue de 14 jours de grève au chantier naval Lénine de Gdansk, le vice-Premier ministre Mieczyslaw Jagielski cosigne avec Lech Walesa, devant l'assemblée générale des délégués des entreprises en grève dans la région, un accord qui ouvre la voie à la constitution des syndicats indépendants. Le comité de grève interentreprises se transforme en direction provisoire du nouveau syndicat.
Cet accord est le point culminant d'une vague de grèves démarrée en juillet à la suite de l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une rupture se produit alors dans le consensus de fait entre la bureaucratie polonaise et les travailleurs. Des grèves avec occupation se dotent, au fur et à mesure, de structures d'auto-organisation de plus en plus larges. Les négociations menées avec le pouvoir sont publiques, enregistrées par les délégués d'entreprises et permettent aux travailleurs d'affiner les mandats de leurs délégués, d'en changer si nécessaire.
Le 13 Décembre 1981, le général Jaruzelski, président de la République depuis février, organise un coup d’Etat militaire sous la pression des Soviétiques qui évitent ainsi d’intervenir directement. Solidarnosc est interdit, Walesa et de nombreux opposant sont emprisonnés.
Mais Solidarnosc poursuit son action clandestinement avec le soutien de l’Eglise polonaise, du Pape et des Occidentaux.
Dès 1984, le pouvoir communiste est obligé de lâcher du lest.
En juillet, les prisonniers politiques bénéficient d’une amnistie.
Le 5 avril 1989, une « table ronde » entre Solidarnosc et le pouvoir communiste permet d’organiser des élections
partiellement libres, pour la première fois dans un Etat communiste.
Les consultations électorales de juin 1989 révèlent que le "rétrécissement de la base sociale" du pouvoir communiste dépasse les pires craintes des dirigeants communistes. Au Sénat, Solidarnosc remporte, sans frémir, 99 des 100 sièges. Le désarroi gagne la direction du parti communiste, qui propose la constitution d'un gouvernement d'union nationale avec la participation de Solidarnosc. Mais le syndicat refuse de lui servir de caution; et les partis satellites qui, depuis les débuts du régime, n'étaient que les courroies de transmission du Parti dominant dans les milieux paysan, catholique ou des professions libérales, se réveillent in extremis et décident de s'affranchir de toute tutelle. Le PC se retrouve, du même coup, minoritaire à la Diète avec 38 % des sièges; la dissidence gagne ses rangs.
Par la suite, les événements vont s'enchaîner les uns après les autres. Le 9 novembre, le Mur de Berlin, symbole du Rideau de Fer, tombe. En décembre 1989, Vaclav Havel est élu à la présidence de la République tchécoslovaque, juste avant que la Hongrie mette fin à la République socialiste en mars 1990. Le 9 décembre 1990, Lech Walesa est élu à la tête de la Pologne. Quelques mois plus tard, Jean-Paul II reçoit un accueil triomphal dans son pays natal (14-15 août 1991 à Czestochowa), lui qui, malgré ses devoirs papaux, a su jouer son rôle dans la chute du communisme à la perfection. Les élections totalement libres du 27 octobre 1991 confirment la volonté des Polonais d'accéder à la liberté.
Dada
Membre Actif
Dada
Messages : 381
Age : 25
Re: Le communisme et le Pologne Ven 16 Sep 2016 - 12:37

franchement, sujet intéressant ! (même si je savais déjà tout ça.. enfin pas TOUT mais voilà ! XD)

c'est ni trop long, ni trop court.. bref, c'est top ! o/

et quand je pense que la Pologne a disparue pendant 123 ans.. wow. Et SURTOUT la Pologne qui a réussi à vaincre la Russie/Union Soviétique pendant la guerre soviéto-polonaise, c'est juste fou. Parce que battre les russes/soviétiques à cette époque, c'était pas rien.. et ce qui est ironique, c'est que la Russie revendique la victoire ! (enfin, après tout dépend du.. point de vue, j'imagine)
Le communisme et le Pologne
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